12 mars 2019

Quand on dépasse les bornes, il n’y a plus de limites

Par Jean-Pierre Brun

On ne prête qu’aux riches. C’est sans doute ce qui explique que cette expression qui fait encore florès, soit attribuée indifféremment à Alphonse Allais ou à Alfred Jarry. Quoi qu’il en soit, elle reste d’une actualité brûlante.

bisexuels intersexe transgenres symbole asexué bi… et plus si nécessaire !

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À peine l’Académie française, après une résistance toute symbolique, admet-elle le principe de féminisation des noms , que des journalistes dans le vent, voire un tantinet « fayots », s’empressent de tester le nouveau concept en franchissant hardiment ce qui était hier encore une ligne jaune.

Ainsi ai-je failli faire faire à mon véhicule une dangereuse embardée lorsque le dimanche 9 mars j’ai entendu sur une radio d’Etat le terme « féminicide ». Il évoquait la mort d’une femme victime de son « compagnon ». Faut-il rappeler que, aujourd’hui, l’institution du mariage, tombant incontestablement en désuétude, laisse progressivement la place au compagnonnage, (peut-être par référence aux « Compagnons de la Libération »… de la Femme ou aux « Compagnons du devoir »… extra-conjugal en la circonstance).

On notera la disparition du terme concubin dont les relents anti-castristes devenaient insupportables. Pacs bonae voluntatis ! N’est-ce pas préférable ? Mais revenons à nos moutons… de Panurge.

Notre droit pénal que j’ai eu naguère l’occasion d’étudier, incidemment entre deux brasseries de la rue Soufflot, doit pour le moins subir un toilettage (sinon un lifting pour parler ce franglais qui nous ravit… notre langue). Pour ma part j’oserai même évoquer une sorte de « coming out » terminologique permettant d’intégrer ce crime d’une spécificité toute nouvelle. Comme ce bon vieil homicide, le féminicide sera-t-il volontaire ? Commis par imprudence ? Il appartiendra aux juges de se prononcer en tenant compte toutefois de cette nuance innovante.

Mais une volée de questions ne manquera pas de s’abattre sur le pénaliste pour qualifier d’autres crimes.

Le terme parricide pourra-t-il être encore utilisé lorsqu’il s’agira de juger un enfant ayant envoyé ad patres son « parent 2 » transexuel ou son « parent 1 » lesbienne ?

Et comment nommer le crime dont aura été victime un transgenre homicidé par son marmot dissipé, né sous X en Moldo Valachie d’une mère porteuse hispano-suiza, dans le cadre d’une GPA (encore non reconnue par la législation française) ?

Caïn tuant Abel avait commis un fratricide. Ce terme sera-t-il encore approprié lorsque viendra devant les assises l’assassinat, dans une famille recomposée, du petit Jennifer par sa sœur Anthony ?

Je ne voudrais pas être à la place de Madame la procureur, procureure ou procureuse pour défendre une société aux assises devenues pour le moins instables.

Alors que leur ville était assiégée par les Turcs, les évêques byzantins discutaient, paraît-il, du sexe des anges. Aujourd’hui, en pareilles circonstances, nos grands prêtres de la pensée unique préféreraient-ils débattre de celui des asexués ?

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