30 novembre 2018

Ils sont parmi nous

Par Rémi Tremblay

Le Centre de prévention de la radicalisation québécois qui a été mis en place pour lutter contre le terrorisme, mais qui finalement ne se concentre que sur la « montée de l’extrême-droite » peine à payer ses employés, et pourtant parvient tout de même à dépenser les deniers publics dans des projets farfelus.

Son dernier projet en date, lancé récemment en grande pompe à Montréal, une bande dessinée, Ils sont parmi nous, qui vise à dénoncer l’extrême-droite et ceux qui parlent de Grand remplacement. On n’apporte évidemment aucun démenti ou aucun argument, on se contente de quelques sophismes, d’associations douteuses et de caricatures grotesques visant à diaboliser ceux, plus nombreux jour après jour, qui constatent le changement démographique en cours et qui ont le malheur de ne pas s’en réjouir publiquement.

L’histoire, si on peut appeler ça une histoire, met en parallèle plusieurs types d’extrémistes de droite, des « radicalisés », qui sont d’une bêtise et méchanceté ahurissantes et qui ne retrouvent leur humanité que lorsqu’ils finissent par embrasser la diversité à bras ouverts.

Il y a d’abord le chef de file de ces radicalisés, le vil et lâche Skinoff, qui, apprend-on, est un vilain néonazi allemand. Comme quoi les stéréotypes ethniques ont la vie dure dans ce qu’Obertone appelle « l’Amicale de la Diversité ». Il y a ensuite ses sbires qui ne rêvent que de guerre raciale et qui passent leur temps à tabasser gratuitement des minorités qu’ils considèrent, à cause de lunettes spéciales qui leur sont imposées, être des extraterrestres venus envahir le Québec. Non seulement ce genre d’agressions n’existe que dans l’esprit tortueux de ceux qui ont écrit cette bande dessinée, mais le fait que ceux-ci rejettent l’immigration de masse à cause de lunettes spéciales, donc d’une vision altérée, est d’un ridicule total.

On retrouve aussi un jeune homme qui appuie Donald Trump, et qui, arborant le slogan « Make America Freak Again », en vient rapidement à commettre une tuerie de masse. On peut imaginer que nos voisins du sud n’aimeront pas que l’argent des contribuables québécois serve à diaboliser et ridiculiser leur président tout en présentant ceux qui l’ont élu comme des tueurs en puissance.

Mais fort heureusement, tous ces vils personnages finissent par apprendre les joies de la diversité, nonobstant le fait que dans la vraie vie ceux qui vivent la diversité dans leur quotidien soient les plus enclins à la rejeter – il est toujours plus facile d’aimer les autres peuples lorsqu’on ne les côtoie pas et qu’on ne les connaisse que par médias interposés.

Arrivé en prison, une prison uniquement peuplée d’étrangers – n’est-ce pas pour avoir souligné ce fait que Jean-Marie Le Pen fut récemment poursuivi ? – un skinhead apprendra à aimer les étrangers qui lui fournissent gentiment de la drogue malgré son passé raciste. Un autre lâchera tout en attendant un enfant métis, alors qu’une fidèle de l’Allemand Skinoff finira dans un couple lesbien avec la journaliste noire qu’elle devait « traquer ». Il ne reste au final plus qu’un radicalisé, un jeune qui ne se sent pas à sa place dans ce grand rien qu’est la société multiculturelle moderne, mais au moins, on se rassure, il est apeuré, il tremble, abandonné de tous et isolé.

La seule chose positive à dire sur cette caricature mal réussie qu’on présente comme un chef-d’œuvre est qu’elle est accessible en ligne gratuitement. Après l’avoir payée avec nos taxes, nous n’avons pas à la repayer une seconde fois.

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