21 avril 2019

Honni soit qui trop centriste

Par Philippe Randa

En Finlande, le parti des Vrais Finlandais – associé dans le gouvernement avec le Parti centriste – avait été un peu trop tôt enterré après la scission de ses cinq ministres des plus modérés et sa prise de contrôle par Jussi Halla-aho et une frange particulièrement radicale.

Jussi Halla-aho à Bruxelles.

Jussi Halla-aho à Bruxelles.

Jussi Halla-aho est ainsi décrit dans les colonnes du Monde : « Linguiste, spécialiste des langues slaves, cet idéologue s’est fait connaître au début des années 2000 par le blog où il distillait son discours nationaliste, anti-immigration et islamophobe. […] Condamné en première instance pour blasphème et incitation à la haine raciale, avant d’être blanchi en appel. En 2012, la Cour suprême a confirmé la condamnation, ce qui ne l’a pas empêché d’être élu eurodéputé en 2015. »

Patatras pour tous les tenants du politiquement correct : les Vrais Finlandais ont non seulement frôlé le 14 avril la première place avec 17,5 % (soit 0,2 % de moins que les sociaux-démocrates) mais, dans sa circonscription d’Helsinki, Jussi Halla-aho a obtenu le nombre de voix record du scrutin… Le Parti du centre de Juha Sipilä, grand vainqueur du précédent scrutin, chute, lui, à 13,8 %, tandis que la Réforme bleue des ex-ministres dissidents réalise… 1 % !

La diabolisation des Vrais Finlandais et de son président ayant fait un tel pschit, la plupart des formations n’ont pas encore exclu de s’associer avec ce parti pour former un gouvernement.

Rappelons-nous : en 1972, Valéry Giscard d’Estaing, alors candidat à la présidence de la République française déclara que « la France souhait[ait] être gouvernée au centre » ; il fut certes élu contre le candidat de la gauche François Mitterrand, mais avec le soutien du très droitier (à l’époque) Jacques Chirac. Pour ce faire, ce dernier poignarda Jacques Chaban-Delmas, alors candidat « naturel » des gaullistes qui préconisait une « nouvelle société », d’inspiration… centriste. S’ensuivirent plus de quarante ans d’alternance entre gauche et droite avant – enfin ! – l’élection d’Emmanuel Macron, soutenu par François Bayrou et son MODEM… et une popularité que l’on peut désormais juger chaque samedi sur les ronds-points de France. Avis aux amateurs !

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