24 juin 2016

Brexit : mal nécessaire ou sacrifice salutaire ?

Par Philippe Randa

 

Étonnant que personne n’appréhende l’éventuel départ du Royaume-Uni de l’Union européenne sinon comme un mal nécessaire, du moins comme un sacrifice salutaire qui pourrait donner raison, a contrario, aux Européïstes !

Ceux-ci ne cessent de répéter qu’un tel divorce au sein de l’Union européenne serait dramatique pour le pays concerné, notamment pour son économie… Ce à quoi les anti-Européens répliquent que pas du tout, bien au contraire, seul le retour à l’indépendance vis-à-vis de « l’entité européenne » est la condition pour rétablir l’équilibre de celle-ci… et bien plus encore son épanouissement.

Qui croire, finalement ? Seul un exemple concret de sortie de l’UE d’un pays pourrait démontrer le fiasco annoncé par les uns ou des lendemains qui chantent selon les autres.

« Une fois que vous avez sauté de l’avion, il n’y plus moyen de remonter. Si on part, c’est pour toujours, il n’y a pas de retour possible », a martelé l’actuel Premier ministre anglais David Cameron dans une interview au Times… Tiens donc ! Croit-il vraiment qu’impossible n’étant pas français, il pourrait être anglais ?

En cas d’aggravation de sa situation pour le pays « déserteur », gageons que l’Union européenne, bonne mère, ne se ferait pas trop prier pour lui ouvrir à nouveau les bras et fêter comme il se doit le retour de l’enfant chéri s’il en faisait la demande.

Et ne craignons pas pour ce pays de risquer alors des conditions de retour trop draconiennes, au contraire ! Il négocierait forcément celui-ci au mieux de ses intérêts, vu l’indéniable prestige qu’en retirerait alors la tant controversée, mais apparaissant alors indispensable, Union européenne.

Vous avez aimé cet article ?

EuroLibertés n’est pas qu’un simple blog qui pourra se contenter ad vitam aeternam de bonnes volontés aussi dévouées soient elles… Sa promotion, son développement, sa gestion, les contacts avec les auteurs nécessitent une équipe de collaborateurs compétents et disponibles et donc des ressources financières, même si EuroLibertés n’a pas de vocation commerciale… C’est pourquoi, je lance un appel à nos lecteurs : NOUS AVONS BESOIN DE VOUS DÈS MAINTENANT car je doute que George Soros, David Rockefeller, la Carnegie Corporation, la Fondation Ford et autres Goldman-Sachs ne soient prêts à nous aider ; il faut dire qu’ils sont très sollicités par les medias institutionnels… et, comment dire, j’ai comme l’impression qu’EuroLibertés et eux, c’est assez incompatible !… En revanche, avec vous, chers lecteurs, je prends le pari contraire ! Trois solutions pour nous soutenir : cliquez ici.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Partager :