24 avril 2019

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

Union européenne. Avec presque une personne sur cinq âgée de plus de 65 ans, la population des pays membres de l’Union est l’une des plus vieilles au monde. L’âge médian (atteint par la moitié de la population) dans l’UE est aujourd’hui de près de 43 ans, contre à peine plus de 30 à l’échelle mondiale.

L’Allemagne, la Pologne, la Bulgarie et les pays Baltes décrochent la palme des pays où le 1 % des plus riches accapare le plus de revenus. À l’inverse, les pays scandinaves demeurent les plus égalitaires et la France a maintenu son taux de pauvreté parmi les plus bas d’Europe.

Allemagne. Grande manifestation (40 000 personnes) à Berlin pour dénoncer le Mietenwahnsinn, à savoir le prix des loyers. Les problèmes de logement constituent le principal sujet de préoccupation des Berlinois, dans une ville où 85 % des habitants sont locataires et où les prix à la location ont doublé en dix ans.

Angleterre. Le Sun a publié un article sur le fait que le couple Cholmondeley aurait été blacklisté de l’entourage du prince William dont il était proche. Car ce dernier aurait eu une liaison avec Rose Hanbury, marquise de Cholmondeley. T’as raison Toto, un futur roi, sans maîtresses, c’est nul.

Un gang de musulmans (Pakistanais, Afghans) basé à Londres, Buckinghamshire, Birmingham, dans le nord-ouest de l’Angleterre et en Écosse a monté des fraudes à la TVA et aux prestations sur le Trésor pendant plus de deux décennies pour un montant estimé à 8 Mds de livres.

Le groupe, qui a des liens avec les attentats à la bombe qui ont fait 52 morts à Londres (7/7), aurait envoyé 1 % de ses gains, soit 80 millions de livres sterling, à Al-Qaïda au Pakistan et en Afghanistan, où il a financé des madrasahs, des camps d’entraînement et autres activités terroristes.

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Croatie. Li Keqiang, le Premier ministre chinois a mis le cap sur Dubrovnik pour un sommet réunissant 16 pays de l’Europe centrale et orientale et qui s’est tenu du 10 au 12 avril. Ces pays, membres de l’UE pour onze d’entre eux, sont attirés par la capacité de Pékin à financer et à mettre en œuvre les investissements dont ils ont besoin.

De son côté, la Chine utilise ce format comme une plateforme au service de son projet de « nouvelles routes de la soie » et de sa stratégie d’influence économique et politique en Europe. Tous les pays des Balkans occidentaux, à l’exception du Kosovo, participent à l’initiative chinoise.

Les mises en garde de Bruxelles n’ont pas dissuadé la Croatie, membre de l’UE depuis juillet 2013, de signer neuf accords bilatéraux à l’occasion de ce sommet, dont un protocole sur la coopération entre l’Office central croate pour le développement de la société numérique et la société chinoise Huawei Technologies.

Estonie. Le Parti du Centre (centre gauche) du Premier ministre sortant estonien Juri Ratas a annoncé avoir scellé une alliance avec le parti eurosceptique EKRE et les conservateurs d’Ismana, pour bloquer la formation d’un gouvernement par la dirigeante du parti libéral de la Réforme Kaja Kallas. Son programme : gel des impôts, hausse des retraites et interdiction des semences génétiquement modifiées.

Ce petit pays balte de 1,3 million d’habitants dont la minorité russophone représente un quart de la population est également gagné par un fort courant populiste, le Parti populaire conservateur d’Estonie, EKRE, fondé en 2012. Arrivé en troisième position, EKRE est passé en quatre ans de 8 % à près de 18 % des voix, et de 7 à 19 sièges au Riigikogu (Parlement), qui compte 101 députés.

Outre le fait que les deux Partis au pouvoir ne s’entendent pas, il s’avère, comme le note un politologue local « que les russophones ont des vues plus conservatrices, sur l’immigration et sur les questions sociétales et culturelles, que les « Estoniens ethniques ». Seuls 200 réfugiés syriens vivent en Estonie, sur les 600 imposés par Bruxelles.

Grèce. De nouvelles échauffourées se sont produites devant un camp de migrants dans le nord de la Grèce entre des policiers grecs et plusieurs centaines de migrants voulant se rendre à la frontière gréco-macédonienne.

Italie. Matteo Salvini a lancé sa campagne des européennes à Milan en présence du porte-parole du parti AfD allemand, Jörg Meuthen, d’Olli Kotro des Vrais Finlandais et d’Anders Vistisen du Parti Populaire danois. Le nouvel homme fort de la droite dure européenne tente de fédérer tous les eurosceptiques sachant qu’ils sont divisés en trois groupes au sein du Parlement.

Matteo Salvini a lancé : « À cette table, il n’y a pas d’extrémistes ou de nostalgiques. Les seuls extrémistes sont au pouvoir en Europe aujourd’hui […] Nous travaillons pour remettre au centre le travail, la famille, la sécurité, la protection de l’environnement, l’avenir des jeunes. […] Nous ne voulons pas détruire l’Europe, mais la réformer de l’intérieur ».

Giorgia Meloni, leader du parti post-fasciste Frères d’Italie, a annoncé que Caio Giulio Cesare Mussolini, arrière-petit-fils du Duce, sera candidat sur sa liste aux élections européennes. Giorgia Meloni y a présenté Mussolini (Caio Giulio Cesare) comme « un professionnel, un militaire, un patriote ».

Il est le troisième descendant du dictateur à tenter l’entrée en politique, après les succès de ses deux petites-filles : Rachele Mussolini est aujourd’hui conseillère municipale à Rome, toujours avec Fratelli d’Italia, et Alessandra Mussolini députée européenne, inscrite au PPE.

Norvège. Non seulement le pays a du pétrole, mais encore recèle en Laponie le plus gros gisement de cuivre du pays ainsi que d’autres minerais : de l’or, de l’argent, du palladium et du platine. Le gouvernement a autorisé son exploitation.

Mais une forte opposition se fait jour en raison notamment des boues toxiques qui seraient rejetées dans Repparfjord (6500 tonnes/jour), un fjord classé par le directorat norvégien de l’environnement, l’administration en charge des zones protégées.

Suède. Les jeunes Afghans isolés sont plongés dans un environnement où ils ne sont plus sous le contrôle de leur famille, de leur clan ou d’un patriarche. Quand un policier d’origine afghane demande aux jeunes pourquoi ces agressions se produisent, ils répondent souvent : « Il y a trop de liberté en Suède et on ne peut tout simplement pas le supporter. »

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