8 mars 2019

Trudeau entaché par l’affaire SNC-Lavalin

Par Rémi Tremblay

 

L’histoire des pressions du cabinet Trudeau sur la ministre de la Justice Jody Wilson-Raybould – qui a depuis démissionné de son poste – pour éviter que la firme SNC-Lavalin ne subisse des poursuites concernant des histoires de corruption en Libye sous Kadhafi pourrait coûter aux Libéraux la prochaine élection qui se tiendra à l’automne.

Pour résumer brièvement pour les lecteurs qui n’auraient pas suivi ce mélodrame qui enflamme le Canada depuis les révélations du Globe and Mail à la mi-février, le groupe SNC-Lavalin fut identifié dans une affaire de corruption en Libye.

Un des principaux accusés, Stéphane Roy bénéficia de l’abandon des procédures à cause des délais trop longs, et la firme parvint, grâce à une intervention gouvernementale, à ne pas être accusée au niveau criminel, ce qui l’aurait empêché d’obtenir des contrats publics.

Seulement voilà, pour que les charges soient abandonnées, le politique dut se mêler du judiciaire. La ministre Wilson-Raybould fut la cible de pressions provenant de la garde rapprochée de Justin Trudeau, pressions auxquelles elle dit avoir résisté, ce qui poussa Trudeau à la reléguer aux Anciens combattants.

Depuis, bien que Trudeau et son entourage nient fermement de quelconques pressions ou une implication dans cette histoire, le principal conseiller de Justin Trudeau, Gerald Butts, qui était l’homme qui prenait les décisions à Ottawa et qui forgeait les politiques à mettre en place, a démissionné et quitté son poste. On peut donc imaginer que soit Butts fut impliqué dans ces pressions, ou qu’il ait pris le blâme pour son ami Justin qu’il côtoie depuis l’université et qu’il a lui-même créé, politiquement parlant.

La démission de Butts est un aveu en soi. Malgré tous les démentis d’Ottawa, il est clair que la situation est trouble. Le gouvernement libéral a sciemment enterré le plus gros scandale de corruption de la décennie. L’homme le plus influent d’Ottawa a démissionné depuis, mais Trudeau continue à marteler qu’il n’y a rien à voir, qu’il faut le croire et passer son chemin.

Mais voilà, ce genre de scandale de corruption fait partie de l’ADN du Parti libéral. Si Harper prit le pouvoir en 2006, c’est bien à cause du scandale des commandites qui avait entaché le parti de Trudeau qui dut se refaire une crédibilité auprès des électeurs. Depuis que Trudeau junior est arrivé au pouvoir, on ne compte d’ailleurs plus les fois où il a dû s’expliquer devant le commissaire à l’éthique.

Et l’autre acteur de ce scandale, SNC-Lavalin, est loin d’être un parangon de vertu. Dans la dernière décennie, plusieurs cadres ont été arrêtés dans des histoires de fraude, de corruption et de blanchiment d’argent pour des gestes non seulement liés à l’affaire libyenne, mais aussi à la construction d’un hôpital à Montréal et d’infrastructures au Bangladesh et au Cambodge. La firme a d’ailleurs été placée sur la liste noire de la Banque mondiale pour une période de dix ans.

La crédibilité des différents protagonistes est donc pour le moins chancelante et on peine à croire que les allégations de Wilson-Raybould soient infondées et que sa chute aux Anciens combattants ainsi que l’abandon de toute accusation contre SNC-Lavalin et la démission de Butts soient de pures coïncidences. On dit que plus un mensonge est gros, plus il passe facilement, mais cette fois, le mensonge ne semble pas prendre… le peuple n’est pas dupe.

La question est maintenant de savoir si Trudeau sera directement pointé du doigt, ce qui pourrait mettre fin à sa carrière.

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