16 décembre 2018

Trudeau contre Orban

Par Rémi Tremblay

L’arrogance de Justin Trudeau semble être sans bornes. Ce jeune blanc-bec, qui ne doit sa carrière politique qu’à son patronyme, se croit le droit et même le devoir de donner des leçons au peuple, qui est souvent en désaccord avec lui, à ses opposants politiques et même à ses homologues étrangers.

La semaine dernière, Ottawa s’est donc permis de s’ingérer dans les affaires intérieures hongroises, suite à l’annonce du déménagement de l’Université d’Europe Centrale (UEC), résultant des législations anti-Soros implantées par le président conservateur Viktor Orban.

Le gouvernement Trudeau a ainsi demandé à ce « que la Hongrie prenne les mesures voulues pour trouver une solution permettant à l’UEC de continuer à fonctionner librement à Budapest, surtout en raison des efforts importants qu’elle a déployés pour répondre aux nouvelles exigences imposées par la loi hongroise de 2017 sur l’enseignement supérieur ».

Chrystia Freeland, ministre canadienne des Affaires étrangères, a parlé d’une situation « inquiétante » portant « atteinte à la liberté universitaire, qui est un droit fondamental ». Pourtant, la liberté universitaire est loin d’être une priorité du gouvernement canadien et cette année de nombreux professeurs canadiens ont subi des pressions, car ils ne se conformaient pas à la pensée libérale dominant le monde de l’éducation post-secondaire. Le renvoi du professeur Rick Metha de l’Acadia University, le retrait de l’enseignement de Rick Peterson et les pressions contre le professeur Richardo Duchesne devraient pousser Justin Trudeau à s’intéresser à la « liberté universitaire » au Canada plutôt qu’en Europe centrale.

Mais évidemment Trudeau n’en a cure, au Canada ce sont des penseurs opposés au libéralisme qui se font censurer, alors qu’en Hongrie, c’est une université libérale menée par l’ancien chef du parti de Justin Trudeau, Michael Ignatieff, dirigeant du Parti Libéral du Canada de 2008 à 2011, qui doit fermer ses portes. Si la censure frappant les conservateurs est démocratique et saine, celle qui frappe les libéraux ailleurs dans le monde est antidémocratique et malsaine. À lui seul Trudeau incarne tous les stéréotypes de l’hypocrisie libérale.

Pour le Premier ministre canadien, cette université revêt une importance particulière, puisqu’elle est la création de George Soros, un ami personnel, en plus d’être un militant infatigable de ce mondialisme dont Trudeau est le porte-parole au Canada. Soros appuie Trudeau via sa kyrielle d’ONGs présentes au Canada, et celui-ci lui renvoie l’ascenseur en se servant de la diplomatie canadienne pour défendre les intérêts de ce dernier lorsqu’ils sont menacés. Et il faut le dire, cette université implantée en plein cœur de la Hongrie n’est point un projet totalement innocent, mais est plutôt, comme le dit l’auteur Pierre-Antoine Plaquevent dans Soros et la société ouverte, paru plus tôt cette année aux Éditions Retour aux sources, une véritable « pouponnière d’élites libérales ».

Cette université est un peu comme un cheval de Troie au sein de cette Hongrie résistante que Soros aimerait faire basculer.

Cela démontre bien que Justin Trudeau est à la remorque de son mentor Soros, dont la puissance des milliards est renforcée par celle des millions de Canadiens qui servent de caution à la politique de Trudeau, qui par ailleurs est fort peu populaire au pays.

L’exemple du Pacte mondial pour les migrations sûres ordonnées et régulières, signé cette semaine, est parlant. Le fait que Soros et Trudeau soient pour est plus important que le fait que des millions de Canadiens s’y opposent. Voilà à quoi ressemble la démocratie de la « société ouverte » rêvée par Soros et véhiculée par Trudeau.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24  99

Partager :