16 octobre 2016

Police hongroise : le groupe de Visegrád protège la frontière sud

Par Euro Libertes

Le site Custodela a réalisé un entretien avec la police nationale hongroise concernant leur action à la frontière. Le site VPost a repris avec leur autorisation cet entretien :


Custodela : Quelles sortes de changements a apporté la clôture ?

Police nationale de Hongrie : La construction de la clôture de fermeture temporaire pour la protection des frontières a apporté des changements importants à la situation de la migration illégale : après son installation, le nombre de migrants illégaux a exponentiellement chuté. Par exemple, au mois de juillet 2016, seulement entre 5 et 20 personnes ont été poursuivies en justice à l’échelle nationale ; nous pouvons de plus stopper le passage illégal de 100 personnes par jour.

C. : Comment se passe l’arrestation de migrants illégaux, et que deviennent-ils après leur arrestation ?

Police nationale de Hongrie : La loi XCIV. qui est entrée en vigueur le 5 juillet 2016 a apporté les modifications nécessaires qui permettent de répondre aux différentes situations possibles vis-à-vis des migrants reconduits à la frontière. La procédure pour les étrangers peut être résumée comme suit :

– Dans le cas où un migrant illégal et demandeur d’asile franchit la frontière illégalement et se trouve à moins de ou à 8 kilomètres de la frontière de l’État mais que son acte ne peut être prouvé, la police sur place avertit le migrant coupable de franchissement illégal de la frontière de la procédure policière et de la possibilité de faire par la suite une demande d’asile avec l’aide d’un guide mandaté, dans sa langue maternelle ou dans une autre langue qu’il comprend, puis il est expulsé par la sortie frontalière la plus proche. Des demandes d’asile peuvent être faites dans les zones de transit, qui se situent de l’autre côté de la clôture, mais sont encore sur le territoire hongrois.

– Si le franchissement illégal de la frontière peut être prouvé (par exemple : être pris sur le vif, des témoignages, des images photographiques), des poursuites pénales doivent être entreprises. Dans ce cas, la demande d’asile incidente doit être traitée simultanément.

– Si le franchissement illégal de la frontière ne peut être prouvé et que l’individu ne signifie pas l’intention de faire une demande d’asile, alors une procédure judiciaire pour étrangers illégaux est engagée.

C. : Comment assurez-vous la protection contre le terrorisme ?

Police nationale de Hongrie : Pour les questions relatives au terrorisme, pour des raisons de compétence, s’il-vous-plaît référerez-vous au Centre contre le terrorisme.

Pour lire la suite de cet entretien sur VPost, cliquez ici.

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