4 septembre 2016

Pendant les attentats, la délinquance continue !

Par Philippe Randa

Toute l’Europe vit désormais au rythme des attentats islamistes, qu’ils baignent dans le sang en France (Charlie Hebdo, Bataclan, Promenade des Anglais,…), dans les violences sexuelles en Allemagne et en Suède (600 viols ou attouchements durant le dernier réveillon à Cologne ; filles violées par des réfugiés lors d’une fête à Hörby, dans le comté de Skåne,…) ou encore dans les attentats à la pudeur, car qu’est-ce que « l’affaire du burkini », sinon une évidente conception très particulière de celle-ci ?

Toutefois, pendant les attentats, les affaires continuent !

Enfin, celles du Grand Banditisme avec son lot de règlements de comptes : vendredi dernier, en pleine journée, dans le quartier « tranquille » de Saint-Julien à Marseille, vingt-six balles de Kalachnikov ont envoyé ad patres un quadragénaire « connu des services de police », portant ainsi (provisoirement) le score national à 21 mort depuis le 1er janvier.

On arrive donc à huit assassinats de plus que l’année dernière à la même époque… « Quelques heures plus tôt, aux Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône), une commune qui jouxte les quartiers Nord de Marseille, les pompiers avaient découvert dans une voiture en feu, le corps d’un homme, poings liés, tué d’au moins trois tirs  », lit-on dans les colonnes du Monde qui cite un enquêteur : « Lorsqu’on fait tomber un plan stups, cela crée des velléités de la part de concurrents. Mais les rivalités de territoires entre bandes semblent aussi muter en de véritables vendettas, animées par le souci de venger des proches. »

Dommage que le « règlement de comptes » ne soit pas (encore ?) une discipline reconnue aux Jeux Olympiques ; il est certain que nos champions hexagonaux seraient les nouveaux Dieux du stade, d’autant que le dopage ne leur coûterait pas grand chose en tant que producteur-distributeur…

Et à ce rythme-là, Marseille fera bientôt considérer le Chicago d’Al Capone comme un simple parc d’attraction très surfait !

(Paru dans le quotidien Présent).

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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

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