13 février 2020

Les pauvres petits chenapans

Par Jérémy Silvares Jeronimo

Tous les week-ends la même histoire… Toutes les Saint-Sylvestre la même histoire… Toutes les victoires en Coupe du Monde de football la même histoire… Tous les 14 Juillet également… et j’en passe ! Il n’y a pas un mois où un quartier d’une ville de France ne soit en proie à des émeutes. Plus de 1000 voitures incendiées, des pompiers et policiers caillassés dans les quartiers islamisés à la Saint Sylvestre 2019/2020. Mais selon notre cher ministre M. Castaner, la nuit a été sereine. Les racailles provoquent des émeutes, mais bon, tout va très bien Madame la Marquise…

Des "chances pour la France" pendant un cours pratique de "vivre ensemble"…

Des « chances pour la France » pendant un cours pratique de « vivre ensemble »…

À chaque fois qu’un gauchiste, invité sur un plateau de télévision, se voit confronté à la réalité de la violence des « racailles » de banlieue, la réponse est toujours la même : « mais les pauvres, l’État les a abandonnés ». Cette idée, répétée ad aeternum, devient tellement nauséabonde que de plus en plus de citoyens français commencent à se poser des questions sur le bien-fondé de celle-ci.

Les racailles insultent ? La faute à l’État ! Les racailles agressent ? La faute à l’État ! Les racailles tuent ? La faute à l’État ! Les racailles violent ? La faute à l’État ! Les racailles volent ? La faute à l’État ! Les racailles brûlent des voitures, des mairies, des écoles, des bibliothèques, des commerces ? La faute à l’État, il a abandonné les quartiers !

Eh oui, quelle meilleure manière pour faire pleurer « mèmère » qui regarde la télévision que d’expliquer la souffrance de cette jeunesse issue de l’immigration qui aurait été abandonnée par l’État Français. Ils (les racailles) n’aspirent qu’à être respectés, à avoir un travail, à s’intégrer et à devenir des français « comme vous et moi ».

Imaginons que ce soit vrai ! Ce sont de pauvres petits « Calimero » qui brûlent des écoles et des bibliothèques pour montrer qu’ils souhaitent plus de, plus de, euh… de quoi en fait ? Plus d’éducation ? Mais alors pourquoi brûler des écoles et des bibliothèques s’ils souhaitent plus d’éducation ? Peut-être souhaitent-ils plus d’opportunités professionnelles ? Ce n’est certainement pas en brûlant écoles et bibliothèques qu’on s’instruit… Sauf si on a vocation à devenir pyromane ! Peut-être veulent-ils plus de salles de sport et de terrain de foot ? Mais pourquoi les dégradent-ils systématiquement ? Peut-être souhaitent-ils plus de lignes de bus ? De mobiliers urbains nouveaux ? De services ? Mais alors pourquoi dégradent-ils le mobilier urbain, caillassent-ils des bus, attaquent-ils des médecins et des pompiers venus les aider ? Et s’il y a tellement d’écoles, de mobilier urbain, de salles de sport et de bibliothèques à dégrader, peut-être que finalement l’État n’a pas abandonné ces zones de non-droit…

Ces quartiers dits « sensibles » auraient reçu plus de 100 milliards (1) depuis les années 80. Le reste de la France, la France dite périphérique, est abandonné. Pourtant le taux de criminalité dans la France périphérique est plus bas que celui des « quartiers ». Alors pourquoi ? Si vous attendez une vraie réponse de la part d’un gauchiste, vous pouvez toujours attendre. Malgré toute l’aide que les jeunes de ces quartiers ont reçue, une partie continue d’opter pour la violence, le crime, la haine et, parfois, le terrorisme .

Vous savez, au Portugal nous ne bénéficions pas de toutes ces aides sociales. Dans les années 90, la plupart des écoles primaires (2) du pays n’avaient ni bibliothèque, ni cantine scolaire, ni gymnase, ni voyages d’études, ni chauffage… en fait tout était rudimentaire sauf l’envie d’apprendre et le dévouement des maîtres. Beaucoup abandonnaient bien vite les études dès la fin de la scolarité obligatoire par faute de moyens et de soutien scolaire et ils n’en voulaient pas au monde entier. Fort nombreux sont les jeunes de mon village qui ont émigré aux quatre coins du monde, de l’Irlande au Brésil, de la France au États-Unis, etc.. et qui lorsqu’ils viennent en vacances sont heureux de retrouver leur « petit coin de Paradis » comme ils appellent avec amour leur pays qui pourtant n’a pu leur offrir les conditions d’y rester. Ces jeunes n’ont rien détruit, rien dégradé, rien brûlé. ils n’ont pas caillassé de policiers ou de pompiers. Ils ont suivi à la lettre la maxime : « Aide-toi, le Ciel t’aidera ».

Les choses ont changé grâce à l’argent de l’Union Européenne mais quand on compare avec les chances que les jeunes ont en France… Et pourtant, malgré toutes ces difficultés, le Portugal est le troisième pays le plus sûr au Monde (3), un pays où il y a la paix sociale et où les plus jeunes ne crachent jamais sur leur histoire, leurs ancêtres, ni sur la Nation. Pourquoi ?

Notes

(1) GENIN, Ludovic (29/08/2019), « Plan banlieues » : plus de 100 milliards d’euros dépensés en 30 ans et la délinquance n’a jamais été aussi forte, The Epoch Times, France, (cliquez ici).

(2) Pour ne parler que des écoles primaires. Il y a encore des écoles sans chauffage.

(3) Selon le Global Peace Index, source: (12/06/2019), Portugal em 3.º lugar na lista dos países mais seguros, Observador, Portugal, (cliquez ici).

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