22 mai 2016

Quand le pape François compare Jésus à l’État islamique…

Par Nicolas Bonnal

 

À l’âge de François, on en est au stade du n’importe quoi cher à OSS 117. La presse catholique, plus socialiste que Jean-Luc Mélenchon et plus subventionnée par François Hollande que Le Figaro, ne sait pas quoi faire pour manifester sa veulerie : alors, elle va interviewer son pape, en qui Jean Raspail a tôt reconnu le Benoît XVI du Camp des Saints.

Mais le pape du Camp des Saints a encore un certain style, une rhétorique fleurie. L’actuel pape de Rome s’exprime comme un « gaucho » de la pampa. Medium étant message, il tue la langue magistrale des papes.

La énième interview de cet « utile médiatique » a porté par exemple sur les racines chrétiennes : « Il faut parler de racines au pluriel car il y en a tant. En ce sens, quand j’entends parler des racines chrétiennes de l’Europe, j’en redoute parfois la tonalité, qui peut être triomphaliste ou vengeresse. Cela devient alors du colonialisme. »

Parler des racines chrétiennes, c’est être colonialiste. Avec lui, on aura décidément tout vu, lu et entendu. MaisGuy Debord nous a rappelé que le déclin de l’intelligence survient avec la lâcheté politique et spirituelle.

Après, le pape revient à son obsession : laver les pieds qui puent et surtout qui viennent de loin.

« L’Europe, oui, a des racines chrétiennes. Le christianisme a pour devoir de les arroser, mais dans un esprit de service comme pour le lavement des pieds. »

C’est un pressing pédestre. Il ajoute qu’il faut intégrer tout le monde : je dirais que je m’en moque maintenant. Il est trop tard pour réagir, et on sait très bien qu’on ne réagira plus. Au moins, le roucoulant argentin comprend que le catholique zombi de Todd se laissera éliminer sans réagir par l’OTAN.

L’avortement, le mariage gay ? Le joueur de pétanque s’en moque comme de l’an quarante : « C’est au Parlement qu’il faut discuter, argumenter, expliquer, raisonner. Ainsi grandit une société. »

Surtout une société non-chrétienne ! Mais il est vrai qu’une société chrétienne a toutes les chances d’être coloniale ! Alors…

Le pompon survient lorsque le pape compare le Christ à Daesh ! C’est que les deux ont de sales tendances à vouloir convertir tout le monde, l’un en prêchant l’amour et la parole, l’autre en usant du viol et de la bombe, mais cela montre que le christianisme est pire que l’islamisme puisqu’il est comparable, même inoffensif, à une pratique criminelle !

Et le caïd de nous asséner les monstruosités suivantes : « L’idée de conquête est inhérente à l’âme de l’islam, il est vrai. Mais on pourrait interpréter, avec la même idée de conquête, la fin de l’Évangile de Matthieu, où Jésus envoie ses disciples dans toutes les nations. »

On se demande de qui il se moque ! Et son troupeau a la peau dure décidément !

S’il y a encore de bons chrétiens, ils n’ont plus besoin ni du pape ni du Vatican. On rappellera que Bergoglio désignait le pont d’un village qui s’écroula sous les Borgia.

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