7 août 2017

Les horreurs de Hegel sur les Africains

Par Nicolas Bonnal

 

On connaît mon souci citoyen et mes préoccupations citoyennes. Aujourd’hui, je vais dénoncer aux concitoyens respectables un des plus préjudiciables philosophes européens : Georg Wilhelm Friedrich Hegel !

Georg Wilhelm Friedrich Hegel.

Georg Wilhelm Friedrich Hegel.

Le célèbre philosophe prussien, idole de tous nos professeurs marxistes de philo, écrit les horreurs suivantes dans La raison dans l’Histoire : « De la même façon, en période de sécheresse, ils doivent faire pleuvoir. Pour ce faire, ils n’invoquent pas Dieu. Le pouvoir vers lequel se tournent ces hommes n’est pas un pouvoir supérieur, puisqu’ils croient produire eux-mêmes ces effets. Pour se préparer, ils se mettent dans un état d’enthousiasme extraordinaire. Avec des chants et des danses furieuses, en mangeant des racines et en buvant des liquides enivrants, ils se mettent dans un état de transe extrême et profèrent alors leurs commandements. Quand ces ordres restent longtemps infructueux, ils désignent parmi les assistants, qui peuvent être leurs parents les plus chers, ceux qui doivent être massacrés, et les autres les dévorent. En bref, l’homme se considère comme l’entité suprême qui a le pouvoir de commander. Souvent le prêtre passe plusieurs jours en proie à un état dans lequel il est livré à la folie, tue des hommes, boit leur sang et le fait boire aux assistants. Ainsi quelques hommes seulement ont, en fait, le pouvoir sur la nature, et eux-mêmes ne l’ont que lorsqu’ils s’élèvent au-dessus d’eux-mêmes en un état d’horrible exaltation. »

Et notre monstre teutonique ajoute, décidément bourré des pires préjugés : « Une des principales incantations des Khitomes consiste à apaiser les morts, ou à les contraindre, au moyen des plus horribles atrocités. Par ordre des morts, qui s’incarnent dans les prêtres, des sacrifices humains ont lieu. L’élément objectif reste, ainsi, toujours soumis à l’arbitraire. Le pouvoir des morts sur les vivants est reconnu, mais non respecté, puisque les nègres donnent des ordres à leurs morts et les ensorcellent. De cette façon l’élément substantiel reste toujours au pouvoir du sujet. Voilà la religion des Africains, elle ne va pas plus loin. »

Enfin, pour aggraver son cas : « La dévalorisation de l’homme est poussée jusqu’à un point incroyable. L’ordre existant peut être jugé comme une tyrannie, mais cette tyrannie n’est ni considérée ni ressentie comme une injustice. À cela est lié le fait que l’usage de manger de la chair humaine est admis comme un usage licite et partout répandu… Une telle dévalorisation de l’homme explique que l’esclavage soit, en Afrique, le rapport de base du droit. L’unique rapport essentiel que les nègres ont eu, et ont encore, avec les Européens, est celui de l’esclavage. Les nègres n’y voient rien de blâmable, et ils traitent en ennemis les Anglais qui ont pourtant fait plus que tous les autres peuples en faveur de l’abolition du commerce des esclaves et de l’esclavage. »

Hegel poursuit son délire : « Cette mentalité des Africains implique qu’ils sont au plus haut degré exposés à subir l’influence du fanatisme.

Le pouvoir de l’esprit est si faible chez eux, et si intense pourtant l’esprit lui-même, qu’une seule idée qui s’impose à eux est suffisante pour les pousser à ne rien respecter et à tout détruire. »

Sur une reine féministe du Congo : « Elle répudia publiquement tout amour pour sa mère et pour son fils. Elle broya ce dernier, qui était un petit enfant, dans un mortier, devant l’assemblée, se barbouilla de son sang, et elle ordonna que fût toujours prête une provision de sang d’enfants broyés. Ses lois étaient terribles. Elle fit chasser ou assassiner les hommes, et toutes les femmes devaient immoler leurs enfants mâles.

Les femmes enceintes devaient quitter le campement et accoucher en secret. À la tête de ces femmes, elle exécuta les plus épouvantables dévastations. »

Et Hegel conclue, à sa déplorable manière : « L’homme, en Afrique, c’est l’homme dans son immédiateté.

L’homme en tant qu’homme s’oppose à la nature et c’est ainsi qu’il devient homme. Mais, en tant qu’il se distingue seulement de la nature, il n’en est qu’au premier stade, et est dominé par les passions.

C’est un homme à l’état brut. Pour tout le temps pendant lequel il nous est donné d’observer l’homme africain, nous le voyons dans l’état de sauvagerie et de barbarie, et aujourd’hui encore il est resté tel. Le nègre représente l’homme naturel dans toute sa barbarie et son absence de discipline. »

Ces horreurs sont dans La Raison dans l’Histoire, pp. 255-267 (Éd. 10-18).

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Philippe Randa,
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