4 novembre 2016

Le Fonds mondial contre le sida prône l’accouchement par les hommes

Par Aristide Leucate

Nous vivons une époque décidément formidable où le bizarre côtoie l’incongru, le surprenant, l’inconcevable. Dans un entretien donné au site d’actualités européennes, Euractiv, l’ancienne ministre allemande du développement et de la coopération économique de 1998 à 2009, Heidemarie Wieczorek-Zeul fait part de sa folle vision de la société.

Actuellement vice-présidente des Amis du Fonds Mondial Europe, groupe de pression de l’institution financière éponyme, créée en 2002, soutenant la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, cette septuagénaire que l’on surnommait, jadis, « Heidi la rouge », reconnue pour son sectarisme et son autoritarisme, détient encore un mandat de député au sein du Bundestag, sous les couleurs du SPD.

À Euractiv, donc, à l’observation selon laquelle, « s’il y avait plus de femmes politiques dans les pays pauvres, la qualité des soins accessibles aux femmes serait meilleure », la pasionaria répond, sans crainte du ridicule : « J’irai […] même plus loin : si les hommes de l’hémisphère sud donnaient naissance à leurs enfants, les systèmes de santé seraient les mieux financés. »

On ne voit guère de rapport entre les défaillances certaines des systèmes de santé des pays mal développés – au premier rang desquels ceux d’Afrique occupent une prééminence tragique – et le fait biologiquement incontournable de la maternité incombant, sans conteste, à la deuxième moitié de l’humanité.

Mais notre ex-ministre donne une clé de compréhension qui éclaire évidemment son délirant – mais non moins hilarant – propos. Ainsi « les mécanismes de coordination des pays du Fonds mondial sont conçus pour promouvoir l’égalité des genres et faire en sorte que les femmes soient correctement représentées et que leurs problèmes soient pris en compte. »

Le genre ! Eureka ! Le Fonds mondial pour lequel elle milite n’est rien moins qu’une des nombreuses officines mondialistes prenant prétexte de l’éradication des pandémies pour diffuser leurs insanes et ineptes doctrines « queer », « trans », « bi ». « Transhumanistes » et « transgenres », pour dire court.

L’argent n’a pas d’odeur, ce qui permet au Fonds mondial de recevoir, indifféremment d’importants subsides de la Fondation Bill Gates, de Coca-Cola, d’Apple voire des évangélistes de L’Église méthodiste unie. Fortement secouée en 2012, par une retentissante et massive affaire de corruption interne, l’organisation n’est pas très regardante sur ses membres, à la condition qu’ils soient blanchis sous le harnais mondialiste.

Mme Wieczorek-Zeul a bien mérité de ce cénacle de la déconstruction des peuples et des nations, d’autant qu’elle se dit opposée à « toute idée sur l’endiguement des réfugiés », ce qui signifie qu’elle est favorable à leur circulation libre et non contrainte, dans un no man’s land planétaire sans frontières.

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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

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