15 mars 2018

Qui, au FN, a-t-il jamais pensé servir le Diable ou ses œuvres ?

Par Philippe Randa

 

Le changement de nom du Front national était-il vraiment indispensable pour élargir sa base électorale ?

Ces dirigeants actuels en sont visiblement persuadés et c’est leur droit d’avoir procédé à cette offre auprès de leurs adhérents qui approuveront ou non… Libre à chacun de penser que leur vote sera fiable, mais cette proposition venant de la présidente du Front national pèsera forcément dans le choix de ceux qui hésiteraient… De toute façon, en quoi l’appellation d’un parti politique devrait-elle être figée dans le marbre ? Elle doit correspondre à un combat politique et plus encore à ceux qui le mènent… On ne peut à la fois vilipender les actuels dirigeants du Front national en rabâchant qu’ils auraient abandonné les fondamentaux du mouvement développé par Jean-Marie Le Pen quarante ans durant… et leur reprocher de donner une autre appellation à ce parti devenu, à les entendre, si différent de ce qu’il aurait été à l’origine.

XVI Congres FN

« Rassemblement » dédiabolise-t-il davantage que « Front » ?

Ce mot de « dédiabolisation » est une imposture qui légitime le fait que le FN soit ou ait été effectivement diabolique : quel adhérent, militant ou électeur de celui-ci a-t-il jamais pensé servir le Diable ou ses œuvres ? En revanche, il est plus certain que le Front national a toujours pâti d’un déficit de crédibilité : ce n’est pas ce que ses responsables d’antan (et Jean-Marie Le Pen en tête) disaient ou proposaient qui n’a pas convaincu une majorité de Français, c’est bien plutôt leur capacité à gouverner… et trop souvent aussi à sembler se complaire dans la nostalgie d’époques révolues, sorte de paradis perdu, mal défini d’ailleurs et trop souvent fantasmé ; ses adversaires politiques ont toujours martelé qu’il fallait croire en un avenir meilleur et ils ont davantage séduit… Enfin, la dernière élection présidentielle a été particulièrement révélatrice de ce déficit de crédibilité : axer quasi exclusivement son programme sur l’abandon de l’euro en affirmant que ce serait le remède miracle à tous les maux des Français, puis freiner des quatre fers dans les derniers temps de la campagne parce que, à l’évidence, cela ne convainquait personne, ne pouvait aboutir qu’au score décevant de Marine Le Pen au second tour. Plus grave encore est de l’avoir vue danser et boire du champagne le soir de sa défaite ; beaucoup en auront été choqués à juste titre : avait-elle vraiment conscience de l’enjeu ont pu se demander ces millions de Français qui l’avaient soutenu et avaient voté pour elle ? Cela n’est sans doute pas étranger à sa baisse de popularité actuelle.

Que vous inspire le scandale des insultes racistes, proférées par Davy Rodriguez, responsable frontiste, à un videur de boîte de nuit ?

Les insultes sont toujours méprisables et condamnables par la loi française, quel que soit leur caractère et qui peut trouver à redire à cette évidence ?… Qu’elles l’aient été sous l’emprise de l’alcool comme cela semble être le cas, c’est aux juges de décider si c’est une circonstance atténuante ou non. Mais le plus terrible, au-delà de la bêtise, c’est tout de même que cela soit le fait non seulement d’un responsable politique important – tout de même numéro 2 des jeunes – et que cela ait eu lieu en plus durant le Congrès du parti : cela dénote, là encore, à l’évidence un déficit de crédibilité du coupable, mais également de ceux qui lui ont donné des responsabilités…

Propos recueillis par Guirec Sèvres, publiés sur le site Synthèse nationale.

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