23 septembre 2018

Un flot à sens unique

Par Rémi Tremblay

Justin Trudeau l’a dit et répété, il n’y a pas de « crise » à la frontière, seulement un plus grand nombre de demandeurs d’asile qu’à l’habitude. Les Canadiens n’ont pas à s’inquiéter, ceux qui ne sont pas de véritables demandeurs d’asile seront renvoyés dans leur pays.

Mais voilà ! ces phrases martelées sans répit ne convainquent personne. Avec des dizaines de milliers d’illégaux ayant traversé la frontière américano-canadienne depuis deux ans, il s’agit véritablement d’une crise. Mieux, le Canada, étant signataire du Traité sur les tiers pays sûrs, ne peut traiter légalement aucun des immigrants illégaux provenant des États-Unis comme un demandeur d’asile légitime.

Le fait qu’ils soient traités ainsi par l’administration Trudeau démontre uniquement que ce dernier se place au-delà des lois ; sa bonne volonté est la loi.

L’autre ennui avec cette déclaration faussement ferme est que tout est faux : pratiquement aucun des immigrants clandestins n’a été expulsé à ce jour. En mars, les Conservateurs accusaient le Premier ministre de ne même pas expulser les individus considérés comme une menace pour la sécurité des Canadiens. Le Ministre de la Sécurité publique Ralph Goodale avait admis que de nombreux criminels étrangers dangereux n’étaient pour le moment pas expulsés, car leurs pays d’origine refusaient de les recevoir. Plutôt que de faire pression par divers moyens sur ces pays, le gouvernement canadien préféra l’inaction.

Pour en revenir aux migrants provenant des États-Unis, sur les 32 173 personnes ayant illégalement franchi la frontière entre avril 2017 et août 2018, seuls 398 ont été expulsés, dont 116 parce qu’ils étaient citoyens américains. Les autres peuvent continuer à profiter des différents avantages sociaux offerts par les contribuables canadiens en attendant que leur cas soit analysé. Et même si leur demande est rejetée, rien ne prouve qu’ils seront réellement expulsés.

C’est ce qu’affirmait il y a déjà un certain temps Joe Bissett, ancien directeur exécutif des Services d’immigration Canada, qui parlait du système canadien comme le plus généreux au monde. Celui-ci expliquait que des milliers de demandeurs d’asile déboutés disparaissaient simplement dans la nature et que le gouvernement perdait leur trace.

Certes, les Canadiens peuvent se réjouir que le flot incessant de migrants ait diminué de volume cette année, mais dans les faits, ce ralentissement n’est dû en rien aux politiques de Trudeau qui ont agi comme une pompe aspirante. Le courant semble s’être ralenti, mais il demeure soutenu et ceux déjà présents au pays peuvent obtenir les avantages sociaux censés être réservés aux citoyens. Combien de milliers de migrants continueront à entrer en toute impunité au Canada avant que le gouvernement canadien ne réagisse et n’applique les lois en vigueur ? En fait, ce flot ne sera vraisemblablement arrêté que lorsque les Libéraux partiront du pouvoir pour laisser la place aux Conservateurs. Espérons que ce soit l’an prochain à l’élection générale.

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