30 mars 2018

Fiches « S » ? La méthode Roosevelt !

Par Jean-Claude Rolinat

Longue est la liste des crimes commis par les adeptes de Daech dans notre pays : deux gendarmettes abattues en 2012 dans le Var, un chef d’entreprise décapité, la tuerie de « Charlie Hebdo » et de l’hyper cacher de la Porte de Vincennes, deux policiers assassinés devant leur enfant, à leur domicile dans les Yvelines, deux jeunes filles égorgées à la Gare Saint-Charles de Marseille, un policier tué sur les Champs-Élysées, sans oublier, bien sûr, les massacres du Bataclan et de Nice, les crimes de Merah à Toulouse…

Fiche S en logo © Ministère de l'Intérieur (France)

Fiche S en logo © Ministère de l’Intérieur (France)

Et dans l’Aude, la furie islamiste a encore frappé la semaine dernière. C’est dans ce contexte que Macron a supprimé l’état d’urgence qui permettait, un peu, de semer la crainte dans les milieux djihadistes en France et facilitait, surtout, la tâche des forces de l’ordre, pour perquisitionner les domiciles des suspects.
On nous dit, à la louche, qu’il y aurait une vingtaine de milliers de suspects fichés « S » qui se baladent dans la nature, plus ou moins surveillés par nos services de sécurité et de renseignement. Sachant qu’il faut, au minimum, une dizaine d’agents pour effectuer la surveillance d’un terroriste potentiel 24 heures sur 24, on mesure l’impossibilité matérielle qu’il y a à assurer une totale sûreté à nos concitoyens.

D’efficaces mesures pourraient, pourtant, être prises rapidement. D’abord expulser tous les suspects étrangers dans leur pays d’origine, retirer la citoyenneté française à ceux qui ont une double nationalité – on ne peut être à la fois de Sparte et d’Athènes, de Rome et de Florence ! –, refuser le retour des familles de « repentis » des théâtres d’opérations de l’État islamique, supprimer toutes les aides sociales à ces suspects. Et, évidemment, n’accorder de visa aux ressortissants des pays touchés par l’islamisme militant, qu’au compte-gouttes.

Roosevelt n’avait pas fait dans le détail !

Le 7 décembre 1941, une attaque aéronavale japonaise commandée par l’amiral Tojo, en deux vagues successives d’un total de 400 avions, avait détruit 188 appareils US, tué 2 043 Américains et blessé 1 178 autres à Pearl Harbour, dans l’île d’Oahu, archipel des îles Hawaï.

La réaction ne se fit pas attendre. Le 19 février 1942, soit deux mois après, le Président des États-Unis Roosevelt signait l’ordre d’incarcération des quelque 110 000 Japonais et Américano-japonais résidant aux USA.

Dans le cadre du War relocation centers, ils furent internés – hommes, femmes, vieillards et enfants – dans des baraquements dressés en toute hâte dans les États de Californie, de Washington et d’Oregon, sur la côte ouest.

Après expulsion des indésirables du territoire français, les autorités françaises devraient interner ou mettre en résidence forcée tous les autres « fichés S ». De Gaulle le fit à l’encontre des patriotes « Algérie française », hélas une référence ! Cela nécessiterait, certes, une logistique importante. Mais l’armée, la gendarmerie et leurs réservistes sont là : camps de toile et Algécos feraient l’affaire. Demandons la recette à l’ancien Shérif Arpaio du comté de Phoenix, en Arizona, où il est candidat républicain aux sénatoriales, il connaît son affaire ! Et rien n’empêcherait ceux à qui le goût de la semoule viendrait à manquer d’aller demander l’asile dans un pays du Maghreb ou du golfe par exemple !

Un héros français

Le sacrifice suprême du colonel Arnaud Beltrame qui a offert sa vie pour sauver un otage est la marque d’un homme d’honneur. Combien de ces étoilés et autres politiciens présents à la cérémonie des Invalides seraient capables d’un tel geste ? Qui d’entre nous ? Soyons honnêtes, fort peu…

C’est d’autant plus écœurant que cet hommage rendu à l’héroïque officier avait comme une odeur de récupération par un pouvoir qui, s’il ose enfin ! désigner l’ennemi, n’a pas – pas encore ? –, choisi TOUS les moyens mis à sa disposition pour éradiquer ce mal qu’est l’islamisation rampante de notre patrie avec, surtout, son volet fondamentaliste.

Islamophobie ?

Certains diront que l’on ne peut stigmatiser un segment de la population et, qu’en aucun cas, il ne faut pratiquer l’amalgame. C’est vrai que beaucoup de nos compatriotes musulmans vivent sous le règne de l’omerta, et qu’ils ne sont, ni de près, ni de loin, des adeptes du terrorisme islamiste. Mais force est de constater que les « territoires perdus de la République » et autres « zones de non droit », sont les taches noires de la triste peau de léopard qu’est devenu l’hexagone, et que ce ne sont ni des Lapons, ni des Esquimaux, encore moins des bushmen qui les peuplent…

Et c’est là que se pratiquent de juteux trafics divers et variés. Les autorités militaires, en tout cas, en sont bien conscientes, puisqu’elles entraînent leur infanterie dans des « Cenzub » ou « Centre de combat en zones urbaines ».

Et mon petit doigt me dit que des officiers israéliens nourris des expériences au Sud-Liban et dans la bande de Gaza doivent inspirer nos penseurs militaires ! Car, un jour, à défaut d’un inacceptable consentement d’une partition du pays, il faudra bien reconquérir tous ces quartiers, toutes ces cités sans âme, où le terrorisme islamiste trouve un fertile terreau en dépit des milliards déversés depuis des années dans le cadre de l’inefficace « politique de la ville. »

En un mot comme en cent, « il faudra prendre le taureau par les cornes », si je puis dire !

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