19 mars 2017

Les « contre-évidences » de SOS Homophobies

Par Philippe Randa

Il y a des faits-divers crapoteux, voire vomitifs… Celui qui s’est déroulé en fin de semaine à Marseille l’est particulièrement : un jeune homme s’est fait droguer, puis séquestrer dans une chambre d’hôtel où il a été martyrisé et violé deux jours durant… avant qu’il ne réussisse à alerter une patrouille de police en maraude. Ses tourmenteurs sont désormais sous les verrous à la prison des Baumettes et mis en examen pour viol, séquestration, violences volontaires et vol.

L’affaire n’aurait pu faire que dix lignes en fin de page des quotidiens locaux ou vingt secondes dans quelques Journaux télévisés car de tels ignominies, hélas ! ne sont pas exceptionnelles.

Oui, mais… La victime, Zak Ostmane, s’avère être d’origine algérienne et militant LGBT… L’affaire prend, depuis, une toute autre ampleur car Véronique Godet, déléguée de SOS homophobie, dénonce le « caractère homophobe (qui) ne fait aucun doute »… car, selon elle, « les violences à l’encontre des LGBT sont plus présentes dans les grandes villes, mais pas plus à Marseille qu’ailleurs. »

Étonnante déclaration ! Si Zak Ostmane n’avait été que passé à tabac par deux crétins, on pourrait imaginer, effectivement, que l’homophobie ait pu en être la raison, mais comment imaginer que les deux crapules puissent être homophobes, s’en étant pris à lui sexuellement ? Que ce soient deux pervers aux fantasmes justement homosexuels semble à l’évidence plus crédible !

Mais cette évidence-là ne fait sans doute pas médiatiquement – et sans doute financièrement puisqu’elle va se porter partie civile dans ce dossier – les intérêts de l’association SOS Homophobies !

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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

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