1 mai 2018

Chronique de la dernière guerre française

Par Fabrice Dutilleul

« A-t-on le droit de tuer un être humain ?
Évidemment non.
Faut-il le faire quand la Nation est en danger ?
Évidemment oui ! »

Entretien avec Jean-Pierre Hutin, auteur de Les enfants de Sidi Ferruch – Chronique de la dernière guerre française (éditions Dualpha)

Les enfants de Sidi Ferruch de Jean-Pierre Hutin, éditions Dualpha.

Les enfants de Sidi Ferruch de Jean-Pierre Hutin, éditions Dualpha.

Vous avez fait la guerre d’Algérie, engagé volontaire à 18 ans dans une unité parachutiste… Qu’est-ce qui a motivé cet engagement ?

Je suis d’une famille de patriotes qui a toujours répondu présent à l’appel de la Nation quand celle-ci était menacée. En 1914-1918 déjà, mes deux grands-pères avaient répondu présents, finissant la guerre amputé d’un bras pour l’un et d’un pied pour l’autre. Mon père, militaire de carrière, a tout naturellement intégré la Résistance en 1943 et il m’a paru tout à fait naturel de répondre présent à l’occasion de l’affaire algérienne.

Vous qui n’êtes pas pieds-noirs, quelle a été votre motivation profonde ?

Cette motivation a été de deux ordres. La première d’ordre général était que la Nation avait besoin de ses fils. La seconde est plus personnelle : comme beaucoup de garçons de mon âge, je voulais savoir qui j’étais et ce que je valais. Pour cela rien de mieux qu’une unité parachutiste…

Que vous a révélé votre engagement dans les troupes aéroportées ?

Une révélation unique : c’est une arme élitiste par un entraînement physique impitoyable. Le guerrier-léopard se démarque ainsi de ses autres frères d’arme. L’Armée française, riche de plus de mille ans d’histoire, n’a pas attendu les parachutistes pour se couvrir de gloire. Ce qui rend unique les parachutistes, c’est la philosophie mystique qu’on leur inculque. Le but est de tuer le vieil homme civil qui est en eux. L’homme a deux états contradictoires : l’essence qui est sa nature, son moi profond et la connaissance, le savoir artificiel qu’on lui inculque.

L’entraînement léopard n’a pas d’autre but que de faire table rase de ses connaissances pour faire ressortir son essence propre, son lui-même, le goût du risque, le prédateur chasseur des premiers temps oubliés, l’obligation de la peur animale indispensable à sa survie.

Enfin, au bout de l’entraînement qui vous porte au-delà de vous-même, cette certitude qui fait de vos camarades de combat une seule et unique entité qui rejoint la devise mousquetaire « un pour tous, tous pour un ».

Pourquoi ce titre : Les enfants de Sidi Ferruch ?

J’ai choisi ce titre car seuls les enfants font la guerre, acceptant de mourir à 20 ans… Après, c’est trop tard ! On s’accroche, on s’attarde à vivre : une femme, des enfants, un boulot, la TVA, les passages cloutés, toutes ces fariboles du civil.

Et ce sous-titre : Chronique de la dernière guerre française ?

Parce que, pour la dernière fois, on a laissé faire leur métier aux militaires.

Je finirai avec cet axiome : « A-t-on le droit de tuer un être humain ? Évidemment non. Faut-il le faire quand la Nation est en danger ? Évidemment oui ! ».

Les enfants de Sidi Ferruch de Jean-Pierre Hutin, éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 206 pages, 25 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.

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