23 janvier 2019

Canada : les conservateurs comme alternative ?

Par Rémi Tremblay

Il ne reste qu’une dizaine de mois avant le scrutin fédéral qui pourrait marquer la fin du gouvernement de Justin Trudeau. La grande majorité des patriotes, nationalistes et gens de droite se tourneront vers les Conservateurs d’Andrew Sheer ou vers Maxime Bernier et son nouveau parti qui se veut populiste. Mais si une victoire conservatrice serait émotionnellement vécue comme une victoire contre l’arrogant Trudeau, il faut cependant garder en tête que Sheer et Bernier ne s’opposent en rien au Grand Remplacement, à l’immigration de masse, mais souhaitent seulement combattre les « abus » pour rendre le tout plus socialement acceptable.

Justin Trudeau a enfoncé les records en matière d’immigration, visant l’arrivée d’un million de nouveaux venus en trois ans, ce qui représente un nombre astronomique en tenant compte que le Canada n’est peuplé que de 36 millions d’habitants. Mais le record précédent avait été établi par les Conservateurs eux-mêmes qui faisaient entrer au pays un million de Néo-Canadiens tous les quatre ans. La différence entre les deux est donc mince et se situe non pas sur le fond, le remplacement des « de souche » par des allogènes, mais sur le rythme imposé.

Andrew Sheer a aussi, à raison, dénoncé le laxisme de Justin Trudeau en matière d’immigration, abandonnant certaines dispositions concernant les fraudeurs, refusant d’appliquer les lois sur les frontières, etc.

Andrew Scheer.

Andrew Scheer.

Son prédécesseur conservateur avait quant à lui mis en place des mesures vigoureuses contre ceux qui abusaient du système d’immigration ou qui contournaient les lois, mais en ciblant les quelques éléments ne suivant pas les règles ; là encore, les Conservateurs ne firent que légitimer le Grand Remplacement légal et ainsi éviter les controverses qui mettent l’immigration au centre de l’attention médiatique.

Ainsi, sous les Conservateurs, personne ou presque ne parlait d’immigration, alors qu’elle était massive et menait inexorablement au remplacement de la population locale, alors que sous Trudeau, avec l’immigration illégale permise, qui ne représente qu’une vulgaire goutte d’eau au final, les fraudes et le laxisme, l’immigration est devenu le sujet de l’heure et toute la population s’est sentie interpellée par cet enjeu devenu national.

Côté Grand Remplacement, la palme revient donc aux Conservateurs qui sont parvenus à enterrer le débat avec des petites mesures de surface visant à calmer le jeu. Trudeau et sa stratégie du « tout va » n’a quant à lui réussi qu’à polariser une partie de l’électorat sur ce problème dont personne ne se préoccupait.

Toujours est-il, et c’est malheureux, qu’une bonne partie de ceux qui constatent les problèmes bien réels liés à l’immigration seraient prêts à se satisfaire des demi-mesures proposées par la droite parlementaire. Le rétablissement de la frontière, la déportation des criminels immigrants les plus dangereux, une diminution superficielle des seuils d’immigration parviennent à non seulement contenter une partie des électeurs hostiles en théorie à l’immigration, mais parviennent à leur faire accepter l’immigration de masse.

Des groupes comme La Meute, qualifiée d’extrême droite, se sont donc ralliés au concept d’immigration massive, tant et aussi longtemps que celle-ci se fait de façon légale, en suivant les règles mises en place. Le fait que d’ici 2035 les Québécois de souche se retrouveront minoritaires sur leur propre territoire, ce que subiront aussi les Anglo-Canadiens sur le leur, ne semble pas les préoccuper davantage.

À l’automne prochain, les Canadiens auront le choix entre divers partis qui se rejoignent sur le fond, le Grand Remplacement, mais divergent sur la stratégie à adopter pour mieux faire passer la pilule.

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