1 juillet 2017

Brassens très connu, Brassens mal connu

Par Fabrice Dutilleul

« Brassens déborde largement
du cadre habituel
de ce qu’on appelle le show-biz 
»

Entretien avec Georges Ferrières, auteur de Brassens très connu, Brassens mal connu (éditions Dualpha)

(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

Georges Ferrières

Georges Ferrières

Beaucoup de livres ont été consacrés à ce poète-chanteur, pourquoi un de plus ?

Au cours de mes concerts, j’ai pu observer dans le public une méconnaissance du personnage, dans ce qu’il a de plus typique, donc de plus vrai.
Les gens se trompent sur Georges Brassens ?
Oui, pas tous bien sûr, mais le commun ne voit en lui qu’un chanteur poète comme il en existe d’autres ; une sorte de vedette de la chanson…
Et pour vous c’est quelqu’un d’« à part » ?
Et comment ! Pour moi, Brassens déborde largement du cadre habituel de ce qu’on appelle le « show-biz ». J’ai passé ma vie à étudier son œuvre. Je connais par cœur presque toutes ses chansons. Je lui ai consacré beaucoup de concerts et je crois même l’avoir mieux fait connaître.
D’autres chanteurs l’ont interprêté, bien sûr. Certains en ont même profité pour garnir leur bas de laine. Vous savez, quand quelqu’un devient célèbre, il ne manque jamais de vrais ou faux disciples, ni de journalistes pour affirmer leur attachement au sujet.
Vous êtes vous-même un chansonnier poète et auteur d’un nombre considérable de poèmes et de chansons…

J’ai consacré ma vie à la poésie et toujours aimé chanter. Dans mon adolescence, je chantais Charles Trenet et, un jour, j’ai découvert Brassens. Ce fut pour moi une révélation. Alors j’ai voulu savoir… et avec ce livre, offrir aux lecteurs ce que j’ai appris de lui et ce qu’il m’a apporté d’extraordinaire…

Brassens très connu, Brassens mal connu, Georges Ferrières, préface de Gérard Letailleur, éditions Dualpha, collection « Patrimoine du Spectacle », dirigée par Philippe Randa, 132 pages, 17euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.

Vous avez aimé cet article ?

EuroLibertés n’est pas qu’un simple blog qui pourra se contenter ad vitam aeternam de bonnes volontés aussi dévouées soient elles… Sa promotion, son développement, sa gestion, les contacts avec les auteurs nécessitent une équipe de collaborateurs compétents et disponibles et donc des ressources financières, même si EuroLibertés n’a pas de vocation commerciale… C’est pourquoi, je lance un appel à nos lecteurs : NOUS AVONS BESOIN DE VOUS DÈS MAINTENANT car je doute que George Soros, David Rockefeller, la Carnegie Corporation, la Fondation Ford et autres Goldman-Sachs ne soient prêts à nous aider ; il faut dire qu’ils sont très sollicités par les medias institutionnels… et, comment dire, j’ai comme l’impression qu’EuroLibertés et eux, c’est assez incompatible !… En revanche, avec vous, chers lecteurs, je prends le pari contraire ! Trois solutions pour nous soutenir : cliquez ici.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Partager :