À « minimum politique », « minimum électoral »…
Pour moi aussi, le changement aura été… maintenant ! Pour la première fois, j’ai voté à droite ! De cette droite que je vomis plus que la gauche que je combats tout autant, mais qui, au moins, jusqu’à François Hollande, ne trahissait pas aussi visiblement ses électeurs.Oui, j’ai mis le bulletin de vote, ce dimanche, d’un candidat soutenu (entre autres) par Les Républicains.
Certes, je n’avais plus le choix qu’entre lui et Aurore Bergé, ex-pro Juppé, marchant désormais sous la bannière Macron.
Certes, elle s’opposait lors de ce second tour législatif, à Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate (PCD), médiatisé grâce aux primaires de la droite de l’année passée… et qui n’est certes pas « le pire du troupeau », selon la cinglante remarque de Nicolas Gauthier après l’émission « Bistrot Liberté » où Caroline Parmentier et moi-même avons débattu sans déplaisir avec lui.
Certes, Aurore Bergé symbolise tout ce qu’un « honneste homme » exècre en politique ; ce qui n’est pas – certes toujours et loin de là ! – le cas de JFP.
Certes, ce même JFP avait fait le minimum politique en refusant au second tour de l’élection présidentielle le « Front républicain » ; j’ai, de même, fait le minimum électoral ce dimanche.
Certes, j’ai voté contre Aurore Bergé, comme à deux reprises j’ai voté contre Nicolas Sarkozy. À défaut d’en être satisfait, j’ai au moins la conscience d’avoir fait ce qu’il ne m’était pas possible de faire autrement, mais avec un enthousiasme des plus modéré, on l’aura compris.
On a beaucoup parlé de l’aversion des électeurs français pour la politique, manifestée par leur abstention massive – historique ! – en cette année 2017 !
Il est certain que les deux finalistes de ma circonscription – Aurore Bergé, par son opportunisme ; Jean-Frédéric Poisson, par sa compromission avec cette droite faillie de gouvernement – sont, à ce titre, tout aussi révélateurs… qu’emblématiques !
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