22 septembre 2018

Quand le Luxembourg donne des leçons de générosité

Par Euro Libertes

par Olivier Bault.

Jean Asselborn – représentant la haute finance
puisqu’il est ministre des affaires étrangères de ce paradis fiscal
qu’est le Luxembourg – se permet de donner des leçons à Salvini !

« Merde alors ! », s’est exclamé l’inénarrable et indéboulonnable Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères du Luxembourg depuis 2004 (et vice-Premier ministre de 2004 à 2013), lors d’une réunion du Conseil de l’UE vendredi en Autriche.

Ce qui l’a fait sortir de ses gonds, c’est la réaction du bouillant ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini à son affirmation selon laquelle l’Europe vieillissante aurait besoin d’immigrés. L’Italien lui a en effet répondu qu’il était, lui, payé par ses concitoyens non pas pour faire venir de « nouveaux esclaves » qui remplaceront les enfants que les Italiens ne font pas, mais pour inciter ses compatriotes à se remettre à faire des enfants.

Asselborn s’est alors emporté, interrompant le ministre italien : « Au Luxembourg, cher Monsieur, on avait des dizaines de milliers d’Italiens ! Ils sont venus comme migrants, ils ont travaillé au Luxembourg, pour que vous en Italie vous ayez l’argent pour vos enfants, merde alors ! »

Non content d’avoir mis sur un pied d’égalité les immigrés italiens venu légalement travailler au Luxembourg dans le passé aux centaines de milliers d’immigrants qui arrivent illégalement, et donc sans y avoir été invités, d’Afrique et d’ailleurs, le Luxembourgeois est allé encore plus loin – très loin, même – dans une interview publiée dimanche dans l’hebdomadaire allemand Spiegel : il a affirmé que « Salvini a les tonalités et les manières fascistes des années 30. »

Le chef de la diplomatie luxembourgeoise n’en est pas à ses premières insultes contre les membres des gouvernements d’autres pays européens, en théorie amis et partenaires du Luxembourg, puisqu’il avait traité le Premier ministre hongrois Viktor Orbán de dictateur dans une interview pour le journal allemand Tagesspiegelen février dernier. En septembre 2016, M. Asselborn appelait déjà (cette fois dans une interview pour le journal allemand Die Welt) l’Union européenne à suspendre la Hongrie qu’il accusait de violer les « valeurs européennes » en défendant la frontière extérieure de l’espace Schengen. Par ses propos, il voulait « secouer l’Europe », expliquera-t-il ensuite face aux critiques.

Aujourd’hui, il explique dans une interview pour le journal italien La Repubblica que Salvini a exprimé des concepts héritiers d’une éthique fasciste des années 30 et qu’il s’est senti obligé d’intervenir car il fallait bien que quelqu’un dise « Maintenant, ça suffit ! » « Les populistes », a déclaré Asselborn, « veulent remettre l’intérêt national avant tout, ils veulent détruire l’Union telle que nous la connaissons. »

Mais l’UE telle que la connaît M. Asselborn n’est pas celle que connaissent la plupart des habitants de l’UE, et la réponse du chef de la Ligue n’a pas tardé, via les réseaux sociaux : « Si vous aimez tant les immigrés, accueillez-les donc tous au Luxembourg, en Italie nous en avons déjà trop accueilli. »

Allez, Monsieur Asselborn, ne soyez pas fasciste, vous en prendrez bien une petite centaine de milliers pour commencer ? Les Luxembourgeois comptent, en termes de PIB par habitant, parmi les gens les plus riches de la planète (3e au dernier classement du FMI après le Qatar et Macao). Vous pouvez vous le permettre !

Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24  99

Partager :