10 octobre 2018

L’opposition gauchiste se lève

Par Rémi Tremblay

À peine élu à la tête du Québec, François Legault, chef de la Coalition Avenir Québec (CAQ) qui se classe au centre-droit malgré ce que certains journalistes européens ont pu en dire, est devenu la bête noire de l’extrême gauche, qui elle-même se sent le vent dans les voiles avec l’élection d’une dizaine de députés « solidaires ».

Dès l’annonce de la victoire de François Legault, leParti communiste révolutionnaire (PCR), groupuscule passéiste rassemblant quelques nostalgiques de Staline, prit le pavé pour dénoncer cette élection et la démocratie au sens plus large. Car la victoire de la CAQ est sans ambiguïté, Legault ayant remporté haut la main le vote populaire et le nombre de sièges. Communisme et démocratie n’ont jamais fait bon ménage, et les militants du PCR ont tenu à le rappeler à ceux qui ne s’en souviendraient pas.

Et puis, une manifestation contre la démocratie n’ayant pas la cote en 2018, l’extrême gauche décida d’organiser dans la métropole une grosse manifestation contre le racisme. François Legault, qui comptait dans son parti plus de candidats issus des minorités visibles que les Libéraux et les Péquistes, n’est certes pas raciste, mais quand on veut tuer son chien, on l’accuse d’avoir la rage et aujourd’hui l’insulte en vogue, c’est le « racisme ».

Alors, un comité se mit en place. Un comité représentant bien la diversité se mit en place, avec une représentante juive, musulmane, noire et un homme issu de l’immigration, bref, il ne manquait qu’un Québécois de souche pour représenter la nouvelle face de Montréal.

Ce qu’on reproche à Legault c’est son « racisme d’état ». Il n’est pas encore au pouvoir, mais on le sent, quoiqu’il en dise et peu importent ses professions de foi en faveur de la diversité, il imposera un état raciste.

En fait, peut-être ces bien-pensants l’ont déjà oublié, mais avant même l’arrivée au pouvoir de Legault, alors que la nation était dirigée par le très xénophile Philippe Couillard, ces mêmes personnes accusaient le gouvernement de pratiquer le « racisme systémique ».

L’accusation est cette fois-ci étayée par des faits plus probants que ceux employés lorsque l’état était accusé de « racisme systémique ». On reproche d’abord le fait que Legault ait été élu par un électorat majoritairement « de souche » et que très peu de minorités ont appuyé son parti aux élections. Ce désaveu électoral des minorités prouve donc que Legault est raciste.

On lui reproche aussi de vouloir diminuer l’immigration de 20 %. Certes, la majorité, la grande majorité si on se fie aux sondages sur la question, espère depuis des années une diminution de l’immigration, mais jusqu’alors un consensus politique avait été établi entre les différents partis pour maintenir ou augmenter les quotas en dépit des souhaits de la population. Le fait que Legault accepte de réduire l’immigration de façon superficielle pour calmer la grogne populaire fait de lui un dangereux populiste, un démagogue.

Pire, Legault souhaite également employer la clause de nonobstant, permettant une dérogation à la Charte canadienne des droits et libertés pour imposer la laïcité dans la fonction publique. La laïcité n’a évidemment aucun lien avec la race, mais de vouloir l’imposer et l’appliquer relève pour nos militants montréalais d’un racisme assumé.

Voilà donc les griefs de ces quelque 3 000 militants qui prirent les rues de la métropole en ce dimanche 7 octobre. Ces Don Quichotte des temps modernes espèrent intimider le candidat élu démocratiquement, mais justement, Legault n’aurait rien à gagner en se faisant dicter sa conduite par le chantage d’une minorité récemment désavouée par les urnes. Mais pourtant, il y a fort à parier que ce genre d’initiatives se multiplient, l’extrême gauche espérant prouver sa pertinence et galvaniser ses troupes par sa mobilisation dans les rues.

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