10 septembre 2016

Interview du président de Pro Köln Michael Gabel

Par Lionel Baland

(Propos recueillis par Lionel Baland)

Michael Gabel, vous êtes le président de Pro Köln (Pour Cologne). Quelle est brièvement l’histoire de votre parti ?

Le mouvement Pro Köln (Pour Cologne) a été fondé en 1996 à Cologne en Allemagne en vue de prendre part aux élections municipales au sein de cette ville. L’objectif est de changer la manière de faire de la politique en mettant en avant le fait que la volonté du citoyen doit être respectée. Les autres buts du mouvement sont la défense du mode de vie au sein de la cité et l’arrêt de la transformation de la ville qui a lieu sous l’impulsion des marxistes culturels et du lobby de l’immigration. La lutte contre la construction d’une grande mosquée dans le quartier d’Ehrenfeld a constitué un point important du combat contre le « trop-plein d’étranger(s) » et l’islamisation et de l’implantation de Pro Köln. Le Parti peut s’enorgueillir d’avoir obtenu la réduction en taille du bâtiment prévu ainsi que le rejet d’un financement de ce dernier par le contribuable.

 

Cologne est désormais célèbre pour les agressions sexuelles de masse commises par des migrants lors du réveillon du Nouvel An. Pouvez-vous nous fournir plus d’informations à ce sujet ?

Lors de la soirée du réveillon, des individus et des groupes de personnes originaires du Proche-Orient et du Maghreb se sont rassemblés sur la place devant la cathédrale suite à des appels sur les réseaux sociaux. Les premières exactions ont débuté quand des fusées de feu d’artifice ont été tirées sur la cathédrale et la messe perturbée. Lorsque les troubles et le rassemblement de personnes ont semblé hors de contrôle, la police a évacué la place devant la gare principale [qui se trouve près de la cathédrale] et les perturbateurs se sont retrouvés à l’intérieur de cette gare, ce qui a eu pour conséquence que les habitants de Cologne qui fêtaient la Saint Sylvestre, lorsqu’ils voulaient prendre le métro ou le RER afin de rentrer à la maison, devaient traverser le bâtiment. Cela a conduit à des agressions sexuelles, viols et vols.

La police n’a rien pu faire contre cela. Ainsi, des suspects ont déclaré être les invités en Allemagne de la Chancelière Angela Merkel. Des auteurs de délits ont été relâchés sans avoir été identifiés. Toutefois, les jours suivant, sur le site Internet de la police était seulement indiqué à propos de la nuit du réveillon que tout s’était déroulé paisiblement. Ensuite, il est apparu lentement à travers les réseaux sociaux que des exactions qui relèvent d’un pogrom avaient été commises par des migrants originaires de pays musulmans. Les organes de radiodiffusion tels que l’ARD et la WDR, qui se trouvent à quelques encablures du lieu des faits, n’ont pas abordé les événements. Après quatre jours, les exactions ne pouvaient plus être tues et ont dû être rendues publiques. Le scandale, qui a vu les autorités et médias cacher les agressions sexuelles et la violence survenues au sein d’un endroit qui a été durant plusieurs heures hors de contrôle des autorités, s’est diffusé à travers le monde.

Mais ce phénomène ne s’est pas limité à Cologne. Partout en Allemagne, des attaques et des viols ont été commis par des ressortissants de pays musulmans contre des femmes autochtones.

 

Pourquoi la presse du système a-t-elle tu les faits ?

Une étude, qui montre que, entre 2009 et 2016, 75 % de l’ensemble des comptes rendus diffusés en Allemagne par la presse à propos des réfugiés ont été améliorés et embellis, est parue il y a un mois. Seulement 9 % des comptes rendus sur le sujet sont critiques. Nous pouvons constater que l’establishment élitaire technocratique qui dirige le pays se positionne clairement pour un embellissement de la question de la politique d’asile et des réfugiés et un soutien à celle-ci. Le sommet étant atteint lorsque cet afflux de migrants est présenté finalement comme apportant un plus et étant utile au pays. Toute critique est discréditée par l’impérialisme moral. Les dissidents sont sanctionnés ou discrédités.

Le fait que les médias du système aient caché les événements du Nouvel An n’a rien d’étonnant car ces faits apportent de l’eau au moulin des personnes qui critiquent le système.

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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

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