10 janvier 2019

Hystérie médiatique ou dérapage d’un philosophe professionnel ?

Par Bernard Plouvier

Si j’en crois l’excellent blog d’informations Breizh Info, que je consulte deux fois par jour, un philosophe-politicien aurait conseillé aux forces de l’ordre d’utiliser leur(s) arme(s) face à des émeutiers violents.

Boxeur vs CRS…

Boxeur vs CRS…

Je n’ai lu qu’une demi-douzaine de pages de Luc Ferry (en revanche, j’ai apprécié les deux ouvrages, publiés de façon posthume, de son grandiose parent prénommé Abel, mort au combat en 1918), mais je reste ébahi devant l’absence de nuances que sous-entend son conseil, donné il est vrai dans une émission où l’on cherche à toute force ce scandale qui « fait le buzz » !

Qu’un policier attaqué par des émeutiers armés (qu’il s’agisse d’une arme à feu ou d’une arme blanche menaçante – ce qui exclut le petit canif avec lequel se battaient certains trotskistes en 1968 ; mon coude gauche porte encore la trace d’un contact, mais il avait suffi d’un coup de poing bien placé pour assommer le voyou marxiste après son passage à l’acte)  riposte avec son arme de service, c’est la stricte application du principe universel de la « Légitime défense » et l’on ne pourrait qu’approuver M. Ferry s’il en avait fait mention.

En revanche, face à des excités – quelle que puisse être leur motivation – armés de leurs seuls poings, en aucun cas, un policier ne peut tirer autrement qu’en « sommation ». J’ose imaginer que notre distingué philosophe professionnel aurait exprimé ce distinguo si l’animateur-baladin lui en avait laissé le temps.

On reproche semble-t-il à un ex-boxeur professionnel d’avoir affronté à poings nus un policier armé d’une matraque. Je n’y vois qu’un délit d’outrage à agent de l’ordre dans l’exercice de ses fonctions, à moduler en fonction du contexte, car il serait bon de savoir si l’agent avait fait preuve de retenue dans ses actes et si l’ex-pugiliste tentait ou non de dégager un civil.

Il est exact qu’un boxeur ne frappe jamais un homme à terre… sauf s’il est un spécialiste du MMA (Mixed Martial Arts), où le combat à terre fait suite à l’affrontement en position debout, comme au judo ou au jiu-jitsu. Avant de reprocher son manque d’esprit sportif au boxeur, il convient d’étudier de près sa carrière (le passage d’un sport de combat à un autre étant très fréquent).

En outre, il paraît assez curieux d’évoquer les règles sportives à l’occasion d’une émeute, soit un déchaînement de passion, non pas violente, comme l’écrivent les journalistes macroniens, mais haineuse. La haine est plutôt une spécialité des marxistes et autres gauchistes qu’une caractéristique des Français de base, ceux-là mêmes que j’ai soignés durant 41 années dans divers hôpitaux publics… combien de doctes philosophes, de ministres et de journalistes parisiens ont-ils fréquenté du « Français de base » ?

Après tout, si Grand Président Macron faisait correctement son travail, s’il nous évitait le pénible spectacle des clowneries de son épouse, les émeutes des Français autochtones n’auraient pas raison d’être et l’on en reviendrait à notre lot annuel d’émeutes raciales dans les cités saturées d’immigrés… parfaitement indésirables, tant qu’un référendum n’aura pas autorisé leur entrée en masse sur le sol national !

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24  99

Partager :