12 mars 2017

Haro sur le Fillon !

Par Jean-Pierre Brun

 

De source bien informée (Docteur Aphrodite Trentetrois, chef du service de médecine du travail traitant du personnel de notre confrère Le Canard Enchaîné), nous apprenons que bon nombre de ses collaborateurs sont frappés par cet impitoyable « burn-out » professionnel qui affecte les salariés surmenés. L’interminable campagne électorale, cause de ces défaillances, ne saurait altérer l’imperméabilité proverbiale des plumes de ce cancanant colvert sans que notre solidarité confraternelle soit sollicitée.

Afin qu’elles puissent goûter quelques jours de repos dans la canardière de leur choix, je me fais donc un plaisir de leur communiquer quelques informations qui alimenteront leurs savoureuses terrines pendant leur absence. Le sérieux de mon informateur ne peut que les rassurer quant à leur crédibilité : Il s’agit du commissaire Magret…

Contrairement à ce qu’ont affirmé trop longtemps des universitaires conformistes, en 487, sur le Champ de Mars de Soissons, ce n’est pas Clovis qui d’un coup d’épée a brisé le vase sacré et le crâne du guerrier qui ne voulait pas le rendre, mais l’un de ses nervis. L’emploi fictif de celui-ci est aujourd’hui avéré. Prétendument employé comme « Attaché-détaché au protocole », cet homme de main qui s’y était d’ailleurs pris comme un pied, émargeait indûment à la cassette royale. Le bénéficiaire de l’opération était un certain François Fillon.

S’il est vrai que Jeanne d’Arc, capturée à Compiègne en 1430, a bien été livrée aux Anglais contre 10 000 livres, il faut savoir que cette somme a été immédiatement placée dans une banque luxembourgeoise. C’est cette confusion homonymique qui a fait attribuer à Jean de Luxembourg, Comte de Ligny, la paternité de cette ignominieuse transaction. On peut affirmer aujourd’hui que le compte ainsi ouvert, l’était au nom de François Fillon…

Lorsque le 20 novembre 1792, l’armoire de fer contenant les secrets de Louis XVI est découverte et forcée, il apparaît que Mirabeau délivrait clandestinement conseils et informations au roi contre espèces on ne peut plus trébuchantes. Mort le 2 avril 1791, le malheureux Mirabeau perd aussitôt sa place au Panthéon au profit de l’aimable Marat. Ce n’est qu’aujourd’hui que le pot aux roses est enfin découvert. Mirabeau était en fait le nom de code de François Fillon. Malheureux Riqueti, il est temps de te réhabiliter, de retrouver ta dépouille perdue pour la transférer auprès des « Grands Hommes », après avoir renvoyé l’Ami du peuple se gratter dans la baignoire qu’il n’aurait jamais dû quitter…

Le 16 février 1899 décède dans le salon bleu du Palais de l’Élysée, le président Félix Faure. Afin d’honorer sa maîtresse, Marguerite Steinheil, il vient d’absorber un puissant aphrodisiaque, de la cantharide officinale, qui aurait eu raison de son cœur malade. Certains se posent immédiatement la question de savoir à qui profite cette disparition en pleine affaire Dreyfus. Qui, deux ans plus tôt à Chamonix, a présenté la belle au bouillant Félix ? François Fillon, un entremetteur aussi mondain qu’interlope, connu curieusement pour ses services rendus à la cause antidreyfusarde…

Le 29 octobre 1965, Ben Barka disparaît alors qu’il se rend à un rendez-vous à la Brasserie Lipp. Pourtant en avril un certain Chtouki qui prétendait travailler auprès d’Oufkir, l’âme damnée de Hassan II, avait contacté le journaliste Philippe Bernier pour le prévenir des risques encourus par son ami Mehdi. Contre 400 000 francs, il se proposait d’intervenir pour contrecarrer l’opération visant à neutraliser le révolutionnaire marocain. Sur son lit de mort un ancien porte-flingue de Foccart vient de confesser le nom du prétendu Chtouki : un certain François Fillon qui logeait chez sa maîtresse Henriette Dumans, hôtesse transformiste au cabaret Madame Arthur

J’imagine que ces quelques scoops suffiront à assurer quelques jours de repos à nos palmipèdes épuisés afin que, la pleine forme retrouvée, ils puissent replonger au plus tôt dans leur mare nourricière et qu’ils nous en sortent quelques denrées putrides à cuisiner dans les officines politiciennes.

Dernière Minute ! C’est une fracture du myocarpe qui est à l’origine de la mort d’Horace Tignac, le Secrétaire national du MPCP (Mouvement Pendulaire des Centristes Périphériques). Le nom de l’agresseur qui aurait asséné le coup fatal avec un marteau de chaudronnier, serait déjà connu des services de police. Il s’agirait d’un certain François Fillon, derviche tourneur sur métaux dans l’entreprise « Bordel-Chéneau » numéro un mondial de la merguez sarthoise.

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Philippe Randa,
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