31 juillet 2018

Haro sur le Benalla

Par admin

La « bavure » d’Alexandre Benalla n’a un tel retentissement que par la proximité de celui-ci avec le président de la République. L’affaire est donc strictement politique et disciplinaire.

Alexandre Benalla.

Alexandre Benalla.

Bien que Madame Schiappa, actuellement secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, qui ne semble pas savoir lire la presse, nous ait assuré que l’affaire n’intéresse pas les Français, je souhaiterais, avec je crois la majorité des citoyens, qu’on y voit un peu plus clair, et que le tabasseur soit puni s’il n’avait pas le droit de tabasser, mais que l’on sache aussi si le tabassé ne méritait pas de l’être.

Tout de même, lors de cette affaire, 1 200 « Blacks Blocs », a-t-on dit, avaient cassé, salopé et incendié, ce qui aurait dû entraîner une vive réaction des forces de l’ordre !

Il est tout à fait possible, que Monsieur Benalla ait voulu se substituer à l’inaction de la police, dont on dit qu’elle avait reçu l’ordre de laisser faire, ce qu’il faudrait aussi élucider.

En fait, nous sommes en plein brouillard. Mais si le président de la République a décidé, sans autres détails, de gérer la situation, il n’y a plus rien à dire, car légalement, le président de la République est intouchable !

La preuve, c’est que malgré leur extraordinaire malfaisance, les trois anciens présidents encore vivants, jouissent d’un train de vie princier, et sont habilités à nous donner des leçons de morale…

J’avoue cependant m’étonner de ce « haro sur le baudet » qui a saisi toute la presse républicaine, comme si, d’un coup, il fallait sauver l’honneur de la République : il faudrait tout de même se souvenir que le modèle de vertu du Régime, celui qui incarne le patriotisme, la grandeur, le désintéressement, l’honnêteté, l’intelligence, la culture, l’héroïsme, la lucidité, et j’en passe, c’est le général De Gaulle qui n’a réussi à vaincre l’Algérie Française que grâce à des gens efficaces, mais en dehors de toute légalité, que l’on appelait les « barbouzes » !

La Barbouzerie a été le socle de notre république, avec bien sûr la couverture légale des gardes mobiles, quelques généraux au petit doigt sur la couture d’un pantalon un peu breneux et les super-patriotes du SAC qui, quelques années plus tard, allaient montrer leur efficacité dans la tuerie d’Auriol. C’est tout cela qui faisait proclamer au général radiophonique : « C’est beau, c’est grand, c’est généreux, la France ! ».

Malgré la dissolution du SAC par François Mitterrand, la barbouzerie existe-t-elle encore ? Le colonel Benalla est-il un acteur solitaire ? N’a-t-il pas été lui-même piégé ?

En tout cas son étonnante nomination au grade de colonel est tout à fait dans la tradition de la Ve République et là encore je dois prendre en défaut notre presse, qui s’en est indignée.

Pourtant les étoiles du capitaine Leclerc ont été également très rapides et encore plus rapides celles du lieutenant Chaban-Delmas qui n’avait que 29 ans et ne commanda jamais rien !

Le Président Macron me semble avoir donc des précédents qui le justifient et l’affaire Benalla aura eu le mérite de rétrograder à l’arrière-plan les oraisons de la religion footballistique qui commençaient à nous tanner le cuir !

Et pendant ce temps, on n’aura point parlé du caillassage des policiers dans les zones de non droit, ni des mosquées qui commencent à dessiner sur notre sol tout autre chose que la carte du tendre, ni de la façon dont le royaume d’Espagne trahit son Histoire en accueillant massivement ceux dont elle avait écrasé la prétention à la bataille de las Navas de Tolosa en 1212.

Et en prenant sur lui, qui se sait intouchable, la responsabilité de l’affaire, le président Macron, certain d’une majorité qui ne sait faire que lui obéir, vient d’assurer la survie d’un régime qui sait d’où il vient, mais qui ne sait pas où il va.

Certains de nos amis pensent à la malédiction qu’annoncent les Écritures sur la ville dont le prince est un enfant…

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