29 juin 2020

Enquête politicienne et Covid-19 : du grand n’importe quoi !

Par Bernard Plouvier

Il est dommage de gaspiller son temps et son énergie en querelles stupides, mais c’est le propre d’un Parlement, composé de politicards professionnels, que d’amuser la galerie en masquant les vrais problèmes.

nature

Que Didier Raoult soit une pointure en microbiologie, nul ne le conteste. Qu’il soit un thérapeute, c’est-à-dire un soignant compétent en thérapeutique, est une autre affaire.

L’hydroxy-chloroquine est un médicament non dénué de risques pour des malades atteints de diverses affections cardiaques, musculaires et oculaires. Nier cette toxicité, bien connue de tous les internistes soignant des malades atteints d’affections dysimmunitaires, est irréel !

Son efficacité dans les viroses où elle a été testée (grippe, Sida, hépatite C… en dépit d’une certaine toxicité hépatique du produit) s’est avérée nulle ou non significative. L’efficacité dans les coronaviroses est en cours d’étude et les résultats sont très discordants.

En revanche, il est parfaitement exact qu’il a existé une scandaleuse différence de mortalité en France et en Allemagne ou aux USA. Les chiffres de mortalité globale doivent être rapportés au nombre de cas prouvés et ce ratio morts/nombre de cas témoigne seul de la bonne ou de la mauvaise gestion de cette crise sanitaire par le corps médical et l’administration hospitalière.

Les résultats sont hélas sans appel et témoignent de l’inefficacité française (et belge, d’ailleurs). Aux USA, où l’épidémie a touché 2,4 millions de personnes (contre 198 000 en France et 193 000 en Allemagne), le ratio morts/cas dépistés est de 5,12% ; en Allemagne, le ratio est de 4,6% ; il est de 11,5% en Espagne, nettement plus touchée que la France ; même l’Italie (14,5%) et la Grande-Bretagne (14%), si critiquées et où l’épidémie a touché davantage de personnes qu’en France, ont fait mieux. Le ratio français s’établit, en fin d’épidémie, à 15,1%.

Partout, il y eut des essais de traitement par la chloroquine – et aux USA, la politique s’en est mêlée, le Président Trump proposant d’utiliser ce produit faute de mieux – et partout les résultats sont divergents. La chloroquine a ses dévots et ses ennemis farouches. Lorsque l’on aura le résultat de toutes les études, en plus de celles menées sur les autres espèces animales sensibles au coronavirus, l’on pourra trancher. Pas avant.

En Allemagne comme aux USA, les services de réanimation sont plus nombreux et performants, étant singulièrement mieux lotis en bons spécialistes. Toute la différence est là !

Il faut être un grand optimiste (variante : un parfait crétin) pour croire que la transformation par un génial coup de plume (variante : par la décision d’un abruti administratif, politicien ou fonctionnaire) de lits de médecine ou de chirurgie en « lits de réanimation » crée automatiquement une kyrielle de spécialistes de réanimation respiratoire !

Que Macron et ses sbires s’amusent à singer Harry Potter, grand bien leur fasse. Mais la Nation a le droit d’exiger que, dans un pays encore riche, l’on ne démolisse pas les infrastructures hospitalières au prétexte que « l’on manque d’argent », alors qu’on multiplie dans les hôpitaux et au ministère de la Santé les postes parfaitement inutiles d’agents administratifs, alors qu’on distribue allègrement des dizaines de milliards d’euros chaque année pour financer une immigration-invasion parfaitement illégale puisqu’on n’a pas demandé son avis au seul souverain de l’État : le corps électoral.

La gestion à l’aveugle – en mode bateau ivre ou en mode pilotage sans visibilité – de cette crise sanitaire, qui fut pourtant moins sévère qu’une pandémie grippale, par l’Exécutif français a été un ratage complet : panique et transformation d’une épidémie mineure en crise économique majeure… 30 000 morts (à 90 % des retraités), ça ne s’apparente absolument pas à « un état de guerre », même si l’on compatit à la peine de ceux qui ont perdu un être cher.

Les clowns du Parlement, fâchés de n’avoir compté pour rien durant la phase de confinement, veulent se donner l’illusion de servir à quelque chose. Et l’on recommence le psychodrame joué depuis un trimestre : celui « d’experts » médicaux qui s’entredéchirent devant une nation médusée.

Le vrai problème ne tient ni à la chloroquine, ni à l’ego surdimensionné de M. Raoult qui joue à Jésus-Christ superstar, ni aux clowns de la politique et des médias qui veulent parader : tout cela est du théâtre, bon ou mauvais au goût de chacun…

Le problème est celui de l’inadaptation du système hospitalier français, lui-même dépendant des choix absurdes faits par les politiciens depuis 1976 : favoriser une immigration de masse, que l’on croyait bonne pour la production et la consommation, et qui s’est muée en une invasion à la fois très violente et partiellement parasitaire.

À l’issue de ce ratage complet que fut la non-gestion de l’épidémie de Covid-19 par Macron and Co limited (effectivement : une équipe très limitée au plan intellectuel), ce n’est nullement d’un référendum sur l’écologie et le climat dont la nation française a besoin, mais de deux référendums : l’un sur l’immigration-invasion dévoreuse de ressources budgétaires, l’autre sur la réforme structurelle de l’État.

La Ve République crève de ses lamentables politiciens et de ses hauts fonctionnaires imposés par la Maçonnerie. Il faut changer d’État et créer un Parlement de gens compétents dans leur domaine qui soit l’unique groupe de conseillers d’un Exécutif, composé de gens qui ont exercé un vrai métier avant de se proposer pour gérer, un bref moment, le Bien commun.

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