1 juin 2018

Salut, « Orbannières » triomphales !

Par Euro Libertes

par Franck Nicolle.

« Salut à la blanche bannière. Salut, salut aux noms bénis du Christ et de sa Sainte-Mère. »

Et, pour une fois, consacrons l’alliance du bulletin de vote avec la Croix ! « Tard dans la soirée du dimanche 8 avril, le Premier ministre hongrois souverainiste a remercié les électeurs d’avoir “prié pour lui” et voté en masse pour sa formation, le Fidesz », comme s’en attriste Le Monde du lendemain. Septante pour cent de votants ! Septante pour cent de suffrages pour M. Orban et pour le Jobbik ! Bon sang de bois et nom d’une frite au paprika ! ça sent bon le printemps des peuples européens ! Hardis petits, vive la Hongrie ! Les élections, les référendums (annihilés en France en 2015 et interdits en Hollande en 2018, c’est plus prudent), sont sources de frayeurs pour l’intelligentsia et la Propagandastaffel mondialistes qui se disent démocrates, mais qui ne le sont pas pour un forint hongrois.

« Nous ne livrerons pas le pays aux étrangers »

Ce sont surtout les résultats qui les décontenancent. Au point que le trio insolite des Klarsfeld, représentant autoproclamé des fils, filles, petites-filles et petits-fils, arrière-petits enfants, cousins, et tout le train de beaux-frères, belles-sœurs et anciens voisins des déportés juifs de France, nous afflige d’un communiqué hallucinant et belliqueux le jour du 8 mai. Les élections européennes auront lieu dans un an, nous disent-ils, et les caves se rebiffent… Achtung ! Marine Le Pen, dans les derniers sondages, est portée plus haut en intentions de vote cette fois-ci qu’en suffrages à la dernière présidentielle ! Elle a été la première à féliciter le président Orban de sa victoire. Ce dernier enfonce le clou aujourd’hui, en ce mois de Marie, oint d’une légitimité démocratique forte (contrairement à notre président et à la chancelière Merkel) en s’exclamant sur la radio publique hongroise : « Nous construisons une démocratie chrétienne à l’ancienne dont les racines plongent dans les traditions européennes, où la dignité humaine est essentielle et où il y a une séparation des pouvoirs. Nous défendrons la culture chrétienne et nous ne livrerons pas le pays aux étrangers. »

Comme on dit au Crif : « Tout se fait en dînant dans le siècle où nous sommes, et c’est par les dîners qu’on gouverne les hommes » (Nicolas Boileau). « Point de traités, point d’accords, point de fêtes, point de cérémonies d’aucune espèce, même lugubres, sans repas », ajoutait Joseph de Maistre dans ses Soirées de Saint-Pétersbourg.

Alors, trinquons, mangeaillons à la hongroise, mes camarades et chantons avec Charles Trenet : « Fidesz ! Fidesz ! Je suis resté Fidesz, à des choses sans importance pour vous ; un soir d’été, le vol d’une hirondelle, un sourire d’enfant, un rendez-vous. Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle à des lieux et des amis très doux, une rue d’Béziers, une tante Emilie, une maman partant pour Budapest. »

Que cette communion soit lugubre pour Bruxelles et la médiacratie ! Mais chez nous autres, y’ a d’la joie !

Entre paprika et palinka

Voilà pour commencer, un plat de grosses asperges (qui sont plus économiques et plus commodes à éplucher que celles qui sont fines) en provenance d’Alsace ou du Bade-Wurtemberg à défaut du pays magyar où elles sont populaires (dépêchez-vous, c’est la fin de la saison), accompagnées de brochettes de salami pick, de lard fumé de Csemege szalonna, de dés de fromage fumé de Parenyica et de tranches de poivron jaune cuites au vrai barbecue de feu de bois, comme en Autriche (en Autriche, on grille). On trouve les produits susdits en ligne sur le site alsacien : hongrie-gourmande.com ainsi que des petites brioches au fromage et au cumin (pogàcsa) qui ressemblent un peu, par leur forme aux petits pâtés de Pézenas, chers à Françoise Monestier et dont on peut réaliser soi-même un ersatz en enrobant un cube de fromage saupoudré de cumin, avec de la pâte à croissant vendue en tube dans le commerce, à dérouler, à garnir, puis à enfourner, sans autre forme de procès comme disait Jean-Marie à la XVIIe Chambre.

« Aimez-vous la cannelle ? On en a mis partout », écrivait Boileau, encore lui, dans son Repas ridicule ; en Hongrie, on préfère le cumin mais surtout le paprika, ou « poivre turc », doux ou piquant. Il a été introduit en Europe au début du XVIe siècle, des deux côtés à la fois. « Du côté de l’Occident, c’est Christophe Colomb qui l’apporta en Espagne. Du côté de l’Orient, les Turcs, qui s’implantèrent en Hongrie pendant cent cinquante ans, y cultivèrent le paprika qu’ils avaient trouvé en Perse », nous éclaire André Castelot (L’Histoire à table). Il est important de savoir que ce condiment, popularisé assez tardivement en France par Escoffier, est quasiment neutre en saveur, à froid, et qu’il ne libère son goût que dans une liaison grasse et chaude, comme dans les gulyàs, soupes roboratives à base de bœuf ou d’agneau, de légumes et de petites pâtes, ou les pörkölt, ragoûts de porc, lapin, agneau, bœuf, poulet, que nous connaissons sous l’appellation impropre de goulaches. Ces plats sont servis avec différentes pâtes telles que le tarhonya qui ressemble un peu aux spatzen souabes et aux spätzles alsaciens.

Dans les soupes, on utilisera de préférence des csipetke que l’on peut faire réaliser aux enfants en bas âge afin qu’ils s’amusent de manière innocente, pratique et utile. Il suffit de malaxer un œuf avec 100 g de farine puis de pincer des petits morceaux de la taille d’un ongle, c’est très amusant, vous verrez ! Pour la cuisson, qui dure trois à cinq minutes, jetez les morceaux dans la soupe petit à petit. Quand ils seront cuits, ils remonteront à la surface.

La cuisine du poisson ressemble fort à celle que l’on pratique en Alsace où l’on travaille la carpe, le brochet et surtout le sandre, appelé aussi fogas de « Mer de Hongrie », à ceci près que toutes les recettes magyares utilisent… du paprika !

Le grand chef Käroly Gundel, le Carême, l’Escoffier, le Bocuse du pays, nous a laissé une fiche technique où il est question de paner des darnes de sandre et de les présenter gratinées sous une couche de crème aigre au fromage râpé avec une purée de pommes de terre aux œufs et des épinards. C’est l’auteur également des crêpes Gundel, garnies d’une crème aux noix, aux raisins secs, au sucre (mélange qui ressemble à l’appareil utilisé dans la tourte aux noix de l’Engadine, en Suisse) et nappée d’une sauce au chocolat fondu, mélangé avec du beurre, des jaunes d’œuf et du rhum… Il est tout de même stupéfiant qu’un pays qui manifeste sa foi catholique et romaine aussi clairement, se vante d’avoir inventé un tel étouffe-chrétien !

Du reste, les pâtisseries continentales, hongroises, allemandes, suisses, alsaciennes, savoyardes… manquent presque toutes de finesse, y compris les viennoiseries. Ne parlons pas des poires surprises, autre dessert fameux aux noix et au chocolat fondu, ni de l’affaire Dreyfus… Ils en ont parlé ! Voici la tarte Esterhazy, composée de couches de dacquoise (plaque fine de meringue) et de couches de crème au beurre, le tout à la noix ! Evitez au moins le glaçage blanc qui alourdit l’édifice, comme il gâte toutes les viennoiseries continentales et des pays alpins dont les habitants sont si friands, avides de sucre, de gras, de calories, de consistant, parce qu’ils endurent la rigueur des saisons, bien autrement que nous.

« Pour digérer tous ces ragoûts, le barack, alcool d’abricot, s’impose délicieusement », écrivait encore André Castelot. Cette palinka, appelée aussi sur place, « TNT » ou « Mort liquide » peut titrer jusqu’à 70°. C’est de ça que buvait certains soirs le héros d’un polar de Maj Sjöwall, Martin Beck dans L’Homme qui partit en fumée. Méfiez-vous de cette drôlerie, c’est plus fort que le Champomy !

 Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.

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