12 septembre 2019

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

Union européenne. Le négociateur en chef de l’Union européenne pour le Brexit, Michel Barnier, a exclu de renégocier l’accord de divorce avec le Royaume-Uni, renforçant l’hypothèse d’un Brexit « dur » le 31 octobre.

Allemagne. L’Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui pourfend la politique d’accueil de centaines de milliers de migrants par la chancelière ces dernières années, obtient 22,5 % dans le Brandebourg, le Land qui entoure Berlin (contre 12,2 % en 2014), et 27,5 % en Saxe, dans le Sud-Est (9,7 % en 2014), selon des estimations des médias allemands. L’est de l’Allemagne confirme ainsi son statut de bastion électoral de l’AfD, nettement plus faible à l’ouest du pays.

Entretien avec un rigolo, sociologue de son état. À la question : Vous affirmez que le vote AfD n’est pas un vote protestataire. Pourquoi ? – Parce que beaucoup d’électeurs de l’AfD partagent réellement les visions racistes que diffuse le parti.

Angleterre. Boris Johnson est à poil. Il n’a plus de majorité au Parlement et ne peut plus gouverner. BoJo devrait donc annoncer l’organisation d’élections anticipées. Un scrutin dont les favoris sont aujourd’hui… les Conservateurs (alliés aux hard-Brexiters).

Le Parti travailliste s’est mis en tête de bloquer un Brexit sans accord avec l’UE avant d’aller aux urnes, et ce pour une raison bien simple : la moyenne des sondages au 1er septembre donnait les tories de Boris Johnson largement gagnants avec 33 % des intentions de vote contre 25 % pour le Labour du marxiste Jérémy Corbyn.

« Nous avons promis au peuple que nous mettrions en œuvre le Brexit. Nous avons promis de respecter le résultat du référendum et nous devons le faire maintenant. Ça suffit ! », a lancé le Premier ministre, Boris Johnson, aux députés, rassemblés pour la rentrée parlementaire dans une ambiance particulièrement tendue.

Le Premier ministre britannique, qui ne possède plus de majorité à la Chambre des communes, a perdu un vote crucial l’obligeant à reporter la date butoir du Brexit au 31 janvier 2020 pour éviter qu’un no deal, même accidentel, ne se produise. Avec ce retournement de situation pour le moins inattendu, BoJo n’a plus le choix. S’il veut que le Brexit ait lieu « coûte que coûte » il devra trouver un accord avec l’Union européenne.

Autriche. Alors que le Parti de la liberté (FPÖ) est à l’origine de l’une des plus graves crises politiques qu’ait connu l’Autriche contemporaine, son électorat ne semble pas lui en tenir rigueur : la formation est créditée de 20 % des intentions de vote, selon un récent sondage de l’institut Unique Research.

Italie. À l’issue d’âpres négociations, Giuseppe Conte est parvenu à composer son gouvernement en tenant compte de la fragile – et inattendue – coalition entre le M5S et le Parti démocrate.

Les deux formations gouvernementales obtiennent chacune dix portefeuilles tandis que celui de l’Intérieur est « dépolitisé ». Luciana Lamorgese, ancienne avocate et préfet de Milan, est chargée de ramener le calme dans un ministère qui a concentré toutes les polémiques récemment.

Le chef de l’opposition, Matteo Salvini, est en embuscade : « C’est un gouvernement né entre Paris, Bruxelles et Berlin, a-t-il dénoncé. Sans dignité, sans idéaux, avec les mauvaises personnes aux mauvaises places […] Nous gagnerons à la fin. Ils ne pourront pas échapper longtemps au jugement des Italiens ».

La première décision du gouvernement Conte 2, c’est la nomination comme futur commissaire européen de l’Italie de Paolo Gentiloni du Parti démocrate (centre gauche). Après le départ de Matteo Salvini, c’est un virage à 180 degrés après quinze mois de gouvernement eurosceptique. À Bruxelles, l’heure est au soulagement.

Russie. Au Forum de Vladivostok les dirigeants russe et indien, Vladimir Poutine et Narendra Modi, ont le même jour adopté une déclaration commune portant sur un renforcement de la coopération entre les deux pays. Commentant cette déclaration, le président russe a estimé qu’elle exprimait une volonté d’approfondir les liens entre les deux pays, y compris dans le domaine de la « coordination de la politique étrangère ».

Récemment, Delhi a commencé à recevoir les systèmes de défense aérienne russes S-400, malgré les pressions de Washington. À présent, les deux pays envisagent d’élaborer un nouveau système de paiement hors dollars pour tous les contrats de défense.

Suède. Depuis le 1er août, à Eskilstuna, commune de 100 000 habitants, à une centaine de kilomètres à l’ouest de Stockholm, la mendicité est soumise à autorisation. Valable pour trois mois, le permis obligatoire, à retirer au commissariat ou sur Internet, coûte 250 couronnes (environ 25 euros). En cas d’infraction, l’amende peut aller jusqu’à 4 000 couronnes.

Depuis décembre 2018, cinq des 270 communes suédoises ont adopté des arrêtés antimendicité. Plus d’une dizaine prévoient d’en faire autant à l’automne.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24  99

Partager :