1 août 2018

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

Union européenne. LE PPE resterait le premier parti du Parlement européen, selon de premiers sondages sur les élections européennes de mai 2019. Mais il n’obtiendrait plus la majorité absolue avec le groupe social-démocrate (S & D).

Une majorité passerait alors par une coalition élargie au parti centriste ADLE (Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe), qui deviendrait le troisième parti de l’hémicycle avec l’appui de plus d’une vingtaine d’eurodéputés LREM.

Federica Mogherini envisage de se rendre cet été en Tunisie et en Algérie pour convaincre ces deux pays de créer sur leur territoire des lieux d’accueil de migrants et d’études des demandes d’asile. Le financement de l’installation et du fonctionnement serait fourni par l’UE.

Armistice commercial surprise entre le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, et Donald Trump. Dans le détail, Américains et Européens se sont engagés à mettre en place un groupe de travail en faveur de plus de libre-échange transatlantique. Hors automobile.

Allemagne. Le gouvernement veut accélérer les renvois de demandeurs d’asile originaires d’Algérie, du Maroc et de la Tunisie en les inscrivant, avec la Géorgie, comme « pays sûrs », selon un projet de loi adopté hier en Conseil des ministres.

Berlin justifie cette décision par le fait que les demandes d’asile en provenance de ces pays sont déjà quasiment toutes rejetées à plus de 99 % pour la Géorgie et l’Algérie. Horst Seehofer, ministre de l’Intérieur, espère que cette mesure aura « un effet de signal » et permettra une diminution drastique des demandes d’asile émanant de ces quatre pays.

Prétexte : Mesut Özil, Turc d’origine, a annoncé qu’il quittait la Mannschaft, l’équipe de foot allemande dont il était titulaire pour cause de racisme. À la suite de la défaite de l’Allemagne en coupe du monde, les critiques avaient fusé à son égard.

Angleterre. La Première ministre britannique Theresa May a annoncé qu’elle prenait désormais la direction des négociations sur la sortie de l’UE, jusqu’ici dévolue au ministre du Brexit, qui l’assistera sur ce dossier.

Le chanteur Elton John s’est livré à une violente tirade contre la Russie et l’Europe de l’Est, les accusant de « discrimination envers les gays », lors du deuxième jour de la conférence internationale sur le sida à Amsterdam.

Le nouveau ministre des Affaires étrangères anglais, Jeremy Hunt, a estimé que l’Union européenne prenait le risque d’une rupture de long terme avec Londres. En déplacement à Berlin, il estime qu’il existe un « risque réel de ne pas parvenir à un accord » entre le Royaume-Uni et l’UE avant mars 2019.

Jeremy Corbyn, le chef de file du parti travailliste est pris à partie par la presse juive anglo-saxonne dans un éditorial commun déclarant que « la menace existentielle pour la vie juive de ce pays que constituerait un gouvernement dirigé par Jeremy Corbyn ». Il se trouve que Jeremy Corbyn est un vieux militant des droits des Palestiniens. Les récents événements de Gaza ont relancé, semble-t-il, une vague d’antisémitisme.

Espagne. Carles Puigdemont et ses amis politiques sont donc libres de leurs mouvements, tant qu’ils ne mettent pas un pied en Espagne, où des mandats d’arrêt nationaux courent toujours contre eux.

Vu de la perspective de leurs adversaires, les six indépendantistes sont condamnés de facto à vivre en exil pendant vingt ans, jusqu’à ce que les délits qui leur sont imputés en Espagne arrivent à prescription.

La droite espagnole, lors de son XXIe congrès devait élire un nouveau patron en remplacement de Mariano Rajoy démissionnaire. C’est fait en la personne d’un jeune député, Pablo Casado, 37 ans. Une première chez les conservateurs. Ce qui a, semble-t-il, joué en sa faveur, c’est qu’il a le même âge que ses adversaires Pedro Sanchez (46 ans), le Premier ministre, Albert Rivera (38 ans) de Ciudadanos, Pablo Iglesias (39 ans), de Podemos.

Le jeune député Casado, formé sous la houlette de l’ex-chef du gouvernement José María Aznar et des idéologues les plus libéraux, entend opérer un virage à droite. « Nous sommes le parti de ceux qui brandissent le drapeau espagnol à leurs fenêtres, de ceux qui défendent la famille, la vie et l’éducation libre », a déclaré le nouvel impétrant.

Plus de 600 migrants africains sont parvenus jeudi à entrer dans l’enclave espagnole de Ceuta, au Maroc, après un « assaut » de la double clôture particulièrement violent selon les autorités, lançant de la chaux vive et des excréments contre les policiers. Ce franchissement de la frontière de Ceuta, hérissée de barbelés, est le plus important depuis février 2017.

Italie. Gravement malade, le ténor de l’industrie automobile italienne, Sergio Marchionne, a cédé sa place aux commandes de Fiat Chrysler (FCA) et Ferrari. La presse et une partie de la classe politique italienne saluaient dimanche « la fin d’une époque » avec le départ de ce patron emblématique de Fiat pendant quatorze ans.

Matteo Salvini, ministre italien de l’Intérieur (Ligue), envisage d’envoyer à Paris une délégation de hauts fonctionnaires de son ministère afin de rechercher un terrain d’entente avec les services de Gérard Collomb sur les moyens à mettre en œuvre pour résoudre les aspects pratiques de la crise migratoire en Méditerranée et, surtout, ceux concernant la frontière italo-française.

Le président du Conseil, Giuseppe Conte a informé le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, des conditions désormais imposées pour les débarquements en Italie des migrants sauvés en mer. Les débarquements en Italie ne seront autorisés qu’à la seule condition que d’autres pays de l’Union européenne aient accepté de prendre en charge une partie des personnes secourues en mer.

Grèce. En vertu des accords européens, la Grèce va accueillir 1 500 demandeurs d’asile d’Allemagne. Alors que des milliers de migrants sont toujours bloqués dans le pays depuis la fermeture de la route des Balkans. Cela suscite évidemment de la grogne.

Drame sans précédent en Grèce où des incendies ont ravagé les environs d’Athènes tuant 81 personnes. Ces feux sont les plus meurtriers du siècle après ceux d’Australie, en 2009. Un premier inventaire a déjà recensé plus de 300 maisons et commerces détruits ou sérieusement endommagés.

Hongrie. Le gouvernement a décidé de taxer toutes les activités – notamment universitaire –, qui présentent l’immigration sous un angle positif à hauteur de 25 %. Dans le collimateur, les ONG et toutes les initiatives éducatives donc, mais aussi les campagnes médiatiques et les « activités de propagande ». La guerre contre Bruxelles continue.

Pays-Bas. La Hollande et la Turquie, en froid depuis que La Haye a refoulé en 2017 deux ministres turcs, ont annoncé la normalisation de leurs relations diplomatiques et le retour à court terme d’ambassadeurs à La Haye et Ankara.

Russie. Le Kremlin a confirmé avoir reçu une invitation adressée par Donald Trump à Vladimir Poutine afin d’organiser un sommet americano-russe à la fin de l’année. La présidence russe a convenu qu’il était nécessaire que les deux hommes se rencontrent à nouveau suite au sommet d’Helsinki.

Elena Iampolskaia a été nommée à la tête de la commission pour la Culture à la Douma russe. Le poste, vacant depuis la mort du cinéaste Stanislav Govoroukhine en juin, accueillera donc cette journaliste et députée, qui est surtout connue pour sa dévotion à Staline et ses positions très conservatrices. Sa candidature était soutenue par Vladimir Poutine.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24  99

Partager :