7 mai 2018

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

Union européenne. Bonne initiative. La Commission européenne veut promouvoir la géothermie. Actuellement, elle représente 3,2 % de la production des énergies renouvelables. Les services de la Commission souhaitent atteindre à terme un ratio de 5 %. Une stratégie devrait être dévoilée en octobre.

À quoi sert un socialiste ? À Bruxelles, notamment au Parlement européen (où les socialises forment le deuxième groupe avec 187 députés sur 751). Ce qui frappe, c’est à la fois leur extrême division idéologique et leur incapacité à se comporter autrement que comme une force d’appoint des conservateurs européens du Parti populaire européen (PPE). Profondément divisés les Français, les Belges, les Néerlandais et les Italiens jouent les francs-tireurs.

Les libéraux de Bruxelles supportent de moins en moins la politique menée par Viktor Orban en Hongrie et ont surtout la trouille que de Prague à Bratislava ou ailleurs le modèle autoritaire polono-hongrois ne fasse tache d’huile.

Budapest risque de voir « suspendus, rduits ou limits » des fonds d’aides européens qui pèsent chaque année près de 5 milliards d’euros, soit 4 % du PNB hongrois, et 2 ou 3 points de croissance.

Le négociateur en chef du Brexit pour l’Union européenne Michel Barnier a mis en garde sur le risque de voir échouer les négociations avec Londres sur le Brexit en raison de la question de la frontière irlandaise.

Allemagne. Trois jours après Emmanuel Macron, Donald Trump a reçu Angela Merkel à la Maison-Blanche avec beaucoup moins de décorum, mais les mêmes désaccords marqués, des tarifs douaniers à l’accord sur le nucléaire iranien. Sur ce sujet, la chancelière allemande a affirmé que l’accord actuel n’était pas « pas suffisant pour s’assurer que les ambitions de l’Iran sont maîtrisées et contenues. »

La Bavière a approuvé une norme qui prévoit que des crucifix soient placés à l’entrée des édifices administratifs. L’acte est « une reconnaissance de l’identité et du caractère culturel » du land, a expliqué le conservateur Markus Söder (CSU), chef du gouvernement local. « La croix n’est pas un symbole religieux et ne viole pas l’exigence de neutralité », a-t-il ajouté.

Angleterre. Theresa May, subit un nouveau revers. Sa ministre de l’intérieur, Amber Rudd, proche d’elle et figure montante de l’aile modérée des tories, a été contrainte à la démission après un scandale touchant le point réputé fort de Theresa May : l’immigration. Il s’agit de la reconduite à la frontière de Jamaïquains ayant au demeurant la nationalité anglaise.

Elle est remplacée par le ministre des Communautés, le Pakistanais Sajid Javid. Il a été élu au Parlement dans la circonscription de Bromsgrove dans l’ouest de l’Angleterre, admirateur de l’ancienne première ministre Margaret Thatcher qu’il cite comme modèle politique, et occupe des fonctions ministérielles depuis 2012.

Kate Middleton a accouché de son troisième enfant dans une clinique à 8 900 dollars la nuit. Aux États-Unis un séjour en maternité coûte 10 800 dollars par jour en moyenne.

Le demi-frère de Meghan Markle, la future du prince Harry, le met en garde dans une lettre qu’il lui a adressée contre cette sœur « cynique, superficielle et vaniteuse ». « Vous devriez mettre fin à ce faux mariage de contes de fées avant qu’il ne soit trop tard ». D’autant que Meghan n’a pas jugé bon d’inviter sa famille au mariage.

Espagne. L’épuration sémantique continue. La mairie de Madrid, dirigée par la gauche, a décidé de modifier le nom de deux rues qui honoraient des héros du franquisme, dont le général José Millan-Astray, père de la Légion espagnole. À terme, les autorités locales ont décidé de rebaptiser 49 rues.

Italie. Luigi di Maio, leader du M5S tend la main à la formation de Matteo Renzi, le patron du parti démocrate, afin de constituer un gouvernement. Hier encore, le M5S combattait ce parti et il n’est pas sûr que les troupes suivent (70 députés et 35 sénateurs).

Pour l’éditorialiste du Corriere della Sera Pierluigi Battista, « l’Italie vit un dilemme absolument indit depuis l’instauration de la Rpublique, quelque chose de jamais vu ni vcu et qui engendre invitablement angoisses, dsorientations, peur de l’inconnu. Jamais les forces politiques n’avaient taussi antagonistes. Dans le pass, les partis ont collaborautour de la dmocratie chrtienne sans se livrer une guerre aussi impitoyable. »

Russie. Le bombardement opéré par Washington, Paris et Londres, mi-avril, a rebattu les cartes. Les Russes vont livrer des missiles S-300 aux Syriens qui pourront ainsi assurer l’intégrité de leur espace aérien. Une nouvelle qui inquiète particulièrement Israël, qui ne sera plus en mesure d’y opérer, notamment contre des cibles iraniennes.

Suède. L’annonce en a surpris plus d’un : l’Académie suédoise ne décernera pas cette année le Prix Nobel de littérature. C’est du jamais vu, pour la récompense littéraire la plus importante au monde dotée d’un montant de 800 000 euros. Le scandale des agressions sexuelles touchant l’entourage de l’Académie a fini par tout emporter.

La personne visée est un français, Jean-Claude Arnault – mari d’un membre du jury du Nobel de littérature, la poétesse Katarina Frostenson –, accusé de viols et agressions en tous genres.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24  99

Partager :