10 août 2019

La Casapound dans le collimateur de la mairie de Rome

Par Euro Libertes

par Matteo Petrachi

Rome, le 25 Juillet 2019

C’est en fin de matinée qu’a pointé le bout de son nez le Maire de Rome, Virginia Raggi, accompagnée de policiers au siège de nos camarades de la Casapound, située « via Napoleone III ». En effet, les lettres de marbre ornant la façade de l’immeuble sont jugées « abusives »… Il est vrai que dans le quartier « populaire » de l’Esquilino, cela ferait presque « brutta figura1 »… ! D’autant plus que nos chers camarades à la Tortue Fléchée, toujours aussi clairvoyants et prompts à systématiquement se remettre en question, ont suspendu une longue bannière plus haut sur la façade sur laquelle est écrit : « Questo è il problema di Roma », littéralement « Ceci est le problème de Rome ». Pour Virginia Raggi, peut-ête la provocation de trop, ou peut-être une occasion de pouvoir faire évacuer une bonne fois pour toutes les militants.

Casapound.

Casapound.

Casapound Italia a donc été mise en demeure de retirer la bannière ainsi que les lettres de marbre, sous peine d’amende et d’évacuation forcée. Cependant, au gouvernement, l’évacuation du bâtiment ne semble pas être considérée comme une priorité, bien qu’il eut été soi-disant estimé depuis 2003 un « dommage public » supérieur à 4 millions d’euros pour les « pertes de recettes » du fait de « l’occupation » des lieux.

Début juillet, l’Agenzia Del Demanio2 avait déjà déposé une plainte pour demander l’évacuation : une plainte qui, selon ladite agence publique, « promet de faire bondir au sommet de la liste des expulsions le siège de CasaPound » mais jusqu’à présent, il ne semble pas y avoir eu de mesures allant dans ce sens. Alors que la Raggi essayait de notifier sa mise en demeure, la Lega et le M5S ont rejeté à la Chambre un ordre du jour proposé par le Parti Démocrate qui engagerait le gouvernement à faire évacuer le bâtiment.

Policiers devant la Casapound.

Policiers devant la Casapound.

Rome, le 6 août 2019

Nouvelle venue de Virginia Raggi et ses sbires en fin d’après-midi, sommant nos camarades de retirer immédiatement leurs lettres de marbre. C’est après de longues discutions visant à apaiser les tensions et surtout pour faire entendre raison à Madame le Maire que les militants ont finalement décidé de s’exécuter
Casapound

« Virginia Raggi marque un point. Dans une ville devenue latrine et blague de l’Italie, la beauté d’une écriture de marbre parfaitement en ligne avec le style rationaliste d’un palais des années 1930 dénote trop. Nous l’enlevons momentanément en attendant la renaissance de Rome qui aura lieu le jour – désormais proche – dans lequel le fléau taliban de Madame Raggi sera définitivement vaincu et chassé de Notre ville ». C’est ainsi que CasaPound a motivé sa décision de supprimer la célèbre inscription en marbre de la façade de l’édifice de via Napoléon III.

Casapound, le problème de Rome. Vraisemblablement, faire partie d’un mouvement nommé « 5 Étoiles » ne fait pas briller de par son bon sens Madame le Maire, qui semble oublier ou ne pas voir ce qui se passe dans les rues de sa ville : Ordures non ramassées et accumulées, végétation non entretenue, routes et ouvrage d’art dégradés, migrants parfois drogués et/ou alcoolisés, violents ou parfois nus, faisant leur besoins en pleine rue à la vue de tous, sans oublier les « oubliés » : ces familles Italiennes sans ressources, dont certaines d’entre elles sont justement hébergées par « le problème de Rome ».

Rome, ville souillée.

Rome, ville souillée.

Nous faisons naturellement part de tout notre soutien à nos camarades Italiens, en leur souhaitant de savoir rester les derniers debout dans l’Arène. Et comme le chante notre camarade et ami Gianluca Iannone, à notre tour nous leur disons : « Tenete duro, non mollare, ne vedrete delle belle ! Arremba Sempre ! »3

Notes

1 Trad : « Mauvaise Image »

2 Organisme public gérant les propriétés appartenant à l’état.

3 « Tenez-bon, ne lâchez rien, vous en verrez de belles ! Toujours à l’abordage ! » ZetazeroalfaDisperato Amore, RTP / Perimetro 2010.

Article publié sur le site Terre et peuple.

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