1 mars 2019

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

Allemagne. L’Allemagne a enregistré une hausse de 9,4 % des actes antisémites – 1 646 recensés selon les données préliminaires de la police – en 2018 par rapport à l’année précédente. Des chiffres inédits sur une décennie qui inquiètent le gouvernement, confronté aux populistes.

Angleterre. Alors qu’aucun accord n’a encore été trouvé pour résoudre le problème de la frontière irlandaise, accroissant le risque de Hard Brexit le 30 mars prochain, la Grande-Bretagne a annoncé un assouplissement de sa réglementation commerciale. Le but ? Contourner les éventuels obstacles juridiques qu’une sortie sans accord pourrait entraîner pour les entreprises réalisant des échanges avec l’UE.

Le prince Philip, 97 ans, époux de la reine Elizabeth II, a décidé de renoncer à son permis de conduire après avoir été impliqué dans une collision qui a fait une blessée fin janvier.

Espagne. Manuel Valls, candidat à la mairie de Barcelone, a annoncé sa participation à la manifestation, le dimanche 10 février à Madrid, de la droite et des populistes contre le chef du gouvernement socialiste, Pedro Sanchez, critiqué pour son dialogue avec les indépendantistes catalans.

Ils étaient des milliers, dimanche 10 février, à scander à Madrid ce simple mot en boucle : « démission ». Celle du chef du gouvernement socialiste, Pedro Sánchez, accusé par les droites espagnoles – et certains dirigeants de son propre parti – de s’agenouiller devant les sécessionnistes catalans et, ainsi, de prêter le flanc à une partition du pays.

Les députés espagnols ont rejeté, mercredi 13 février, le premier budget du chef du gouvernement socialiste Pedro Sanchez, au pouvoir depuis huit mois. Ce qui pourrait le contraindre à convoquer des élections anticipées. Et par voie de conséquence abroger le transfert des cendres de Franco de la vallée de Los Caïdos avec un retour de la droite au pouvoir.

Hongrie. Dans son discours annuel sur l’état de la nation, Viktor Orban préconise de relancer la natalité pour lutter contre l’immigration. Par des mesures radicales comme une exonération de l’impôt sur le revenu pour les mères de 4 enfants et un système de prêt immobilier avantageux.

Les femmes de moins de 40 ans qui se marient pour la première fois pourraient souscrire un emprunt de 30 000 euros ; un tiers de la dette serait remis à la naissance du deuxième enfant et la naissance d’un troisième enfant mettrait fin au remboursement. Orban est lui-même père de cinq enfants.

« Pour l’Occident, la rponse [à ce problème] est l’immigration. Pour chaque enfant manquant, il devrait en arriver un et ainsi les chiffres seront quilibrs. Nous, les Hongrois, voyons les choses diffremment. Nous n’avons pas besoin de chiffres. Nous avons besoin d’enfants hongrois. Compenser par des migrants, c’est baisser les bras ».

Italie. Le président du Conseil italien Giuseppe Conte tente de calmer le jeu, après le rappel par Paris de son ambassadeur à Rome. Conscients de l’inutilité d’une nouvelle surenchère, Luigi Di Maio, rejoint par le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini, président de la Ligue, ont indiqué qu’ils étaient « tout à fait disposés à rencontrer le président Macron ».

Le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini a invité son homologue français Christophe Castaner à venir à Rome pour évoquer les dossiers en souffrance dans leur domaine de compétence, après le rappel à Paris de l’ambassadeur de France en Italie. Notamment sur le terrorisme et l’immigration.

Dans les Abruzzes, les élections régionales du 10 février ont été marquées par la victoire de l’alliance de la droite et l’extrême droite, réunissant entre autres la Ligue, Forza Italia et Fratelli d’Italia, avec 49,2 % des voix.

La région, qui sera dirigée par le candidat de Fratelli d’Italia, Marco Marsilio, a été arrachée au Mouvement 5 étoiles qui la dirigeait depuis 2014. Mais surtout, cette élection marque une triple victoire du ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, qui s’y est personnellement impliqué et s’impose comme l’homme fort autour duquel tourne aujourd’hui toute la politique italienne.

Une délégation de magistrats italiens a pris rendez-vous au siège du ministère français de la Justice pour évoquer le sort des activistes d’extrême gauche venus s’installer en France dans les années 1980 afin d’échapper aux poursuites dans leur pays. L’Italie réclame officiellement à la France une quinzaine de personnes, hommes ou femmes, aujourd’hui âgées de 60 à 75 ans environ.

Pologne. La Pologne est prête à débourser au moins deux milliards de dollars pour l’implantation d’une base militaire américaine sur son sol, une offre que le président Donald Trump a affirmé étudier « très sérieusement ».

Suisse. Les électeurs du canton de Genève, ville symbole de la tolérance religieuse depuis le XVIe siècle, ont voté dimanche à 55 % en faveur d’une loi interdisant aux élus et aux fonctionnaires en contact avec le public de porter des signes visibles d’appartenance religieuse. Ses détracteurs estiment que cette loi est discriminatoire envers les femmes musulmanes, voire anticonstitutionnelle.

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