1 avril 2018

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

 

Union européenne. Mme Catherine de Bolle, 48 ans, prendra à partir du 1er mai les rênes d’Europol, l’agence européenne spécialisée dans la lutte contre la criminalité. Mme de Bolle, commissaire-générale de la Police fédérale belge, a été nommée pour quatre ans et prendra ainsi la succession de l’actuel directeur exécutif d’Europol, le Britannique Rob Wainwright.

Catherine De Bolle.

Catherine De Bolle.

La promotion controversée de Martin Selmayr, bras droit de Jean-Claude Juncker, au poste de secrétaire général de la Commission européenne, tourne au règlement de comptes. Les députés ont très mal pris que Juncker ne vienne pas s’expliquer en personne sur cette promotion qu’il a décidé seul – ou qui lui a été dictée par Selmayr, on ne sait pas très bien.

Selon Le Canard enchaîné, Juncker qui a toujours eu « une capacité de travail limitée », « a cessé de faire semblant (…) les absences fréquentes, les arrêts maladies se suivent » ; le reste du temps le patron de la Commission s’enferme dans son bureau, voire (comme en témoigne un journaliste de Libération) « s’arsouille » au déjeuner. L’histoire des patrons de la Commission depuis 15 ans se résumerait alors à une séquence : affairisme/absentéisme/docilité. La faillite complète.

Allemagne. À la soupe populaire d’Essen, on peut lire sur la porte d’entrée : «  En raison de l’augmentation du nombre de réfugiés ces derniéres années, la part d’étrangers parmi nos clients a atteint 75 %. Pour garantir une intégration raisonnable, nous sommes dans l’obligation de n’accepter que des clients ayant un passeport allemand. »

Angela Merkel qui vient d’installer Annegret Kramp-Karrenbauer au poste de secrétaire générale réfléchit à ne pas aller au terme de son 4ee mandat et se verrait bien prendre la présidence du Conseil européen, poste détenu par Donald Tusk.

« La haine contre les Allemands existe en Allemagne. Ce n’est pas la norme, mais cela devient de plus en plus courant – ce serait une erreur que de nier le phénomène », a déclaré Andreas Geisel, ministre de l’Intérieur, au quotidien Tagesspiegel.

Le journal a relaté les expériences individuelles de différents Berlinois qui avaient contacté le journal pour faire valoir que la ville devenait un lieu « d’agression accrue avec un sentiment de peur ». Et ce sentiment a quelque chose à voir avec l’arrivée des réfugiés.

Angleterre. Londres accuse Moscou du décès de deux ressortissants russes, un ex-espion et sa fille, Sergueï Skripal et Youlia, à Salisbury. Le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a assuré que la Russie était « innocente » et « prête à coopérer ». À la condition que Londres lui donne accès à la substance incriminée, ce qui a été aussitôt refusé. L’ambassadeur de Sa Majesté à Moscou a été convoqué en protestation.

Theresa May a d’abord annoncé l’expulsion de 23 diplomates russes, conformément à la convention de Vienne. Elle a estimé que les relations entre les deux pays ne pouvaient plus être les mêmes. L’ambassade de Russie à Londres a immédiatement dénoncé la réaction britannique, la qualifiant d’« hostile, inacceptable et injustifiée », dans un communiqué. La riposte « ne se fera pas attendre », a prévenu Moscou.

Hongrie. Viktor Orban, chef du gouvernement hongrois, a pris des contacts avec les leaders des partis sortis vainqueurs des élections italiennes afin de renforcer le front eurosceptique au sein de l’UE. Il s’est surtout entretenu avec Matteo Salvini, le président de la Ligue.

Russie. Vladimir Poutine est assuré de sa réélection à la tête de la Fédération de Russie, dimanche 18 mars. Pour l’anecdote, ses adversaires, au nombre de sept, se sont étripés dans les débats télévisés : insultes, verres d’eau jetés à la figure et même une bagarre.

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