8 juillet 2017

Les humanitaires, ça ose tout !

Par Philippe Randa

 

Vous avez aimé le million de migrants ayant pénétré en Europe en 2015 ? Vous adorerez la cuvée 2017 et son probable nouveau million d’extra-européens aux besoins de « luxe, calme et volupté » tout aussi pressants ; rien que l’Italie doit faire face cette année à plus de 200 000 arrivants sur ses côtes, soit 15 % de plus que l’an passé à la même période… Une réunion informelle de trois ministres de l’intérieur – français, allemand et italien – a d’ailleurs eu lieu ce week-end pour répondre à « l’énorme pression » migratoire à laquelle est confrontée la patrie de Garibaldi.

Ce qui est nouveau, c’est la mise en cause par Frontex (Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes) des ONG secourant de pseudos-naufragés car accusées ni plus ni moins de « collusion » avec les négriers qui s’enrichissent sans vergogne sur la misère humaine.

Selon latribune.fr, dans un rapport classé confidentiel et rapporté par le journaliste Duncan Robinson, « des indications claires (ont été fournies aux migrants par les passeurs) avant le départ sur des directions précises dans le but d’atteindre les bateaux des ONG (…) des réseaux criminels (auraient) introduit clandestinement des migrants sur des bateaux d’ONG. »

Médecins sans Frontières et Save the Children sont tout particulièrement dans le viseur de Frontex ; comme on peut s’imaginer, celles-ci démentent toute complicité.

MSF martèle qu’elle « n’aide pas les passeurs ! », tout en ajoutant un argument qui laisse pantois : « (S‘il y avait) une voie légale et sûre, il n’y aurait pas de réseaux de passeurs. »

Au moins, ces sentencieux médecins-là ne pratiquent-ils pas la langue de bois : à l’évidence, si l’Europe ne rechignait pas à accueillir toute la misère du monde, personne ne profiterait de celle-ci pour s’enrichir… CQFD !

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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

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