1 octobre 2019

Procéder à l’impeachment du Président Trump (suite)

Par André Archimbaud

Deuxième acte : provoquer un « rejet » de greffe massif
contre la nouvelle administration Trump

Trump résiste à un coup d’État semi-légal : drame en 3 actes 1/2 (suite)

L’opération commence dès novembre 2016 dans les salons de l’hôtel Mandarin de Washington avec Nancy Pelosi, George Soros et un aréopage de financiers, qui se décline ensuite via l’administration Obama partante, les réseaux liés aux fondations Soros, les réseaux des ministères de la Justice et des affaires étrangères, les #NeverTrump néoconservateurs, les agences de renseignement, le FBI, les bureaucrates des ministères régaliens (Armées, Justice, Affaires Étrangères), la presse, la Silicon Valley, les GAFAM, Hollywood, les amis australiens et britanniques des services secrets américains, le réseau international du sénateur McCain (qui se voit comme le fondateur de l’Eurasie « libre »), en particulier ses amis britanniques et ukrainiens, etc. Bref, un tsunami gigantesque se déclenche contre Trump, trop pris à gérer les divisions au sein de son clan pour le partage du Pouvoir, mais qui se croit invincible du fait que les républicains, suite à « l’effet Trump », détiennent miraculeusement les deux chambres du Congrès.

L’on comprend déjà qu’il s’agit ici de priver Trump de tout pouvoir, et de lui faire rater son démarrage. D’abord l’administration Obama partante (la transition dure presque 3 mois) modifie juste avant la passation de pouvoir les règles sur la classification des secrets d’État. Résultat : une nuée de fonctionnaires de niveau moyen ont soudain accès à des informations qui peuvent ainsi être plus facilement fuitées, et sans crainte de repérer rapidement les fuiteurs. Trump se trouve alors bombardé par une pluie de météorites, dont les plus graves visent son propre ministre de la Justice Sessions et son directeur à la Sécurité Nationale, le général Flynn, ami des Russes et des Turcs. Sessions, paralysé, se récuse de l’affaire Russe et perd le contrôle de son ministère : Rosenstein (ministre adjoint) et Comey (chef du FBI), tous deux sortis de la marmite bushiste deviennent totalement autonomes. Trump est immédiatement privé de deux leviers : la Justice et les affaires étrangères (Flynn étant lui-même « démissionné » pour avoir dit à l’ambassadeur russe que la question des sanctions serait revue par la nouvelle administration).

Vicieusement, les nominations des hauts fonctionnaires choisis par Trump sont « retardées » au Sénat, en particulier celles des ambassadeurs qui ne se gênent pas pour le camper en président temporaire. La planète entière, à l’exception des Israéliens et des Saoudiens, ne sait s’il faut prendre Trump au sérieux. Les Chinois font semblant. Car s’ouvre très vite une multitude d’enquêtes parlementaires, en parallèle à l’enquête du FBI sur la potentielle collusion russe de la campagne Trump. Trump, naïf, se fait piéger alors par Comey. Ce dernier lui présente, immédiatement après son intronisation, le « dossier Steele » (dossier qui a déclenché déjà depuis plusieurs mois une mise de l’équipe Trump « sous écoute », espionnage autorisé par des tribunaux spéciaux et secret (FISA), en vertu d’impératifs de sécurité nationale – on le découvrira plus tard). Comey admet lors de la rencontre qu’il est de son devoir de présenter au président ce dossier, qu’il présente par ailleurs comme « salace et invérifié ».

Dans les minutes qui suivent, l’existence du dossier est divulguée par un site mineur, lequel amorce les grands médias qui connaissaient ce document, n’attendant qu’une légitimation (ainsi de la référence à la discussion entre le président et le Directeur du FBI) pour lancer la campagne.

Grave erreur, sous la pression de ses enfants (selon Steve Bannon), Trump limoge ensuite Comey après que ce dernier a annoncé au Congrès que la campagne Trump fait l’objet d’une enquête dite de « counterintelligence » (contre-espionnage). Ce cafouillage est vu unanimement comme une tentative « nixonienne » d’entrave à la justice. Comey « fuite » alors le compte rendu de ses conversations avec Trump, et Rosenstein, Ministre adjoint de la Justice, lance ainsi l’enquête Mueller… le lendemain du jour où Mueller avait auditionné chez Trump pour prendre la succession de Comey (on découvrira plus tard que Rosenstein avait par ailleurs évalué la possibilité de limoger Trump en invoquant le 25e amendement). L’enquête qui a pour but de déterminer si les Russes sont intervenus dans l’élection, si Trump a comploté avec les Russes pour se faire élire, et s’il a entravé le déroulement des enquêtes lancées contre lui démarre le 17 mai.

Jusqu’à la récente publication des conclusions de son enquête, Mueller, homme de l’establishment bushiste, aura coordonné une équipe essentiellement démocrate, dont l’avocate de la Fondation Clinton, et surtout, en position de numéro 2, l’ancien juriste en chef du FBI et tombeur d’Enron comme d’Arthur Andersen : l’ami proche des Clinton Andrew Weissmann. L’équipe (19 juristes et 40 agents du FBI) aura ainsi entre autre lancé près de 3000 injonctions, procédé à 500 perquisitions, référé au criminel de multiples dossiers sortant de son mandat (affaires maintenant en cours à New York et en Virginie), procédé directement à plusieurs inculpations de sujets américains (parjure, fraudes financières…), comme de sujets russes (employés du GRU, principalement). Elle aura étendu ses recherches à l’étranger, et dépensé près de 30 millions de $.

Et, selon l’ancien Speaker Newt Gingrich, les centaines de personnes ciblées auront dû dépenser près d’un demi-milliard de dollars en frais d’avocats et autres experts. Beaucoup ont depuis déclaré faillite personnelle.

De leur côté, les médias, propulsant leurs taux d’écoute et leurs revenus, auront fait chou gras de 500 000 histoires sur la collusion/trahison russe, ensuite répercutées « circulairement » dans les médias sociaux. Ils auront consacré, entre janvier 2017 et le 21 mars 2019 (veille de la remise du rapport Mueller), soit pendant 791 jours, quelques minutes seulement sur le seul sujet de collusion/impeachment, niveau atteint par une élection présidentielle ou une guerre majeure. Quant aux thèmes plus généraux portant sur la performance de Trump le président, pendant la même période, l’information aura été à 92 % négative. Il n’est donc pas surprenant qu’à la veille de la publication des conclusions Mueller, un peu plus de la moitié des Américains croient que Trump a volé l’élection d’Hillary avec l’aide des Russes, tout comme les Américains avaient cru que les tours du World Trade Center avaient été abattues par Saddam Hussein.

Le 22 mars 2019, le Ministre de la Justice remet les conclusions du rapport Mueller au Congrès : pas de collusion entre Trump et les Russes. Quant aux allégations d’entrave à la Justice, (décision par Trump de renvoyer Comey, critiques massives et publiques de Trump accusant l’enquête de chasse aux sorcières), Mueller ne se prononce pas sur leur caractère criminel. C’est donc au Ministre Barr et à son adjoint Rosenstein de se prononcer. Après consultation avec les juristes du ministère, et considérant que le crime de collusion n’existe pas, Barr et Rosenstein considèrent qu’il ne peut donc y avoir d’entrave à la justice, ni de comportement intentionnellement criminel de la part de Trump. Il est donc innocenté. L’ère post-Mueller peut commencer.

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