13 juillet 2016

De l’euro et de Barroso & Goldman Sachs

Par Nicolas Bonnal

L’ancien président de la Commission de Bruxelles Barroso chez Goldman Sachs… pour deux millions d’euros par an ? Pourquoi se gêner ? Un lecteur du Monde (journal qui a joué la carte rebelle – c’était son tour) se demande pourquoi on réagit toujours aussi mal : « C’est vrai quoi… Pourquoi qu’on réagit encore quoi ? »

Ce portugais boueux (c’est son nom, dans sa langue, qui est aussi celle de Luis de Camoens et de Fernando Pessoa qui nous invite à nous méfier de la démocratie) a ruiné son pays, ruiné l’Europe ensuite, puis donné toutes les garanties à Soros et ses agents pour faire accourir tous les réfugiés de la planète. Il a poussé depuis 2014 à la guerre nucléaire contre la Russie.

Nos oreilles et celles des Russes qui y passeront avec nous dans quelques mois vont siffler à Varsovie. Rappelons par exemple que toute l’élite politique balte a été formée à l’université de Georgetown. Ce sont des citoyens du monde inféodés à Washington, pas des Baltes. Barroso a été pris sous la houlette du redoutable Carlucci à la fin des années soixante-dix. L’ex-maoïste, comme les ex-trotskistes (connus avant tout pour leur haine de nos racines et leur russophobie, c’est pour cela qu’on les fait monter) a ensuite rassuré les marchés, c’est-à-dire les trois cents qui gouvernent le monde et qui, gorgés de milliards, trouvent que nous sommes de trop. Les soixante les plus riches pèsent aujourd’hui autant que les six milliards les plus pauvres. Étonnez-vous qu’après, la « société ouverte » de Popper, Bergson et Soros ait des ennemis…

J’en ai parlé à deux amis universitaires : eux aussi s’attendent non pas à une conspiration, mais à une réalisation des objectifs du club de Rome en 1970 : la réduction drastique de nos effectifs. Le remplacement en est une préfiguration, ainsi que notre abrutissement intégral par les médias.

Parlons euro, car cela arrive ensemble, et ce n’est pas un hasard (voir le 49-3). La manière dont la France, « équipe d’une seule couleur », est arrivée en finale a de quoi stupéfier. Mais comme on nazifie les « théoriciens de la conspiration » ! Et pourtant les nazis aussi détestaient la cigarette, les Russes, les excès de vitesse, et adoraient le sport, la guerre, l’écologie, les islamistes…

La plèbe festoie et gobe tout, y compris l’irréelle victoire contre l’Allemagne (pour une fois digne, Angela Merkel a préféré rester chez elle). Le penalty est un scandale du siècle, le deuxième but une honte pour les champions du monde (quatre fautes en dix secondes, dont deux du goal).

Ce pot-pourri foot-cul-UE-Otan me fait penser à Rollerball, le courageux film de Norman Jewison. Ici, déjà, on a le jeu pour abrutir les masses ; ici aussi les élites folles (revoyez aussi le film Soleil vert) ; ici aussi la révolte vaine d’une petite élite. On était dans les années 70, on savait que la conquête de la lune avait été un pipeau total (voyez Capricorn One, lisez le Gehrard Wishnewski à ce sujet), et on s’amusait à tout dire pour que les gens n’y croient plus après.

« Ah, c’est la théorie de la conspiration », on l’a vu à la télé (comme dit le gosse de Jack Nicholson dans Shining). C’est pourquoi Barroso et Goldman Sachs auraient tort de se gêner. On est trop nuls pour régir.

Quant à Hollande, je souhaite sa réélection (c’est toujours plus drôle que Juppé), car il est parfaitement assorti à ce pays, à ses médias, à ses bobos, à sa couleur. Il a compris comment il faut s’y prendre : liberté, attentats, ballon rond. Liberté rimant ici avec État d’exception ; mais la patrie n’est-elle pas en danger depuis 1792 ?

Alors autant en profiter.

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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

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