22 février 2017

Le bombardement de la Grèce, hier et aujourd’hui

Par Irène Dimopoulou

 

Il y a sept décennies – hier dans l’histoire de l’humanité – en plein hiver, la Grèce et l’Allemagne, deux pays apparemment opposés, connaissaient l’« humanité » des « démocrates » du monde.

Le 11 janvier 1944, à midi, les « amis alliés » des Grecs effectuèrent un raid contre Athènes et le port du Pirée. Sans inhibitions et sans remords, ils s’appliquèrent à vaincre les « méchants ». Pendant trois heures, les « amis alliés » des Grecs – leur alliance étant la raison pour laquelle la Grèce avait subi l’invasion allemande, soit dit en passant – bombardèrent les Grecs, démolirent leurs maisons et leurs églises, tuèrent 5 500 Grecs. Et aussi 8 soldats allemands, tout de même !

Leur cible n’était pas les forces allemandes, mais l’instauration d’un climat de terreur : les forces armées anglaises et américaines tuèrent des civils pour que leurs parents – civils aussi et… sans armes ! – se soulèvent contre les Allemands… armés ! Ils savaient pourtant qu’ils seraient vaincus, massacrés, comme avec les représailles après les attaques vaines et brutales des rebelles communistes contre des Allemands isolés ; attaques pratiquées avec l’aide de « boîtes » tombées du ciel et remplies de livres sterling.

Un an après l’expérimentation du Pirée, les incorruptibles du (euphémisme) « Monde libre », furent de retour à Dresde, cette fois encore plus diaboliques. C’était le 13 février 1945. Deux jours avant, les « amis alliés » s’étaient partagés l’Europe à la Conférence de Yalta, en Ukraine.

Les échelons supérieurs de la RAF, conformément à la directive de la Conférence de Casablanca, préparaient depuis l’été 1944 une frappe aérienne, appelée « Opération Thunderclap » afin de casser le moral du peuple et discréditer à leurs yeux leur régime, auquel il restait obstinément fidèle.

Huit cent cinq avions pilonnèrent la vieille ville pendant 14 heures avec des bombes incendiaires et au phosphore. Les installations militaires dans le Nord restèrent pratiquement intactes. Le tiers des foyers et 90 % du centre historique de la ville, orné de bâtiments baroques et de la Renaissance, finirent dans les flammes. Au total, plus de 6,48 millions de mètres carrés furent détruits et 135 000 civils, des femmes et des enfants en grand nombre, furent tués. La plupart des victimes finirent brûlées vives ou asphyxiés à cause du monoxyde de carbone et des températures émises. Les « Saints Alliés » avaient suivi la tactique de la « punition collective » du peuple allemand.

L’accord de Yalta devait être scellé par le sacrifice du sang des Européens. Celui du Nouvel Ordre Mondial l’a été au sang des victimes des Twin Towers à New-York le 11 septembre 2001. Les « dissidents » irakiens et libyens seront tués ensuite publiquement. Pour l’exemple.

En février 2017, ses « alliés et partenaires » bombardent toujours la Grèce : ils ne veulent pas l’argent des Grecs, ils ONT de l’argent, même s’il n’existe que sur écrans d’ordinateurs et augmente selon leur volonté arbitraire et ad libitum.

À part le suicide de quelque 4 000 à 7 000 Grecs, étouffés par leurs dettes, l’inventaire des victimes de cet holocauste grec n’a pas encore été fait : nous ne prenons pas toute la mesure de la catastrophe, parce que l’attaque est toujours en cours.

Aujourd’hui, l’Allemagne américaine, la City de Londres et l’Administration du FMI exigent que les salaires et les pensions des Grecs tombent au-dessous de 300 euros, une sorte de prime de l’esclavage des masses des Grecs désespérés, moribonds et carbonisables économiquement et biologiquement.

Les Nationalistes, les seuls qui restent debout dans un monde qui s’effondre en ruines socialement et économiquement, regardent devant eux le signal du « In hoc signo vinces », guidés par les derniers défenseurs de la Terre, du Sang et des Idées.

Dans ce combat, ils appellent à leur côté ceux qui sont encore vivants. Quant à ceux qui ne se rendent pas compte de l’importance de l’issue de cette guerre, qu’ils ne comptent pas, au moins, leurs bourreaux comme des alliés, mais comme des criminels.

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Philippe Randa,
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