5 janvier 2019

Le talentueux Monsieur Benalla

Par Henri Feng

On ne compte plus les frasques de Monsieur Alexandre Benalla. La dernière en date : l’ancien marshal (très) particulier du Président Macron n’avait finalement pas rendu ses passeports diplomatiques (information du Monde et de Mediapart), les mêmes qui étaient restés dans son bureau de l’Élysée après son limogeage. C’est ce que l’ex-chargé de mission avait mentionné sous serment devant la commission d’enquête sénatoriale organisée à sa gloire (le 19 septembre dernier). Benalla devrait encourir 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende. Mais, comme dans un lycée d’éducation prioritaire, les avertissements à son endroit restent toujours sans frais. Itinéraire d’un enfant gâté (cliquez ici).

En marge des manifestations du 1er mai, Alexandre Benalla avait été reconnu en présence de gendarmes mobiles tentant de rétablir l’ordre public sur la place de la Contrescarpe (dans le Ve arrondissement de Paris). Ce dernier, muni d’un casque à visière, d’un badge officiel de la police et d’un insigne « Groupe de Sécurité de la Présidence de la République », avait été pris en flagrant délit de ratonnade visant deux manifestants (avec le soutien d’un agent de sécurité privée répondant au nom de Vincent Crase, agent rémunéré par La République En Marche), et ce grâce à une vidéo authentifiée par le Monde du 18 juillet.

Depuis, les révélations sur Benalla se multiplient et provoquent soit l’hilarité soit le dégoût : confiscation de la Coupe du monde de Football durant trois jours (information du Figaro du 7 septembre), une photographie dans laquelle il pose avec un pistolet pointé sur la tempe d’une serveuse (information de Mediapart du 25 septembre), et rencontre à Londres avec l’homme d’affaires Alexandre Djouhri (d’après Le Monde entre autres). Comment oublier qu’« il n’est pas un goût, un tic, un acte humain qui ne soit révélateur » (Sartre) ? Le jeune touche-à-tout n’a peur de rien, que ce soit au 20 heures de TF1 (le 27 juillet) comme à son audition devant les sénateurs.

Benalla fait preuve d’un aplomb que les éditocrates subventionnés ne manquent pas de saluer. Des conseillers en communication ont été manifestement dépêchés pour le protéger : Mimi Marchand (magnat de la presse people, ex-épouse consécutivement de deux gangsters), Charles Villeneuve (journaliste et ancien directeur du service des sports de TF1) et Jean-Pierre Elkabbach (journaliste et ancien président de Public Sénat).

Benalla bénéficie ainsi d’une garde rapprochée extrêmement professionnelle, et dans le même temps proche de Nicolas Sarkozy (l’ancien président de la République, qui est lié à Djouhri, tient visiblement à protéger la Macronie).

Faut-il croire que l’ex-épaule du Président sorte tout droit de la cuisse de Jupiter (en qui le Président aime tant s’identifier) ? L’ancien chauffeur incontrôlable de Bercy peut-il être réellement un génie des manœuvres ?

« Je m’en suis séparé au bout d’une semaine après une faute professionnelle d’une première gravité : il avait provoqué un accident de voiture en ma présence et voulait prendre la fuite », avait déclaré, dans le Huffington Post du 19 juillet, Arnaud Montebourg qui était ministre de l’économie au moment des faits.

Récemment, les passeports diplomatiques ont permis à Benalla d’effectuer plusieurs déplacements en Afrique pour le compte de la Turquie et du Qatar. Au final, qui manipule qui ? Et quid de son coffre-fort que la police ne s’empresse pas de retrouver ?… La simulation est un art, la dissimulation un chef-d’œuvre.

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