13 janvier 2019

Le pays d’en-haut contre le pays d’en-bas

Par Bernard Plouvier

En Palestine, au temps de Jésus de Nazareth, le menu peuple des bourgades s’appelait le « peuple du pays ». Et il était méprisé à la fois des riches Sadducéens et des rabbis pharisiens. Même s’ils fréquentaient le même Temple lors des grands pèlerinages et s’ils écoutaient les mêmes textes et des commentaires assez voisins dans leurs synagogues respectives, ils ne se comprenaient guère : la lutte des classes et le mépris des castes étaient omniprésents.

Qui étaient les Sadducéens et les Pharisiens ?

Qui étaient les Sadducéens et les Pharisiens ?

En notre France, à l’approche de l’année 2020, le phénomène est voisin. Les grands pontes des partis politiques et les syndicalistes professionnels, qui font semblant d’œuvrer dans la capitale ou dans les grandes villes, ne comprennent rien au désarroi du menu peuple des villages et des petites villes. Tout simplement parce qu’ils ignorent tout de la vie et des tourments de ce « bon peuple », auquel ils ne s’adressent que pour vanter leur brouet électoral ou lui annoncer de nouvelles taxes.

Pourtant, alors que la racaille casse et vandalise dans les grandes villes – où l’on répare presque aussitôt les dégâts, l’État laisse en état de quasi-abandon les petits bourgs et leurs liaisons avec les centres de moyenne importance, où sont localisés les hôpitaux, les lycées, les perceptions, etc. Les trains ont disparu et les cars ont des horaires davantage adaptés aux droits syndicaux de leurs conducteurs qu’à l’intérêt des usagers.

Comme le dit mon éditeur – et néanmoins ami – Philippe Randa, « il manque un logiciel » à nos princes qui nous gouvernent si peu et si mal. Ces énarques, ces professionnels de la politique – dont la plupart n’ont jamais fait autre chose dans leur vie que de causer, d’assister à des réunions et de hanter des couloirs et des antichambres – ignorent tout de la vie en milieu rural, en zones de friches industrielles, ou dans les quartiers limitrophes de cités de non-droit.

Ils ne savent pas comme il est dur de se sentir humilié par un chômage de longue durée ou un état de sous-emploi, d’être écrasé par l’incertitude quant aux études des enfants ou tout simplement par la peur des lendemains qui ne chantent manifestement que pour les immigrés exotiques, toujours plus nombreux et qui monopolisent l’affectueuse sollicitude des politiciens et des fonctionnaires de l’État et des collectivités.

Par-dessus tout, il est révoltant de sentir le mépris de soi-disant gouvernants qui objectivement ne servent absolument pas la Nation, mais des intérêts extérieurs, et ne se préoccupent que de leur ego et de leur « profil de carrière ». Ceci n’est pas nouveau : c’est à la fin du XIXe siècle que divers penseurs ont opposé « le pays d’en-haut et le pays d’en-bas » (avec de multiples variantes).

À quoi bon manifester sa colère de façon ponctuelle ? Cela n’a de sens que si la Nation prend conscience de sa souveraineté et décide soit d’opter pour la révolution (solution coûteuse en biens et en vies, débouchant souvent sur un résultat absurde comme le démontre l’histoire) soit pour un changement radical, en l’occurrence ce que tentent divers peuples d’Europe : la solution populiste.

La véritable démocratie exige l’égalité de tous les citoyens devant la Loi – une égalité de droits et de devoirs –, la méritocratie dans l’attribution des postes payés par l’argent des impôts et des taxes, enfin le recours à la Nation pour tout sujet important… comme l’immigration-invasion et ses problèmes connexes (insécurité, trafics de drogues et d’armes, prostitution et proxénétisme, implantation d’une religion médiévale conquérante), la désindustrialisation du pays, l’excès des intermédiaires entre producteurs et consommateurs, la protection de la famille et la répression de la pornographie publiquement affichée, etc.

Prendre conscience que la France n’est nullement gouvernée dans le sens du Bien Commun est une excellente chose. Mais il ne faut pas s’arrêter là et accepter la petite cuiller d’eau sucrée proposée par nos princes aux abois. Il faut modifier le régime dans un sens réellement démocratique : l’exercice de sa souveraineté par la Nation.

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