25 avril 2020

De l’urgence de changer de logiciel

Par Philippe Randa

Aller au-dela du Mondialisme

Retrouver les textes de tous les participants à la grande enquête « Aller au-delà du Mondialisme » sur le site Syntèse nationale.

Le terme « mondialisme » prête souvent à confusion à notre époque où la circulation à travers le vaste monde, en durée comme en moyens, est aussi simple qu’ancrée désormais dans les habitudes des plus riches comme dans les rêves des plus pauvres. À moins d’être fou ou particulièrement mauvais de nature, on ne saurait, à l’évidence, le déplorer… et encore moins vouloir l’empêcher.

Définissons donc d’emblée le « mondialisme » : une idéologie politique visant à instaurer un État mondial, ayant aboli toutes notions de frontières, appelé parfois « village mondial » et censé représenter un Eldorado de prospérité économique, de concorde entre tous les humains, d’accès à la consommation pour tous et surtout, béatitude suprême ! de surconsommation… Bref, une sorte de retour de l’homme, de la femme et du transgenre si affinité au Jardin d’Éden, terrestre celui-là, mais sans l’interdit de manger les fruits de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, puisqu’ils seront génétiquement modifiés aux normes de la Pensée unique.

Et donc ! Ne concevons pas le refus du mondialisme comme une volonté de repli sur soi, de haine de l’étranger, de racisme, de phobie religieuse… et encore moins de craintes économiques. C’est même l’exact contraire car le mondialisme est la porte ouverte à tous ces maux : quand on ne se sent plus protégé, on se replie sur soi ; quand l’étranger est perçu comme une menace de son identité, de sa culture, de son économie, de sa religion, de sa sécurité, etc., on finit par le mépriser… avant de le haïr.

Et donc ! S’opposer à un quelconque Ordre mondial despotique, prétendument « axe du Bien » et mensongèrement assurance de paix comme de prospérité, nécessite de prôner un autre modèle de société, applicable à tous les peuples qui ont en commun, sinon langue ou coutumes, une civilisation.

C’est le cas, notamment, des peuples d’Europe.

Ce modèle, qui serait forcément le moins mauvais de tous les systèmes – et donc, de fait, le meilleur, à défaut d’être exempt de failles –, pourrait s’appuyer sur quelques-uns de ces adages populaires qui ont fait leur preuve de sagesse comme de bon sens et surtout d’efficacité ! Pour n’en citer que deux : « Être charbonnier et maître chez soi » et « ne pas faire à autrui ce qu’on ne voudrait pas qu’on vous fît ».

Alors, concrètement, que faire ? (comme dirait Lénine de ce qui est, à l’évidence un « vaste programme » comme dirait Charles De Gaulle), ou plutôt qu’espérer ?

La crise du coronavirus et sa gestion pour le moins étonnante ayant déclenché un vent de panique rarement connu par le passé et à un confinement général (plus ou moins total suivant les pays) qui est une quasi-première dans la vaste histoire de l’humanité, laisse à penser que « plus rien ne sera comme avant ». Augurons-en pour espérer des lendemains meilleurs.

Par exemple que nos gouvernants, ou ceux qui aspirent à l’être, changent de logiciel, car c’est la même politique menée depuis des décennies, celle du profit immédiat et irresponsable qui a encouragé la délocalisation de tout ce que l’on peut produire, mais à un certain coût, en Europe, à l’autre bout du monde, pour bien moins cher ; quand il s’agit de téléviseurs ou de jogging, il n’y a certes pas mort d’homme, (seulement d’entreprises nationales), mais quand il s’agit de masques et de tests pour les dépistages, il en va tout autrement… comme de la grande majorité des médicaments.

Lors de l’une de ses apparitions télévisées, Emmanuel Macron a finalement reconnu – comment en aurait-il pu être autrement, d’ailleurs ! – qu’il faudrait songer à relocaliser certains produits de première nécessité. Cela pourrait être un début de lendemains meilleurs, qui sait ?

De même, ils étaient bien nombreux ceux qui affirmaient péremptoirement que la fermeture des frontières en cas de danger national était impossible. Et qu’il fallait vraiment être stupide pour y songer. Ce fut pourtant fait en quelques jours. Impossible n’est donc pas plus français qu’européen, russe, américain, chinois ou autres…

Cela faisait des années que nombre de médecins et d’infirmières alertaient les Pouvoirs publics sur l’état déplorable de nos services hospitaliers, aux mains d’un personnel administratif aussi incompétent que pléthorique : plus de 20 000 morts avec un taux de mortalité effrayant parmi les gens infectés ont prouvé qu’ils disaient vrai ; Dieu! que le sanglot du Corps médical est triste au fond des hôpitaux ! L’entendra-t-on enfin ? Mieux vaut tard que jamais…

On déplore que le taux de mortalité lié au coronavirus soit particulièrement élevé en Seine-Saint-Denis, département tristement célèbre pour ses zones de non-droit. Y faire appliquer le confinement n’aurait pas été une priorité du gouvernement selon une fuite d’après-conseil des ministres… Une priorité ou une possibilité ? Près d’un million de contraventions pour non-respect du confinement ont pourtant été dressées partout en France. Certains plus récemment français que d’autres auront donc payé au prix lourd l’antiracisme obsessionnel de nos gouvernants… De « Touche pas à mon pote » à « Touche pas à mes morts ! », le diable en rit encore !

Cette crise du coronavirus permettra-t-elle de dessiller les yeux de nombreux Français sur les tragiques réalités du mondialisme ? Et qui sait, parmi eux, pourquoi pas quelques-uns de nos gouvernants ?

Avant, ils pouvaient encore dire, sincèrement ou non : « On ne savait pas ! »

Désormais, on sait ! Ite missa est !

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