17 décembre 2016

Révélations sur Anna-Magdalena Bach, seconde femme du compositeur

Par Thierry Bouzard

 

Martin Jarvis, chef d’orchestre et musicologue australien, a relancé en 2014 le débat qu’il avait ouvert en 2006 en affirmant qu’Anna-Magdalena Bach, la seconde femme du compositeur, serait à l’origine de plusieurs œuvres majeures attribuées à son mari. Son argumentation est fondée sur l’analyse graphologique des partitions concernées, d’après lui ce ne peut pas être un travail de copiste, mais un acte de création. À défaut de preuve définitive, le chercheur aura encore montré qu’il sait faire parler de lui.

Refusant le Prix national de musique 2014 et ses 30 000 euros, Jordi Savall dénonça la politique du ministre de l’Éducation et de la Culture. Le fondateur d’Hespèrion XXI critiquait les baisses voire les suppressions de subventions en déclarant : « Il est essentiel de donner aux musiciens un minimum de soutien institutionnel stable car sans ces musiciens notre patrimoine musical est voué à l’oubli et à l’ignorance. L’ignorance et l’amnésie sont la fin de toute civilisation. »

Ce genre de préoccupation n’eut pas l’air d’atteindre Beyoncé, la femme la plus riche de l’industrie musicale entre juin 2013 et juin 2014 avec des gains atteignant 115 millions d’euros et des albums vendus à plus de 3,5 millions d’exemplaires dans le monde. L’artiste suivante atteignant alors à peine le score 64 millions bien qu’il s’agisse de la jeune surdouée Taylor Swift qui avait débuté dans la musique country.

Ces jeunes femmes aux voix de sirènes et à la plastique largement exposée sont utilisées pour faire évoluer les mentalités dans la fausse transgression autorisée qui n’est qu’un autre conformisme, identique à celui de la chanteuse étasunienne Lady Gaga.

Invitée sur France 5 fin octobre 2014, elle avait étalé son militantisme LGBT devant un parterre de journalistes extasiés en déclarant : « J’espère que La Manif pour Tous ne représente pas le vrai point de vue des Français ». Quel aveu d’impuissance pour des médias hexagonaux obligés de mobiliser une vedette planétaire pour dénoncer la LMPT !

Dans le même registre, on apprenait à l’époque que le chanteur irlandais Bob Geldof, celui qui avait lancé l’énorme campagne Band Aid en faveur de l’Éthiopie trente ans plus tôt et avait remis ça en 2007 avec Live 8 pour la suppression de la dette des pays pauvres, se disait « inspiré par le courage phénoménal des médecins et infirmiers » engagés contre le virus Ebola. Il allait donc enregistrer une nouvelle chanson caritative pour recueillir des fonds et mobiliser les consciences pour cette cause prioritaire…

Triste nouvelle, les établissements Courtois, ceux-là mêmes qui avaient conçu le clairon d’ordonnance adopté par l’armée française en 1824, fermaient au même moment leurs ateliers d’Amboise. L’entreprise avait été créée en 1803 par Antoine Courtois pour déménager à Amboise en 1955 ; elle fait partie du groupe Buffet-Crampon.

Le Chœur Amadeus et l’Orchestre de chambre du Marais dirigés par le talentueux Pascal Vigneron ont enregistré le Requiem de Mozart (CD Quantum, QM 7075, mai 2014). La musique sacrée existe encore et le compositeur Gabriel Margheri accompagne et illustre des poésies et des extraits des écritures. Une tentative musicale originale initiée par le cardinal Barbarin (CD, Par-dessus l’abîme, Gallo CD 1444, 2014).

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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

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