24 janvier 2017

Popularité usurpée

Par Philippe Randa

Le tsunami de haine qui a accompagné la campagne électorale du candidat Donald Trump et sans doute atteint son point culminant le jour de sa prestation de serment comme 45e Président des USA, aura empêché tout bilan sociétal sur les huit années passées par son prédécesseur à la Maison Banche.

À l’exception notoire de celui sur l’Obamacare, cette réforme du système de santé américain censée venir en aide à tous les Américains, mais brocardé pour « son coût et sa lourdeur » par « The Donald » ; à peine installé dans le Bureau ovale, il n’a pas manqué de signer un premier décret ordonnant aux diverses agences fédérales de « soulager le poids » de cette loi, via des dérogations… en attendant que le Congrès, à majorité républicaine, ne l’abolisse pour lui en substituer une autre, plus adaptée au budget du contribuable américain.

Mais à part cela, quid des deux mandats du premier président métis des USA en politique intérieure ? Pas grand-chose, finalement, sinon une déception à la hauteur des espérances que les minorités avaient mises en lui… Car plus que jamais « inégalités, bavures policières et prolifération des groupes suprémacistes » divisent la nation et expliquent en partie l’échec de la candidate démocrate Clinton.

Même Libération en convient, sous la plume de son correspondant à New-York Frédéric Autun : « Du point de vue sociétal, la présidence Obama restera marquée par la très nette dégradation des relations raciales »…

Le déferlement de haine anti-Trump ne serait-il pas finalement qu’une médiocre tentative pour cacher le bilan désastreux d’un Président de couleur à la popularité peut-être quelque peu usurpée ?

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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

 

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