5 février 2018

Mercy Monsieur, Mercy Madame

Par Gilles Falavigna

 

Je n’y croyais pas. C’était une blague. Par mimétisme au politiquement correct, j’ai pris l’habitude de nommer le grand informel homosexuel et apparentés : « Monsieur-Madame ». Quand j’ai entendu que le représentant de la France au concours Eurovision 2018 s’appelait Madame Monsieur, j’ai, un instant, cru à une « private joke », une sorte de caméra-cachée qui se jouait de moi.

Monsieur Madame Mercy

Non, c’est bien réel. Le nom de ce duo se réfère tellement, à mon sens, à la rébellion gauche-caviar des salons parisiens qu’il fallait s’attendre au pire pour le titre qui représentera la France. Bingo ! Un rêve pour certains, un cauchemar pour les autres, le militantisme droit-de-l’hommiste est au front.

Pourtant, le duo, apprend-on, ne sort pas de nulle part. Ils ont déjà travaillé pour illustrer une publicité d’une marque automobile. Ils ont également collaboré avec différents groupes de rap, bref à tout ce que peuvent produire les banlieues. C’est dire à quel point ces banlieues rejoignent les salons bobo parisiens.

La chanson de Madame Monsieur s’appelle donc Mercy. C’est l’histoire d’un bébé migrant recueilli en Méditerranée à bord d’un navire d’aide humanitaire.

LCI, qui titre « la belle histoire », retrace l’aventure du bébé nigérian, le texte est de l’émotion pure. Il s’agit d’Espoir. En effet, le bébé devrait acquérir la nationalité britannique. Le texte de la chanson a été écrit en quelques heures, preuve de l’émotion et de la spontanéité.

« Soyez spontané ! » aurait conjuré Stéphane Hessel. Cette émotion dégouline parfaitement de spontanéité. C’est un métier !

Le journal Le Parisien le dit « tout de go » : « Mercy n’est pas une chanson misérabiliste ». Non, nous dit le Monsieur de Madame Monsieur, « Nous ne serions pas allés à l’Eurovision avec une autre chanson. »

Il ne s’agit pas d’un produit marketing. Il s’agit d’un produit certifié 100 % correct. La preuve ? Les bénéfices de la chanson iront à l’association « SOS Méditerranée ».

Financièrement, l’association ne se porte déjà pas trop mal. C’est du lourd. Le bilan 2016 présente un excédent comptable de 700 000 euros. Cette organisation qui tourne autour du navire Aquarius est dirigée par Francis Vallat. Cet ancien armateur international est administrateur de la Lloyd’s. Il est difficile de trouver une activité maritime internationale pour laquelle il ne soit pas décisionnaire. Vallat, décoré de la Légion d’honneur par le ministre communiste des transports Jean-Claude Gayssot, et que le magazine économique Forbes présente, avec admiration comme l’incontournable des lobbies de Bruxelles. Nous sommes dans la cour des Grands.

Arrivés à ce point, le lien est immédiat avec le sujet de mon livre Géopolitique de la conspiration contre les peuples. Ce travail démontre que la corruption est la matrice décisionnelle de l’Union Européenne.

990 milliards d’euros par an. C’est le coût de la corruption au sein de l’Union Européenne selon le site du Parlement européen publié le 10 mars 2016. Les aides et subventions, argent inodore, participent fortement aux flux de corruption. Il ne faut jamais oublier qu’à un corrompu correspond un corrupteur. Le Figaro du 29 juin 2012 fait état de 34 milliards d’euros versés à 250 000 associations par la France. L’article se veut une « enquête sur l’étonnante opacité qui entoure le financement public des associations. »

Pour la seule France et la seule aide aux entreprises, le montant des subventions serait de 110 milliards d’euros selon la documentation française, rapport « Pour les aides simples et efficaces au service de la compétitivité », juin 2013. Pour autant, Wikipedia sur le thème, indique que le montant total des aides est inconnu.

Pour l’Union Européenne, le site welcomeeurope.com, spécialisé dans l’obtention de subventions n’est pas plus clair quant au montant total. Mais quelques exemples donnent le vertige : projets visant à établir une économie fondée sur la connaissance et l’innovation, 79 milliards d’euros ; projets visant à soutenir l’insertion professionnelle, 84 milliards d’euros ; projets pour l’interconnexion en Europe (?!), 30,4 milliards d’euros ; projets visant la cohésion économique, 183,3 milliards d’euros ; projets visant à améliorer les connaissances, 14 milliards d’euros… La liste est très longue sur des projets très génériques dans lesquels il sera facile de s’insérer. Et ce ne sont que des projets sans garantie de résultats pour l’objet visé. Comme l’indique le site welcomeeurope.com, l’obtention de subvention est un métier relationnel entre bureaucrates.

Il n’est pas question, ici, d’exprimer que l’association SOS Méditerranée est de quelque manière liée à du recel d’influence. Nous notons seulement que l’axe Méditerranée est une priorité stratégique de l’Union Européenne au même titre que les Migrants. Il n’est question, ici, que d’Eurovision. Et LCI le dit : C’est une belle histoire.

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