4 septembre 2019

L’Algérie aux Algériens. L’Afrique aux Africains

Par Pieter Kerstens

Les printemps arabes sont derrière nous et les « Révolutions » ont fané le jasmin pour aboutir à des guerres civiles en Libye et en Syrie, orchestrées par des coalitions aux visées douteuses.

En Algérie, l’armée a sorti la clique du dictateur Bouteflika et il semblerait que les manifestations populaires successives aboutissent à un nettoyage anticorruption. Des milliardaires comme les frères Kouninef et Issad Rebrab, ainsi que l’ex-premier ministre Ouyahia et l’actuel ministre des Finances Mohamed Loukal devraient rendre des comptes devant la Justice.

Depuis 57 ans, l’Algérie était dominée par un parti unique, le FLN (Front de Libération Nationale), qui a accaparé tous les leviers du Pouvoir en instaurant un réel régime totalitaire et menant le pays à la ruine alors même qu’il dispose de richesses innombrables qui lui assuraient une totale autosuffisance alimentaire il y a plusieurs décennies.

Possédant des ressources pétrolières, gazières, agricoles et industrielles importantes, capables d’assurer un niveau de vie acceptable pour ses 45 millions d’habitants, ses caisses sont vides, le chômage touche la moitié des 15 à 25 ans et les colons Français ont été remplacés par des travailleurs chinois qui s’emparent des marchés publics à vil prix.

Quand Emmanuel Macron déclare que « la colonisation a été un crime contre l’humanité » et que, quelques mois plus tard, il rend hommage à Maurice Audin, membre du Parti Communiste Algérien, il oublie de préciser que ce militant communiste avait choisi le camp des ennemis de la France. Parce que depuis le 7 janvier 1957, les militaires agissaient en toute liberté car ils étaient investis des pouvoirs de police que leur avait donnés le gouvernement socialiste avec le soutien des communistes, pour mener la bataille d’Alger contre le FLN. Notre devoir de mémoire nous impose ce rappel : François Mitterrand, ministre de l’Intérieur avait aussi déclaré « L’Algérie, c’est la France ! »

19 mars : quand François Mitterrand déclarait, « L'Algérie, c'est la France... »

19 mars : quand François Mitterrand déclarait, « L’Algérie, c’est la France… »

De tous côtés, on entend des propositions aussi variées que saugrenues pour arrêter l’immigration-invasion qui déferle sur l’Europe depuis trop longtemps et avec la complicité des eurocrates de Bruxelles.

Ces Euro-mondialistes sont évidemment soutenus par les instances de l’ONU, qui en 2000 avaient pondu un rapport signé par un certain Joseph Chamie, rapport qui conseillait aux gouvernements européens d’accueillir 165 millions d’immigrés extra-européens à l’horizon 2025, seule façon de pallier le vieillissement des populations et de pouvoir payer les retraites futures.

Les médias et les partis traditionnels nous inondent d’informations catastrophiques et exploitent la sensibilité et l’émotivité des peuples concernant le changement climatique, la culpabilité de l’homme blanc dans les émissions de CO2, l’obligation morale de recevoir tous les immigrés victimes de luttes tribales, de guerres civiles, de famines ou de la montée des eaux, chez nous en Europe à des milliers de kilomètres de leurs maisons.

Par ailleurs, personne ne parle des dons, des subventions, des aides diverses, des prêts ou des collectes accordés aux pays d’Afrique depuis leur indépendance.

Cela se chiffre en milliers de milliards de dollars ! Souvent des capitaux privés, mais en majorité surtout grâce à l’argent de nos impôts. Soyons clairs : quand les budgets des États européens sont bénéficiaires et que leurs dettes publiques sont soutenables, pourquoi ne pas aider les misérables dans un élan de générosité ?

Mais on assiste depuis 60 ans à une comédie grotesque qui nous montre que si l’on accorde des aides aux pays sous-développés, ceux-ci ne combattent ni les famines, ni les maladies, ne développent pas leurs systèmes éducatifs ni leurs réseaux de communications.

Les Occidentaux espèrent s’acheter une « bonne conscience » et la paix dans le monde, en payant des régimes corrompus et des potentats locaux qui s’empressent de virer les capitaux sur des comptes bancaires dans les paradis fiscaux ou en achetant des châteaux ou des propriétés de prestiges dans les lieux huppés de la planète, ou bien en se constituant une « cour » d’obligés.

Alors, STOP ! Comme on assiste à la décadence, au déclin et à la décomposition de notre société à cause d’un monde métissé, recomposé, divers, hybride et multiculturel qu’on nous impose, il est maintenant urgent de réfléchir et d’agir. OUI, ce gaspillage a trop duré et ces mannes financières déversées sur le continent africain depuis des décennies n’ont servi à rien (à quelques exceptions près) si ce n’est à constater que la démographie et les populations les plus nécessiteuses ont été multipliées par 5 alors que, bien au contraire, les dirigeants africains devaient imposer un strict contrôle des naissances.

Les défenseurs de la Planète accusent l’homme blanc de gaspillages et de consommations qui mettraient les écosystèmes en danger. Jamais un mot à propos des dérives en Asie, en Afrique, en Amérique du Sud ou dans les pays arabes. Pourquoi ? Ils ne polluent pas ? Ils ne détruisent pas les forêts ni les mers ? Ils seraient, eux, parfaitement respectueux de la Nature ?

J’ai eu la chance de parcourir une trentaine de pays de par les continents et souvent plusieurs semaines dans chacun d’entre eux ; par curiosité, pour m’instruire, pour y travailler en créant des sociétés et surtout pour essayer de comprendre leur comportement autrement qu’au travers des livres. Hors des sentiers battus et parfois dans des conditions critiques, j’ai pu constater que le réel sur place est souvent très différent de ce que les médias et le monde politique nous racontent à longueur de temps.

Les plus gros pollueurs sont les Asiatiques, les Américains et bientôt les Africains. Depuis 40 ans, j’ai vu les vélos disparaître dans les grandes cités d’Asie, cycles remplacés par les mobylettes et les motos et maintenant encombrées par une multitude de voitures et de camions. Idem en Afrique. Et qui parmi les écolos ira là-bas prêcher pour qu’ils arrêtent cette course à un meilleur niveau de vie.

Quel Khmer vert ira-t-il en Inde pour stopper la construction de centrales thermiques polluantes ? Quel troll scandinave brandirait-elle son panneau de grève scolaire du vendredi pour interdire la déforestation en Malaisie ? Qui, parmi les humanistes écolo-socialistes, irait à Lagos ou à Kinshasa pour prôner l’arrêt de l’utilisation des sacs en plastique ou d’un second smartphone ?

Au Sénégal, en Tanzanie ou en Afrique du Sud, j’ai pu voir la destruction des infrastructures laissées par les Français, les Anglais et les Boers. J’ai constaté que les nouveaux dirigeants imposaient à leurs peuples (souvent constitués de multiples tribus) le rejet des héritages culturels, industriels, administratifs et économiques dans la gestion de leur quotidien, au prétexte d’anticolonialisme et au nom de doctrines absurdes.

Au Viêt-Nam – surtout au Tonkin – toute trace ou inscription quelconque de la présence de la France a été éradiquée et martelée, même le nom des rues. Seuls subsistent les poteaux en béton d’EDF et les vieilles locomotives diesel qui circulent cahin-caha sur des voies ferrées vétustes ; le réseau routier est lamentable. Mais la soif d’exister fait que ce pays est devenu un exportateur important de chaussures et de produits de la pêche, d’abord vers la France. Et surtout : « Ho Chu Tich muon nam ! » 1 000 ans de vie au Président HO !

Nous n’avons pas besoin de ces donneurs de leçons, charlatans au service du Nouvel Ordre Mondial qui feraient bien mieux de balayer devant leur porte.

La France et l’Europe disposent des capacités et des ressources indispensables à leur développement et au bien-être de leurs peuples ; mais réfléchissons quand même sur ces faits incontestables :

* Entre 1850 et 2016, la forêt en France a progressé de 7 millions à 15 millions d’hectares.

* Chaque année, partout dans l’Hexagone, la forêt augmente de 40 à 50 000 hectares

* Depuis 2013, 1,5 million d’habitants ont quitté les villes pour aller à la campagne, favorisant les circuits courts

* En France, un produit parcourt 1 500 kms avant d’atterrir dans une assiette.

* 90 000 camions convergent tous les jours vers Paris pour assurer l’alimentation de ses habitants

* Tous les jours, 20 % des automobilistes mettent plus d’une heure pour se rendre à leur travail

* La production électrique en France vient à 75 % du nucléaire, avec 16 sites et 59 réacteurs.

* Entre 1970 et 2010, 350 stations de sports d’hiver ont dénaturé les Alpes, les Pyrénées, les Vosges et le Centre.

* Tous les ans on dénombre 1 400 festivals musicaux en France, sources de pollutions diverses

* Pour assouvir la consommation des Européens, 90 % du trafic des marchandises se passe sur mer avec des cargos de 20 000 conteneurs, qui polluent, chacun, autant que 1 million de voitures pendant 1 an.

Il est évident par ailleurs que les intérêts des pays d’Europe ne sont pas tous identiques et qu’il est arrogant de croire que l’Homme va sauver la Planète alors que la Nature et le Soleil se rient de nos gesticulations.

 

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