22 mai 2016

La haine… de la démocratie directe et du Référendum

Par Uli Windisch

La haine…de la démocratie directe et du Référendum : tout est bon, même Hitler est convoqué par un politologue « expert » et abonné des médias suisses romands.

 

Nombre de gouvernements européens ont peur de leur peuple et des succès électoraux de plus en plus massifs des partis politiques dits populistes, schématiquement et faussement qualifiés d’extrême droite. Quand les capacités d’analyse des « experts » sont désolantes de pauvreté et touchent le fond, certains pensent encore que le qualificatif d’extrême droite suffit à expliquer les réalités politiques nouvelles actuelles.

Or c’est en premier lieu » l’euroscepticisme », en fait le rejet d’une UE incompétence, coupée des peuples et maintenant autoritaire, voire pré-totalitaire, le refus déterminé des invasions de migrants clandestins, illégaux, criminels, terroristes, l’anti-islam et la négation des identités nationales et culturelles, des attachements patriotiques notamment, qui expliquent en grande partie ces succès des partis dits populistes, en fait populaires, succès inquiétants pour les élites.

En réalité ces partis qui traduisent les vraies préoccupations de très larges populations reflètent simplement des réalités d’une extrême gravité dont souffrent très durement en premier lieu les couches déjà les plus défavorisées de la population. Et ce n’est qu’un début…

Les  zélites « hors sol », ne le voient pas vraiment ; certaines en profitent même en en faisant la raison de leur présence en politique.

Passons sur le fait que le ministre français des Affaires étrangères, bien sûr socialiste, ces socialistes qui mettent par terre la France, ose se dire « assez inquiet » à propos de l’élection présidentielle autrichienne de ce dimanche, élection qui pourrait en effet donner vainqueur le candidat du Parti de la liberté (FPÖ), parti présenté bien sûr, encore et toujours, comme d’extrême droite !

Mais voilà qu’un politologue de gauche et abonné des médias romands, P. Sciarini, fait particulièrement fort en appelant Hitler au secours pour montrer la dangerosité du référendum : « L’instrument du référendum reste en revanche une question tabou en Allemagne », sachant qu’Hitler avait utilisé cet outil en 1934 pour fusionner les fonctions de Chancelier du Reich avec celle dePrésident du Reich afin de renforcer son pouvoir.

Décidément, non seulement l’UE et nombre de politiques tremblent face aux volontés populaires, mais certains  chercheurs « spécialisés », selon les médias, en fait incapables d’analyses approfondies et complexes, sont encore plus angoissés et convoquent maintenant même Hitler pour tenter de discréditer le référendum et, par conséquent la démocratie directe, tant enviée par tous les vrais démocrates d’Europe.

Quand le peuple vote mal, il faut le changer, c’est connu… ou le nier, le bâillonner ou, mieux, faire comme l’UE : chercher à interdire carrément le Référendum.

Tu votes mal, pas comme nous voulons, et bien tu ne voteras plus du tout !

Vive la démocratie et les droits de l’homme chantés quotidiennement par l’UE !

Et quand les chercheurs eux-mêmes tremblent de peur face aux réalités politiques nouvelles, au lieu de tenter de les analyser vraiment.

Avant de changer de métier ? Et devenir des militants politiques comme nombre de journalistes ?

Source : Les observateurs.ch.

Partager :