8 octobre 2019

Le délirant et inquiétant programme du canadien Trudeau

Par Rémi Tremblay

Élire Trudeau, ce n’est pas simplement le remettre au pouvoir, c’est lui donner le mandat de réaliser ce qu’il n’avait pas osé faire dans les quatre dernières années.

Durant la campagne électorale canadienne qui culminera avec le scrutin du 21 octobre, les journalistes ont tout lu : les anciennes déclarations des candidats, leurs tweets passés, leurs entrevues pendant les années 90… tout fut passé au peigne fin, sauf l’essentiel : les programmes des partis. De prime abord, fort peu de journalistes ont pris le temps de regarder les plans mis sur papier par ceux qui aspirent à gouverner le Canada pendant les quatre prochaines années.

S’ils avaient lu les programmes, on l’aurait su ! Car le programme de Justin Trudeau est loin d’être un copier-coller de celui d’il y a quatre ans. Il ne souhaite pas continuer ce qu’il a fait pendant son mandat, mais il cherche à multiplier les dérives sociétales à un rythme infernal, question de remodeler le Canada en quelques années à peine. Et ceux qui s’y opposent finiront au goulag… enfin presque !

Tout d’abord au niveau symbolique, il vise à étendre le concept de parité sexuelle, devenue sacro-saint, à la parité raciale. En effet, il veut « faire preuve de leadership en mettant sur pied un nouveau Conseil des ministres paritaire qui reflète la diversité du Canada », ce qui signifie l’arrivée de quotas raciaux au Cabinet. Après l’Affirmative Action dans les universités et la fonction publique, voici que ce concept américain fait son entrée dans les plus hautes sphères décisionnelles canadiennes ! Mais, il n’y a pas que le gouvernement qui adoptera cette façon de faire, Trudeau promettant d’imposer des quotas de candidats « de diverses identités à des postes de responsabilité au sein de la fonction publique ».

Mais, ce ne sont pas que les postes de responsabilité qui sont visés, « pour faire en sorte que les jeunes racialisés et autochtones aient moins d’obstacles à franchir au début de leur carrière, nous améliorerons la Stratégie emploi jeunesse (SEJ). De plus, affirment les Libéraux, nous ferons en sorte que les prochains rapports sur la jeunesse adoptent une approche intersectionnelle qui tient compte de la race ». Idem pour les bourses d’étude qui devront désormais favoriser les « étudiants racialisés ».

Les hommes blancs peuvent s’abstenir, le Canada adoptera la « préférence étrangère » jusqu’aux plus hauts échelons. L’embauche selon la couleur de peau l’emporte sur celle se basant sur la compétence.

Au niveau du crime, Trudeau n’est pas aveugle et a bien constaté qu’il existe une corrélation entre ethnicité et criminalité. Mais pour lui, c’est avant tout parce que le système est intrinsèquement raciste. Aussi, il veut imposer « le Cadre de sécurité nationale dépourvue de préjugés, une initiative révolutionnaire, en investissant 11 millions de dollars de plus pour faire en sorte que tous les représentants des forces de l’ordre et des organismes de sécurité du Canada aient accès à cette formation essentielle » et comprennent que la surreprésentation de certaines ethnies dans les prisons est une conséquence du racisme des autorités.

Non seulement les policiers et juges devront-ils aller suivre ces cours de rééducation, mais en plus, le financement de la lutte contre le racisme, nom pompeux signifiant propagande pour la diversité, le vivre-ensemble et le multiculturalisme sera fortement bonifié. Les gens qui se verront privés d’emplois car « non racisés » seront heureux de voir l’argent de leurs taxes employé pour une si bonne cause.

L’orientation sexuelle est aussi très importante pour Trudeau et son équipe qui veulent rallier le vote « LGBTQ2 ». Non seulement, le premier ministre s’engage à fournir plus de subsides aux organismes militants homosexuels, mais il a annoncé également la création de « lignes d’assistance qui assurent une éducation sexuelle pro- LGBTQ2 ».

Mieux, il souhaite interdire les thérapies de conversion mise sur pied par des Églises chrétiennes et « mettre fin à l’interdiction de don de sang qui est une mesure discriminatoire à l’encontre des gais, des bisexuels et des autres hommes qui ont des relations sexuelles avec des partenaires du même sexe. »

Ce qui était une mesure sanitaire se basant sur les statistiques sur le VIH et autres maladies transmises sexuellement devient à ses yeux une « mesure discriminatoire » à combattre.

Et tous ceux qui osent élever le moindre doute sur ce programme seront dans la mire des autorités. Les « ressources visant à contrer l’essor de réseaux d’extrême droite » seront bonifiées, car on le sait, « les voix de l’intolérance se font plus fortes et plus accablantes, au Canada et ailleurs. Le racisme, la suprématie blanche, l’antisémitisme, l’islamophobie, la xénophobie, les crimes motivés par la haine et la discrimination sont attisés par ceux qui veulent fracturer notre monde et diviser les Canadiens ».

Les réseaux sociaux sont évidemment ciblés et une loi comme celle ayant désormais cours en France fait partie des mesures que Trudeau aimerait imposer, question de s’assurer que ceux qui remettent en question les joies de la diversité se taisent à jamais. La plateforme libérale est d’ailleurs très claire sur le danger que représentent ces gens, contrairement aux Islamistes, qui sont d’abord et avant tout des victimes d’islamophobie.

On le comprend donc, si vous n’avez pas aimé le premier mandat de Trudeau, vous détesterez le second, mais ne pourrez plus le dire ailleurs que dans le confort de votre salon. En lisant ce programme avec cours de rééducation, censure et discrimination à l’emploi, on comprend mieux l’attirance de la famille Trudeau pour les hommes de la trempe de Mao et Castro.

Un vote pour Trudeau en 2019, c’est un vote pour l’instauration d’une dictature « soft » en Amérique du Nord.

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