19 avril 2019

Notre-Dame des Gilets Jaunes

Par Olivier Pichon

Sans préjuger aucunement des résultats de l’enquête sur l’incendie de Notre-Dame, même si l’on peut s’interroger sur la promptitude avec laquelle il a été annoncé que c’était un accident, la question est comment se fait-il que l’État ait repoussé les travaux de fond à plus tard, de notoriété la charpente appelait des travaux d’ampleur. Comment se fait-il qu’il en est manifestement de même (voir le loto du patrimoine) pour le patrimoine tout entier en France ?

Incendie de Notre Dame de Paris en avril 2019.

Incendie de Notre Dame de Paris en avril 2019.

Jack Lang, aux premières loges de l’incendie, depuis l’Institut du monde arabe, nous a fait, avec sa tête de gargouille, le grand numéro de la déploration, alors qu’il a été l’initiateur du détournement des fonds de la culture vers le rap, le tag, les Frac (Fonds régionaux d’art contemporain) et autres fariboles supposées culturelles. Dans le genre, Anne Hidalgo, Maire de Paris, n’est pas en reste avec les OCNI (objet culturel non identifié) à la Jeff Koons et autres auteurs d’étrons kitsch néo pop.

L’examen du budget de la culture est à cet égard significatif. Dans le projet de la loi de finance pour 2019 le budget de la culture ne bénéficie d’aucune augmentation. Pour un total plutôt modeste d’à peine 10 milliards d’euros. Soit 2,5 % environ des dépenses pour 2019. Dans ce budget les dépenses « culturelles » atteignent 3,632 milliards dont la mission « culture » 2,941 milliards elle-même composée de 899 millions d’euros pour la ligne N° 175 : « Patrimoines », même pas un milliard et moins que l’AME (910 millions) ! Le reste allant à création (?) transmission des savoirs (mais que fait alors l’école ?) et démocratisation (sic) de la culture. Tout ceci à l’image du budget général : 80 % en « projets de société » (ah ces politiques qui nous veulent tant de bien !) et 20 % en charges régaliennes et, pourrions nous ajouter, patrimoniales. On notera aussi que, dans ce budget, presse médias et audio visuel public représentent respectivement 281 millions et 3,860 milliards soit donc plus que la dépense patrimoniale.

Est-il besoin de démontrer que ce délaissement manifeste est exactement à l’image de celui d’une partie de nos concitoyens délaissés eux aussi au bénéfice d’horizons chimériques macroniens, l’Europe, l’avenir radieux et printanier du culte de l’Autre suprême, l’accueil, sans discernement aucun, des foules exclusivement masculines dénommées migrants, lesquels absorbent des ressources qui ne vont ni au patrimoine, ni à nos concitoyens.

Ces migrants qui contribuent d’ailleurs, directement ou indirectement à dégrader la basilique Saint Denis, récemment vandalisée par un Pakistanais, Saint Sulpice, (64 églises incendiées depuis janvier 2019), les rues de Paris, et le chemin de fer de ceinture qui commencent à ressembler aux rues de Dacca. Paris brûle, en ses rues prestigieuses du point de vue profane avec quatre mois de révolte des Gilets jaunes, et maintenant son lieu sacré, sa cathédrale.

Chez les gilets jaunes il y avait cette question : Comprendre comment le toujours plus d’impôts donne un toujours moins de services publics, elle se pose aussi pour Notre-Dame, qui peut nier que ce sont les mêmes termes d’une même problématique ?

Désormais il s’agit de reconstruire : pour la cathédrale, cinq ans nous dit Macron, il nous enfume comme d’habitude, il faudra plus que cela. Il en est de même pour le corps social, l’unité nationale, la mémoire volée, l’espace occupé, morcelé et, par-dessus tout, il faudra du temps pour que la France se réapproprie… La France.

L’incendie de Notre Dame en est peut-être le commencement.

 

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