5 septembre 2016

Le choix de l’ennemi ne doit pas forcément être le nôtre

Par Bernard Plouvier

Dans une Guerre, il est fort dangereux de ne pas fixer son but essentiel. De 1914 à 1918, les Européens ont avancé à l’aveuglette, changeant constamment de « buts de guerre », et ce, des deux côtés. Au combat, il est nécessaire de ne pas se tromper de cible.

Depuis la fin des années 1980 (où ils n’avaient que l’expression « putain de ta race » à la bouche), nos envahisseurs ont déclenché une guérilla, en France et dans de nombreux pays européens où l’opinion publique était aveulie par la propagande tiers-mondiste au point d’importer en masse ces « travailleurs » exotiques qui devaient « payer les retraites des Européens » vieillissants, alors qu’il aurait été plus intelligent d’assurer le renouvellement autochtone de la population du continent.

Le combat de l’immigration-invasion était alors mené pour assurer le triomphe de la race africaine, dans toutes ses variantes. Et l’on pariait sur la différence des courbes de natalité entre Européennes de souche et Africaines, noires et maghrébines, pour obtenir la domination politique et sociale au bout de deux générations.

Or, Noirs et Maghrébins ne s’entendaient guère et, assez vite, la fraction la plus évoluée des immigrées a modifié son comportement matrimonial. Avec ou sans l’accord du seigneur et maître, nombre d’Africaines ont adopté la contraception hormonale (qui n’est pas sans risques, lorsqu’il existe une obésité ou un tabagisme).

En outre, les sauvageons de l’immigration étaient pressés : ils ne voulaient pas attendre la substitution de population majoritaire pour s’assurer la domination dans les grandes cités où leur médiocrité les faisait végéter. Il existait toutefois une faille dans cette pratique : les actes criminels n’étaient pas réellement punis (du moins en France), mais la violence stupide écartait une majorité d’immigrés de la guérilla. Il fallait trouver autre chose – un mythe fondateur – pour justifier le passage à la guerre ouverte.

Les théoriciens tentèrent de changer de registre pour souder ces innombrables Noirs, Maghrébins et Proche-Orientaux que l’État français, par bêtise, veulerie ou corruption de ses « chefs », accueillait en énorme quantité (idem en Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Grande-Bretagne etc.). Depuis les années 2010, grâce en partie aux stupidités made in USA et à la rouerie du crypto-islamiste Barack-Hussein Obama, c’est désormais pour le triomphe de l’islam que s’agitent les immigrés.

C’est une motivation parfaitement adaptée au fanatisme de sujets primaires. Elle peut, en outre, être présentée comme un noble objectif aux sujets moralement exigeants. Elle sert surtout de reconversion aux voyous de banlieue sans perspective d’avenir et d’agent fédérateur de communautés qui, jusqu’alors, se haïssaient autant que les peuples européens se sont haïs jusqu’au début des années 1950.

Il serait stupide de ne pas comprendre le jeu de nos ennemis, qui sont des roublards d’exception, et de les suivre dans leur apparent délire religieux. La guerre déclenchée en Europe occidentale et scandinave est une guerre de races, une guerre traditionnelle pour la domination de terres d’expansion démographique et pour la conquête des richesses d’autrui. Les peuples danubiens, longtemps soumis à la tyrannie turque, l’ont parfaitement compris, contrairement aux Occidentaux et aux Scandinaves moralement avachis.

Les Européens doivent défendre leur continent, leur civilisation, leurs peuples face aux envahisseurs. C’est une évidence. Mais la notion de foi ne doit intervenir que de façon individuelle ; non comme motivation, mais comme aide spirituelle pour celles et ceux qui ne peuvent se passer de téléfinalité et d’assurance-vie éternelle.

Il ne doit en aucun cas s’agir d’une croisade des chrétiens contre les mahométans… Pour un athée, il n’existe pas plus d’Allah que toute autre essence supérieure : appelons les fous furieux d’entre nos ennemis de façon juste, soit des fanatiques, intoxiqués par les textes du sieur Mahomet.

Il ne peut s’agir d’un retour à une religiosité de type médiéval, où tous les États d’Europe étaient officiellement « chrétiens », ce qui permettait aux souverains de se réclamer d’un droit divin. L’histoire réelle de cet « Âge des Ténèbres » (l’expression « Dark ages » est classique dans la littérature britannique) prouve que les maîtres des sociétés utilisaient la religion pour asservir ou justifier des mesures fort peu « chrétiennes ». Seuls des saints se mettaient au service de la foi – et de façon rarement raisonnable. Or, le saint, à toute époque et en tout continent, a toujours été l’exception.

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Philippe Randa,
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